Septembre 2011 - cas-la-dole

Editorial
Alors ne serait-il pas logique de viser une taille maximale, par exemple en
fusionnant les sections, pour maximiser les économies d’échelle Je ne
crois pas. Il faut voir le nombre de bénévoles non seulement en proportion
au travail à effectuer, mais aussi par rapport à différents facteurs « soft ».
Le fait de travailler dans une organisation, et non seulement bénéficier de
ses services, nous y lie fortement – et pour une organisation associative,
c’est l’alpha et l’oméga de son existence. Si les membres sont appelés à
prendre des décisions, ils le feront en connaissance de cause. Et d’un point
de vue pragmatique, les bénévoles acceptent plus facilement un poste de
responsabilité s’ils savent que la relève sera prête quand ils en auront assez.
Ce qui n’est pas toujours le cas dans les grandes sections.
Dans tout cela, je n’ai considéré que le point de vue de l’organisation. Mais
je négligerais mon travail si je ne prenais pas cette opportunité pour une
petite pub : oui, le bénévolat est aussi bénéfique pour les bénévoles ! À
moins que vous soyez totalement antisocial, et n’appréciez pas le sens d’un
accomplissement coopératif, ou de connaître votre compagnon de cordée
autrement que par la couleur de ses pantalons. Alors voilà : sachez qu’il y a
au moins 172 façons de vous impliquer dans notre club – et pour la grande
majorité, il n’est pas nécessaire d’être un alpiniste chevronné !
Philippe
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