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Page 4 I Talant Magazine I N° 34 - septembre 2013 I talant.fr
C O U R R I E R D E S L E C T E U R S
« Nous vous demandons de donner l’autorisation de tuer les
pigeons installés à Talant. Depuis octobre, les appartements
situés au 13 rue de Gimbsheim (…) ont un souci : tout est
recouvert d’excréments de pigeons. Nous ne supportons plus
de vivre avec les fenêtres fermées par mesure d’hygiène.
B. J. / G. S. »
En effet, l’immeuble signalé est très sale : le bailleur a accepté
de nettoyer la façade, mais elle sera de nouveau souillée si des
individus continuent à attirer les pigeons.
Éliminer les volatiles ne changera
pas grand-chose : il en viendrait
d’autres d’ailleurs. Il faut en
revanche décourager les compor -
tements, comme répandre du pain
et des graines à la volée,
ou laisser de la nourriture pour
attirer les animaux sauvages
(chats, pigeons, colombes, rats, etc.)
Nourrir les pigeons favorise la
survie des individus malades et
provoque des nuisances graves
pour les habitants.
Les déjections créent un trouble
anormal, polluent l’environ nement
et nécessitent un entretien des
façades dont tous les habitants
supportent le coût.
Le nourrissage des pigeons doit
donc cesser.
En l’espèce, le règlement sanitaire
départemental ne laisse planer
aucun doute : disposer de la nourri ture « pour les animaux
sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons »
est interdit et constitue une infraction passible de 450 euros
d’amende.
Dans une approche citoyenne de la propreté des espaces
communs, il faut veiller au respect de ces dispositions afin d’éviter
des mesures radicales (verbalisation des contrevenants, destruction
des oiseaux) que la mairie ne craindra pas de prendre si nécessaire.
Il est certain que la responsabilité des personnes qui nourrissent les
animaux sauvages serait engagée en cas d’incident.
C’est valable pour les pigeons et les
chats, mais aussi pour les rats
si les ordures sont mal emballées.
Il faut donc enfermer les déchets
dans des sacs correctement scellés,
que les conteneurs et les locaux à
poubelles soient clos.
L’hiver dernier, pas très loin de la
rue de Gimbsheim, des sangliers
ont été chassés près des maisons.
Là encore, ce sont les restes de
nourriture abandonnés au fond
des jardins qui les ont attirés.
En ville comme en forêt et de façon
générale, il n’existe qu’une seule
bonne attitude à adopter face à
la vie sauvage : la laisser en paix ;
ni nourrissage ni persécution.
Les déjections nécessitent un entretien
des façades dont tous les habitants
supportent le coût
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