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de nouvelles datations pour le groupe de Bertheaume

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Stéphane BLANCHET, Olivier KAYSER, Grégor MARCHAND et Estel<strong>le</strong> YVEN<br />

Tabl. 1 – Liste <strong>de</strong>s sites attribuab<strong>le</strong>s au <strong>groupe</strong> <strong>de</strong> <strong>Bertheaume</strong> et nature <strong>de</strong> l’exploitation archéologique.<br />

LE BILOU AU CONQUET<br />

Le site du Bilou, sur la commune du Conquet, se<br />

trouve en arrière d’un front <strong>de</strong> falaise, aux abords <strong>de</strong> la<br />

tête d’un petit vallon, à une altitu<strong>de</strong> comprise entre 25 et<br />

29 m. Le substrat géologique est constitué <strong>de</strong> granodiorite.<br />

Le gisement fut repéré par A. Cu<strong>de</strong>nnec qui y recueillit<br />

plus <strong>de</strong> trente kilos <strong>de</strong> si<strong>le</strong>x taillés. Le sty<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />

débitage ainsi que quelques armatures permirent à M. Le<br />

Goffic, archéologue départemental du Finistère, <strong>de</strong> subodorer<br />

la présence d’un établissement mésolithique <strong>de</strong> type<br />

<strong>Bertheaume</strong>, avec la présence <strong>de</strong> petits trapèzes et aussi<br />

d’éléments néolithiques tels que <strong>de</strong>s instruments en fibrolite.<br />

Dès lors celui-ci proposa une protection du site, ce<br />

qui amena <strong>le</strong> service régional <strong>de</strong> l’Archéologie <strong>de</strong> Bretagne<br />

à prescrire une intervention archéologique en amont<br />

<strong>de</strong> la création d’un lotissement sur <strong>le</strong> gisement.<br />

L’intervention archéologique et l’étu<strong>de</strong> ont été réalisées<br />

en mai et juin 1999 par S. Blanchet et O. Kayser.<br />

Une prospection <strong>de</strong> surface préliminaire a été mise en<br />

place afin d’évaluer l’extension du gisement et <strong>de</strong> reconnaître<br />

d’éventuel<strong>le</strong>s concentrations <strong>de</strong> mobilier. À<br />

l’issue <strong>de</strong> cette phase <strong>de</strong> prospection, <strong>de</strong>ux sondages<br />

ont dans un premier temps été réalisés manuel<strong>le</strong>ment<br />

et par passes artificiel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> 0,15 m d’épaisseur. Seul<br />

un <strong>de</strong>mi-mètre carré (à partir <strong>de</strong> 0,15 m avant la surface<br />

du soc<strong>le</strong>) a été intégra<strong>le</strong>ment pré<strong>le</strong>vé et tamisé à l’eau.<br />

Ces sondages <strong>de</strong> 2 m 2 ont été entrepris jusqu’au soc<strong>le</strong><br />

rocheux afin <strong>de</strong> déterminer l’épaisseur <strong>de</strong>s niveaux<br />

superficiels et <strong>de</strong> reconnaître l’existence éventuel<strong>le</strong><br />

d’un niveau mésolithique en place. Il est apparu qu’un<br />

horizon mésolithique non remanié était scellé par <strong>de</strong>s<br />

niveaux superficiels (couche <strong>de</strong> labour + colluvions)<br />

dont la puissance variait entre 40 et 75 centimètres.<br />

Les niveaux superficiels présentent du mobilier<br />

Bul<strong>le</strong>tin <strong>de</strong> la Société préhistorique française 2006, tome 103, n o 3, p. 507-517

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