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Alessandra Ferri - Arte

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Cet hommage à <strong>Alessandra</strong> <strong>Ferri</strong> se compose de cinq séquences :<br />

trois extraits de ballets filmés (Roméo et Juliette de Kenneth<br />

MacMillan, Le Diable amoureux de Roland Petit, La Somnambule d e<br />

George Balanchine) et deux courts métrages inédits réalisés par<br />

Fabrizio <strong>Ferri</strong> (C a r m e nde Roland Petit et P r é l u d ede Heinz Spoerli).<br />

Un éventail des qualités d’<strong>Alessandra</strong> <strong>Ferri</strong>, danseuse fine, très douée, s’investissant<br />

avec sincérité dans le répert o i re romantique comme dans les<br />

créations contemporaines, interprète sensible et expressive, dont le<br />

tempérament latin - passionné et retenu à la fois – semble faire oublier une<br />

technique classique accomplie.<br />

La première séquence est un extrait du Roméo et Juliette de Kenneth<br />

MacMillan : le pas de deux « de la chambre » (Acte III - scène 1).<br />

Après leur mariage secret dans la chapelle de Frère Laurent, Roméo re j o i n t<br />

Juliette dans sa chambre pour leur nuit de noces. Le jour commençant à<br />

p o i n d re, Roméo doit s’enfuir, au grand désespoir de Juliette.<br />

Kenneth MacMillan qui le pre m i e r, sut mettre en valeur le talent de la jeune<br />

<strong>Alessandra</strong> <strong>Ferri</strong>, engagée au Royal Ballet de Londres, avait créé sa<br />

version chorégraphique du drame shakespearien (sur la musique de<br />

P rokofiev) en 1965, pour la compagnie anglaise avec Margot Fonteyn et<br />

Rudolf Noure e v, dans les rôles principaux.<br />

Dans l’extrait présenté, <strong>Alessandra</strong> <strong>Ferri</strong> a pour part e n a i re Angel Core l l a ,<br />

danseur espagnol, soliste de l’American Ballet Theatre. Les décors et<br />

costumes sont de Nicolas Georg i a d i s .<br />

La deuxième séquence propose un extrait d’un ballet de Roland Petit,<br />

a u t re chorégraphe de prédilection d’<strong>Alessandra</strong> Ferr i .<br />

Dans Le Diable Amoure u x – qu’il réalisa en 1989 - Roland Petit s’inspire<br />

d’un récit fantastique du XVIIIe siècle (écrit par Jacques Cazotte, en 1772),<br />

dans lequel le Diable – prenant l’apparence d’une jeune fille travestie en<br />

garçon – devient l’inséparable compagnon d’un jeune homme qui s’est juré<br />

de résister aux diverses tentations qui se présenteraient à lui.<br />

<strong>Alessandra</strong> <strong>Ferri</strong> danse ici avec Jan Broeckx, soliste du Ballet National de<br />

Marseille. Tous deux firent la création, dont la musique fut demandée à Gabriel Ya red. Laura Spinatelli dessina les<br />

c o s t u m e s .<br />

La troisième séquence montre la pop’ star Sting jouant à la guitare le prélude de la suite N°1 pour cordes de<br />

Jean Sébastien Bach sur lequel <strong>Alessandra</strong> <strong>Ferri</strong> déroule sa danse, un solo réglé par Heinz Spoerli (l’actuel dire c t e u r<br />

du Ballet de Zurich). P r é l u d e, a été tourné dans une usine désaffectée de Milan et filmé par Fabrizio <strong>Ferri</strong>. Il fait part i e<br />

d’un court métrage du réalisateur, présenté à la 55 e Mostra de Venise, en 1998.<br />

Un extrait de La Somnambule constitue la quatrième séquence. Sur des thèmes musicaux empruntés par Vi t t o r i o<br />

Rieti à La Sonnambula, l’opéra de Bellini, George Balanchine a chorégraphié – en 1946 – un de ses rares ballets<br />

n a rratifs. Il conte l’histoire d’un poète qui, au cours d’un bal masqué, voit surg i r, devant lui, une femme étrange, toute<br />

de voiles blancs vêtue et se déplaçant comme un automate, une bougie à la main. Intrigué, le poète s’amuse à<br />

p e rturber la marche implacable de la mystérieuse créature et en tombe amoure u x .<br />

Cette œuvre, au répert o i re de l’American Ballet Theatre, est interprétée ici par <strong>Alessandra</strong> <strong>Ferri</strong> et Mikhaïl Bary s h n i k o v,<br />

alors directeur de la compagnie américaine (filmé en 1988 )<br />

La dernière séquence est un court-métrage, réalisé en 2000 par Fabrizio <strong>Ferri</strong> sur les pas de deux de C a r m e n,<br />

a u t re ballet de Roland Petit, et filmé au plus près des interprètes, dans la vérité crue d’une répétition sous la coupole<br />

du Te a t ro Massimo de Palerme : <strong>Alessandra</strong> <strong>Ferri</strong> et Laurent Hilaire (Danseur étoile de l’Opéra de Paris) s’y aff ro n t e n t<br />

avec intensité.<br />

Ce film a été primé par Dance Screen au Monaco Dance Forum, en décembre 2002.<br />

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