La Collection Georges Wuidar La Collection Georges Wuidar

Vente publique du samedi 28 juin 2008
N° LOT NBRE DESCRIPTION ESTIM. € COTATION PHOTO
Notre ami philatéliste liégeois, Marc Lebrun, nous renseigne :
Mon cher Corneille,
Nos deux compères entretenaient d’excellentes relations en 1955 et en
1956 comme l’illustrent les deux pages de couverture du catalogue de
l’exposition nationale de 1956 organisée par le Club philatélique liégeois
que présidait à l’époque Georges Wuidar. Le catalogue fut en partie
financé par la publicité en faveur de la firme métallurgique Crustin.
Fiat lux ! Je crois que le mot que nous cherchons est «papelard», soit la
forme familière de «papier» selon Robert. Apparemment Crustin écrit ce
mot sans «d» mais nous ne devons pas trop nous formaliser à ce sujet car il
s’agit d’une expression argotique.
En ce qui concerne la «10 barres» il pourrait s’agir de l’oblitération d’essai
de Bruxelles, l’une des 4 «météores» (La lettre 10 barres citée pourrait être
le lot 891).
"Et le rouge en or ? Pour quand est-ce ?"
En effet, Georges Wuidar a finalement bien obtenu une médaille d’or,
lors de l’exposition nationale tenue à Liège en 1981. Il y exposait des
«Médaillons» et son planchage du 40 centimes (planche unique de 200
timbres de 1849). Ce fut d’ailleurs sa seule participation à une exposition
compétitive. Peu attiré par ce genre d’exercice il ne prit jamais part à une
compétition internationale. Ce succès le rendit toutefois amer car le Grand
Prix de l’exposition lui fila sous le nez et fut attribué au jeune Dr Boulet qui
y présentait sa collection des Indes anglaises. Contrairement à Jacques la
présentation de Wuidar était centrée exclusivement sur l’étude du timbre
et délaissait totalement l’aspect «histoire postale» .
Les temps avaient changé et un souffle nouveau avait transfiguré la
philatélie.
S’agissant de la fameuse lettre de Nieuport, Wuidar l’avait achetée pour
son travail de reconstitution de la planche. Aussi il n’avait pas hésité à
en détacher les bandes pour les inclure dans son planchage. C’est Léon
qui après le décès de son père s’employa à retrouver le devant et à
reconstituer le document dans son état original avant sa mise en vente chez
Balasse où le notaire Duvigneaud l’acheta à un prix sympa ! Tu connais la
suite et la redécouverte par Jean-Claude du 18me joyau de la couronne.
Une merveilleuse histoire !
Parmi les autres lauréats de Leodiphilex 1981 il y avait deux autres jeunes
liégeois : Michel Hans (Médaillons dentelés) et Roger Cousin (Émissions
Pellens). Deux grandes collections que tu auras par la suite l’occasion de
traiter!
Avec toutes mes amitiés
Marc
Cher ... Wuidar,
19 Mai 1955
Inclus en retour les deux cercles et la lettre 10 barres
avec l’avis de Scheerlinck. Retournez-moi ce papelar
à l’occasion..
Et le rouge en or ? Pour quand est-ce ?
Bien ...ment.
Crustin
1486 1 Carte-lettre à en-tête de Jules CRUSTIN signée et adressée le 19 mai 1955 à 100 – P
Georges WUIDAR concernant l’échange et la restitution de pièces philatéliques.
Crustin cite également Maurice SCHEERLINCK. Si bien qu’en deux phrases
courtes, trois géants des timbres classiques de la philatélie belge sont cités.
Et que dire de la tirade : “Et le rouge en or ? Pour quand est ce” (sic).
Explication avec l’illustration jointe. Exceptionnel
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