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Très critique envers la situation sociale Iranienne, ces derniers films, tournés dans des<br />

conditions de semi-clandestinité, sont interdits en Iran.<br />

En juin 2009, il participe dans la rue à de nombreuses manifestations contestant la victoire<br />

controversée d’Ahmadinejad. Fin juillet, il est arrêté quelques jours pour avoir assisté à une<br />

cérémonie organisée à la mémoire de la jeune manifestante tuée, Neda Agha Soltan. Libéré,<br />

il arbore au festival de Montréal une écharpe verte, couleur de l’opposition.<br />

En février 2010, le pouvoir islamique lui interdit de se rendre au festival de Berlin alors qu’il<br />

en est l’invité d’honneur. Arrêté le 1er mars 2010 avec sa femme, sa fille et 15 autres<br />

personnes, il est retenu dans la prison d’Evin par les autorités iraniennes pendant le Festival<br />

de Cannes 2010 où il devait être membre du jury. Le 18 mai 2010, lors du Festival, une journaliste<br />

iranienne révèle que le cinéaste a entamé une grève de la faim pour protester contre<br />

les mauvais traitements qu’il subit en prison. Il est libéré sous caution le 25 mai 2010.<br />

En décembre 2010, il est condamné à six ans de prison assortis d’une interdiction<br />

de réaliser des films ou de quitter le pays pendant vingt ans. Le 15 octobre 2011, cette<br />

condamnation est confirmée en appel.<br />

En 2010, son court métrage L’Accordéon, extrait d’un film collectif Then and now, beyond<br />

borders and differences, produit par l’ONG Art of the World, dans le cadre d’un projet de 18<br />

courts sur la thématique des Droits de l’homme, est présenté en ouverture dans la section<br />

parallèle Journées des auteurs de la Mostra de Venise. Le gouvernement iranien lui interdit<br />

en février 2010 de se rendre au festival de Berlin dont il était l’invité d’honneur. Présenté<br />

en Séance spéciale au festival de Cannes 2011, Ceci n’est pas un film, 2011, coréalisé dans<br />

la semi-clandestinité avec le réalisateur de documentaires Mojtaba Mirtahmasb, raconte<br />

comment, depuis des mois, Jafar Panahi est en attente du verdict de la cour d’appel. Au<br />

travers de la représentation d’une journée de sa vie quotidienne, Jafar Panahi et Mojtaba<br />

Mirtahmasb, nous offrent un aperçu de la situation actuelle du cinéma iranien.<br />

Entre audace et réalisme, les films de Jafar Panahi s’attaquent à des sujets sociaux qui<br />

fâchent : la discrimination sexuelle, la crise économique, l’injustice sociale, la prostitution<br />

ou encore la jeunesse qui défie le pouvoir.<br />

En Août 2011, Le Festival de Locarno décide de rendre hommage à Jafar Panahi. A cette<br />

occasion, Olivier Père, directeur artistique du festival, déclarait : « Le Miroir, comme Le<br />

Cercle et Hors jeu, traite de la condition féminine dans la société iranienne, avec son cortège<br />

d’interdits, d’inégalités et d’injustices. Le Miroir propose en exemple une forme absolue de<br />

résistance et de désobéissance, celle des enfants ».

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