Dominique nique nique - Ebooks libres et gratuits
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ÉPILOGUE<br />
Alors qu’en Europe, on la considérait comme une « ved<strong>et</strong>te<br />
locale », elle avait été invitée aux États-Unis, sur la côte Est, en<br />
1976, dans le cadre d’un Congrès du renouveau Charismatique.<br />
À c<strong>et</strong>te occasion, elle fut interviewée par la presse pour une<br />
émission qui fut diffusée sur cinquante chaînes de télévision.<br />
Paradoxalement, en Belgique, elle ne chantait que dans les comités<br />
des fêtes, quelques églises, devant une poignée de r<strong>et</strong>raités<br />
<strong>et</strong> vivait pratiquement dans la misère. Elle faisait beaucoup<br />
de presse, parce que son personnage <strong>et</strong> son parcours sentait le<br />
souffre, mais ces disques ne se vendaient plus.<br />
Ses droits d’auteurs étaient systématiquement saisis par le<br />
fisc, comme ses cach<strong>et</strong>s, ou la vente de ses peintures. La banque<br />
lui consentait des prêts importants, pour payer l’hypothèque de<br />
l’appartement, rembourser ses arriérés d’impôts dont les intérêts<br />
à 14%, couraient toujours… Elle devait aussi de l’argent à la<br />
sécurité sociale, <strong>et</strong> quelques sommes empruntées auprès d’amis<br />
compréhensifs… Entre les impôts, la sécu, <strong>et</strong> la banque, leurs<br />
d<strong>et</strong>tes s’élevaient bientôt à 4.000.000 de francs belges. Elles furent<br />
contraintes de fuir les huissiers, pour aller se réfugier, dans<br />
les couvents où on leur donnait le gîte, le couvert <strong>et</strong> parfois un<br />
peu d’argent. Pour survivre, il ne lui resta plus qu’à faire des<br />
ménages, à pointer au chômage <strong>et</strong> faire les p<strong>et</strong>ites annonces,<br />
vendre des produits cosmétiques au porte à porte, alors que<br />
dans le même temps ses disques étaient édités aux États-Unis <strong>et</strong><br />
que la presse Belge continuait à faire couler l’encre sur elle.<br />
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