Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE - Réussir sa Véranda

Quel
À
peine avez-vous décidé que votre véranda
serait, ou non, une véritable pièce
à vivre que se pose une première question.
L’unité ou la rupture ? Doit-elle épouser le
style de la maison ou s’en écarter résolument ?
En prolonger l’architecture contemporaine,
traditionnelle ou avant-gardiste, ou bien marquer
un changement délibéré, peut-être annonciateur
d’un nouveau mode de vie ?
Remplissage
de toiture ?
Répondre à la question, c’est déjà privilégier
un certain type de toiture... Orientation que
l’on validera si les promesses de confort
sont à la hauteur des exigences, à un prix
compatible avec le budget prévu. Car, si toutes
les solutions de toiture se rencontrent partout
dans l’ Hexagone, toutes n’ont pas, tant s’en
faut, la même aptitude à rendre lumineuse la
véranda -sa qualité première-, à off rir un égal
confort en été et en hiver, à nous soustraire au
bruit de la pluie, même si toutes proposent des
alternatives à l‘isolation renforcée. Là comme
ailleurs, le fameux rapport performance/ prix
fera la diff érence.
Mixte
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p. 20
p. 35
Opaque
Verre
Traditionnel
Translucide
p. 15
p. 31
p. 53

Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
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www.veranco.com
Traditionnel :
l'embarras du choix
Si elle traduit assurément moins que les autres l’esprit de la
véranda, la toiture traditionnelle confère à cette dernière
une personnalité à part, en reprenant les matériaux, l’architecture
et le style de l’ensemble de la construction.
Pour autant, le plafond, porteur ou non de la toiture, peut faire
appel à divers matériaux, dont il existe des versions composites
qui répondent chacune à des critères de résistance mécanique,
d’isolation, d’étanchéité, de légèreté, de facilité de pose et, bien
sûr, d’esthétique.
Alors que les uns choisiront une face visible en placoplâtre,
d’autres préfèreront le revêtement stratifi é, tandis que les inconditionnels
du bois s’orienteront vers d’autres panneaux qui, revêtus
d’épicéa par exemple, cachent aujourd’hui des performances remarquables
sous les traits d’une toiture traditionnelle.
Conjuguées aux performances du vitrage des façades, les performances
de ces toitures high-tech apportent tout le confort souhaitable
à ceux qui voient dans la véranda une pièce à vivre au sens
plein du terme. Ce qui n’empêchera pas d’aménager, si besoin
est, un puits de lumière pour accroître la luminosité de la pièce.
a
Top Traditionnel ardoise de chez
Stadur
Photo et réalisation : © Fabien Delairon - Gérard Leymarie

