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La technologie de l'Hydraplaneur - ESA

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L’HYDRAPLANEUR<br />

Avec l’hydraplaneur, le nouveau projet d’Yves Parlier, nous<br />

abordons réellement un nouveau concept <strong>de</strong> bateaux. Plus que<br />

jamais, son développement s’appuie sur <strong>de</strong>s recherches<br />

scientifiques et technologiques innovantes, en particulier sur<br />

les retombées technologiques du domaine aéronautique et<br />

spatial.<br />

L’objectif clairement annoncé est d’atteindre une gamme <strong>de</strong><br />

vitesses hors norme avec un multicoque tout en conservant<br />

une fiabilité comparable à celle <strong>de</strong>s monocoques. <strong>La</strong> solution<br />

envisagée est <strong>de</strong> s’orienter vers <strong>de</strong>s multicoques à redans qui<br />

minimisent les résistances à l’avancement. Les <strong>de</strong>ssins et<br />

calculs préliminaires ont permis d’arrêter le choix d’un<br />

catamaran, plus simple et plus léger qu’un trimaran.<br />

Le bateau dont la construction se terminera à l’été 2003<br />

mesurera 60 pieds (18,28 m). Il sera plus puissant qu’un<br />

catamaran classique grâce à sa gran<strong>de</strong> largeur (15,05 m) et à<br />

la présence <strong>de</strong> ballasts. Il sera aussi plus rapi<strong>de</strong> et c’est le but<br />

recherché grâce à une surface <strong>de</strong> voilure comparable à celle<br />

d’un trimaran : c’est un double gréement qui a été retenu.<br />

L’ HYDRAPLANEUR<br />

L’INNOVATION : LA COQUE A REDANS<br />

Le projet reprend le principe <strong>de</strong>s coques à redans qui ont été mises au point<br />

pour que les hydravions puissent décoller et amerrir à gran<strong>de</strong> vitesse. Ces<br />

redans sont en fait <strong>de</strong> petits décrochements sous les coques et qui permettent<br />

d’obtenir un appui dynamique sur l’eau. A partir d’une certaine vitesse, le<br />

bateau va déjauger sans que ses coques ne subissent l’effet <strong>de</strong> succion propre<br />

aux coques dites archimédiennes (les coques classiques, soumises à la<br />

poussée d’Archimè<strong>de</strong>). Il ne porte plus que sur 3m 2 en avant du redan.<br />

A partir <strong>de</strong> 40 nœuds, la résistance à l‘avancement d’une coque à redan est<br />

ainsi 4 fois plus faible que celle d’une coque archimédienne et reste stable<br />

quelle que soit la vitesse. Celle-ci n’est donc plus limitée : on sait que certains<br />

hydravions décollent à plus <strong>de</strong> 250 km/h et que certains catamarans à moteur<br />

utilisant ces coques à redans peuvent atteindre jusqu’à 260 km/h.<br />

DOMAINES ET ACTEURS EN INTERACTION :<br />

L’élan fantastique d’innovation technologique initié par ce projet impose aux<br />

ingénieurs d’explorer <strong>de</strong> nombreux domaines<br />

<strong>de</strong> vitesse, <strong>de</strong> développer et <strong>de</strong> caractériser <strong>de</strong><br />

nombreux matériaux, <strong>de</strong> mettre au point <strong>de</strong>s<br />

co<strong>de</strong>s <strong>de</strong> calcul numérique spécifiques, <strong>de</strong> les

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