Vitis vinifera subsp. sylvestris - Université de Neuchâtel
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Figure 1. Pied femelle en fruits.<br />
(https://www.uni-hohenheim.<strong>de</strong>/lehre370/weinbau/bild_htm/rebenzue/avsilvgb.htm)<br />
Figure 2. Pied mâle en fleur (pied cultivé issu <strong>de</strong> la station A)<br />
Selon Arnold (2002), la dioécie constitue le principal critère morphologique fiable<br />
pour la détermination <strong>de</strong> la vigne sauvage. Les vignes sauvages sont en effet presque<br />
toujours unisexuées, alors que les vignes cultivées sont hermaphrodites.<br />
On prendra toutefois gar<strong>de</strong> aux porte-greffes américains (<strong>Vitis</strong> berlandieri, <strong>Vitis</strong> riparia,<br />
<strong>Vitis</strong> rupestris, etc.), dont certains sont également dioïques, mais qui présentent une<br />
morphologie foliaire distinctive. Le <strong>Vitis</strong> labrusca (framboisier), également cultivé chez<br />
nous, se distingue par sa pilosité orangé ou brune (les poils sont blancs chez <strong>Vitis</strong><br />
<strong>vinifera</strong>).<br />
Le développement <strong>de</strong> la biologie moléculaire offre <strong>de</strong> nouveaux outils permettant <strong>de</strong><br />
distinguer les lambrusques <strong>de</strong>s vignes cultivées. La détermination fait alors appel à<br />
<strong>de</strong>s marqueurs <strong>de</strong> l’ADN nucléaire <strong>de</strong> type microsatellite. De tels marqueurs ont été<br />
développés et leur fiabilité a été éprouvée dans le cadre <strong>de</strong> la recherche agronomique<br />
et ampélographique. Le Swiss <strong>Vitis</strong> Microsatellite Database offre une base <strong>de</strong><br />
données permettant d’i<strong>de</strong>ntifier les formes cultivées (cépages, porte-greffes) ainsi que<br />
les formes sauvages recensées en Suisse. Il est nécessaire d’examiner les allèles <strong>de</strong><br />
plusieurs loci pour définir le « profil génétique » d’un individu et être en mesure <strong>de</strong> le<br />
classer. Pour la reconnaissance <strong>de</strong>s cépages cultivés, 6 loci sont en général<br />
suffisants, vu qu’il s’agit <strong>de</strong> clones bien connus au profil fixé. En revanche, la<br />
distinction fiable entre les taxons sauvages et les hybri<strong>de</strong>s issus du croisement <strong>de</strong><br />
<strong>Vitis</strong> <strong>vinifera</strong> <strong>subsp</strong>. <strong>sylvestris</strong> Plan d'action 2