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COMPATIBILITÉ<br />
Keynote délocalise…<br />
Du Keynote en Flash dans Safari, du PowerPoint dans Keynote... A utiliser avec discernement !<br />
lL<br />
’UNE des grandes forces du logiciel<br />
Keynote d’Apple réside dans sa capacité<br />
à importer et exporter les présentations<br />
dans des formats variés, notam-<br />
créées sur PC. Pour le format Flash, les ingénieurs<br />
d’Apple auraient pu être beaucoup<br />
plus libres, en raison de la nature même du<br />
logiciel de Macromedia, qui est à la base un<br />
que sous la forme de simples images… Tout<br />
cela sans parler d’une impression de lenteur,<br />
même sur un G4 à 1,5 Ghz. Fort logiquement,<br />
il n’y a aucune possibilité d’importer<br />
ment Flash, PowerPoint ou QuickTime. outil d’animation et non pas seulement de des fichiers Flash, pour la raison indiquée ci-<br />
Cependant, ces technologies sont si diffé- présentation. Cependant, si certains élédessus : Flash produit des animations bien<br />
rentes de l’outil de présentation d’Apple, ments sont particulièrement bien traduits, plus complexes et interactives qu’un simple<br />
qu’il a été difficile pour les concepteurs de notamment la transition « en cube », d’au- diaporama.<br />
permettre une identité parfaite des fichiers tres provoquent une grosse déception, La solution la plus élégante pour trans-<br />
produits. Voici, en quelques points, les élé- notamment les apparitions de texte qui se former un fichier Keynote en un format plus<br />
ments à retenir en fonction de <strong>vos</strong> projets. transforment toutes en simples « fondus » usuel est sûrement de passer par QuickTime.<br />
Concernant le format PowerPoint, célébris- : adieux Pop, Cube et autres Miroirs ! Aucune surprise de ce côté-là : le logiciel<br />
sime logiciel de Microsoft, Keynote se Lors des tests, les espaces entre les mots d’Apple exporte des vidéos ressemblant trait<br />
débrouille fort bien avec la plupart des pré- ont d’ailleurs tous été remplacés par des « X » pour trait à la présentation originale, et persentations<br />
basiques. En revanche, dès que ou des « %20 », ce qui rend le fichier inutimet même de créer une vidéo interactive,<br />
le contenu devient plus complexe, les cholisable sans un passage dans l’éditeur de réagissant aux clics à la manière de la préses<br />
changent : difficile de retrouver les ani- Macromedia. Quant aux vidéos importées sentation elle-même : saut de diapos, ouvermations<br />
affichées à l’origine, et même les dans le diaporama, elles ne se sont affichées ture de page web… La solution est idéale<br />
sons disparaissent parfois. Les appa-<br />
car elle est compatible avec les PC<br />
ritions et disparitions d’éléments sont<br />
équipés de QuickTime (qui est, rap-<br />
parfois légèrement modifiées. En<br />
pelons-le, disponible gratuitement).<br />
sens inverse, le logiciel exporte des<br />
Elle présente cependant l’inconvé-<br />
diaporamas assez ressemblants, mais<br />
nient de créer des fichiers très lourds.<br />
est contraint de remplacer certains<br />
Dans tous les cas, le maître mot<br />
de ses beaux effets visuels par ceux,<br />
qui devra vous guider dans l’utilisa-<br />
plus basiques, du logiciel de<br />
tion des fonctions d’importation et<br />
Microsoft, notamment ceux que<br />
d’exportation des présentations, c’est<br />
PowerPoint ne gère pas via<br />
la prudence. Avant de vous lancer<br />
QuickTime. Les tableaux restent<br />
dans un projet pharaonique que vous<br />
modifiables, mais les graphiques sont<br />
ne souhaitez pas diffuser dans le for-<br />
transformés en images qu’il n’est plus<br />
mat d’Apple, faites des essais, et véri-<br />
possible de modifier aisément. En<br />
fiez la compatibilité des fonctions uti-<br />
règle générale, il faut considérer que<br />
lisées avec celles du format de<br />
Keynote ne se débrouille vraiment<br />
bien qu’avec les fichiers créés par la<br />
destination.<br />
version Mac de PowerPoint, laquelle<br />
a déjà parfois tendance à rendre assez Les espaces disparaisssent et sont remplacés<br />
J.-B. L.<br />
approximativement les présentations par des X intempestifs.<br />
été 2005 - n° 53 - page 27<br />
bureautique