a
Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
Toiture traditionnelle avec sous-face en bois, qui souligne la charpente.
Car les meilleurs systèmes prévoient en effet une adaptation aisée
aux architectures et aux confi gurations diverses.
C’est de ce type de matériaux dont il est question ici, libre à chacun
de mobiliser le minimum de corps de métier, en adoptant le
concept le plus pratique pour concrétiser son rêve de véranda.
De la longue liste des fabricants de matériaux - avec système d’assemblage
plus ou moins élaboré -, on retiendra quatre noms,
Knauf, Eternit, Unilin et Simonin. Le premier en raison de la diversité
des matériaux fabriqués (polystyrène expansé, plaques de
plâtre, fi bre de verre, etc.) qui donnent lieu à une grande variété
de produits composites destinés aux toitures (panneaux porteurs
isolants), ou aux plafonds (démontables ou non). Plafonds dont
la surface est fi nie ou simplement apprêtée. Ces panneaux répondent
aux exigences les plus diverses en matière d’isolation thermique
et acoustique, d’étanchéité ou de contraintes budgétaires.
Autre fabricant de renom, Eternit s’est notamment imposé avec
Soutuisol, un panneau «trois en un», système performant et économique
qui assure à la fois l’étanchéité, l’isolation de la toiture
et le plafond « prêt à fi nir ». C’est-à-dire une plaque fi bre-ciment
avec âme isolante, dotée d’une plaque de plâtre dont la surface
lisse n’attend plus que le rouleau du peintre. Un système peu
coûteux, dont l’étanchéité latérale des panneaux est assurée par
simple emboîtement des âmes isolantes, complété par une bande
adhésive d’étanchéité. Détail non négligeable : Soutuisol permet
l’utilisation de tuiles anciennes ou de tuiles de récupération. Trois
épaisseurs d’isolants (en polyuréthane) de 110, 140 ou 170 mm,
permettent par ailleurs de s’affranchir de toutes les contraintes
d’isolation thermique et phonique.
Quant à Unilin, ce spécialiste propose un large éventail de panneaux
isolants prêts à la pose, disponibles en deux gammes, Rexotoit
et Rexokal. L’une et l’autre offrent aussi une alternative économique,
avec une fi nition de qualité et un système de pose rapide.
À base de particules de bois hydrofuge, ces panneaux, avec âme
Photo et réalisation : © REV
Page de droite : Toiture traditionnelle
avec sous-face en plâtre et luminaires
encastrés dans le plafond.
isolante de 80 à 140 mm d’épaisseur, peuvent être choisis soit avec
une face « mélaminé bois strié » ou « laqué blanc », soit avec une
fi nition décor à choisir dans une vaste palette, soit encore, avec
une face pré-peinte comme dans les cas précédents.
Mieux vaudra donc s’orienter vers un spécialiste dont le système
offrira toute la souplesse nécessaire. Sage précaution qui permettra
d’éviter les problèmes de tous ordres pendant le chantier. On
n’omettra pas non plus, s’agissant de panneaux composites en
bois, de s’entourer des meilleures garanties relatives à la nature
des matériaux entrant dans leur composition.
Quid de la solution bois proposée par Simonin ? Les performances
mécaniques, d’isolation et d’étanchéité de ces panneaux permettent
d’alléger considérablement les toitures et de réduire au strict minimum
le coût de la structure ainsi que la hauteur sous couverture, sans
pour autant pénaliser le confort thermique et acoustique. Ceux de ce
fabricant-concepteur de systèmes, l’un des premiers de l’Hexagone
dans la spécialité, répondent à cette exigence en se pliant aux contraintes
architecturales et aux styles les plus divers. Sous la marque
Sapisol est en effet proposé un système de panneaux isolants, revêtus
de bois, qui permettent la réalisation sur-mesure de toutes sortes de
toitures. Ils sont composés d’une âme en polystyrène expansé, prise
en sandwich entre deux planches d’épicéa, dont la face visible est livrée
dans la fi nition adéquate. Une fois assemblés, ils procurent une
isolation continue et parfaitement étanche à l’air.
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Photo et réalisation : © Delairon - Gérard Leymarie

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Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
Ci-contre : reprise des matériaux
de toiture de la maison avec intégration
de puit de lumière.
En bas : tout le savoir-faire de
l'artisan est exposé dans cette
réalisation dont toute lassitude
sera absente.
D’abord étuvés, puis séchés, ces panneaux sont assemblés sous
une presse haute pression et sortent d’usine parfaitement sains.
Même en environnement humide, le bois n’exigera, le plus souvent,
aucun traitement complémentaire. De même pour les environnements
plus particulièrement exposés aux termites, ce qui ne
dispense nullement d’une certaine vigilance.
Les panneaux Sapisol sont livrés à la mesure, et repérés pour une
pose facile, ainsi que les autres composants de la toiture, à commencer
par les madriers, ultralégers, réalisés dans la même technologie
: à peine 34 kilos pour un modèle de S 160 de 7 m de
long. Malgré leur extrême légèreté, ces panneaux supportent sans
danger le poids d’un homme.
D’une largeur utile fi xe de 205 mm, et disponibles en plusieurs
épaisseurs, échelonnées de 86 à 200 mm (avec deux planches
d’épicéa de 20 ou 27 mm), les panneaux Sapisol taillés à longueur,
permettent un assemblage rapide et sans souci, grâce aux coupes
d’équerre, aux coupes d’angle et aux autres dispositifs de taillage,
exécutés avec précision par les machines à commande numérique
du fabricant.
Ces panneaux bois/isolant/bois se distinguent par une isolation
thermique encore meilleure que celle des complexes traditionnels
à base de laine de verre, en procurant une isolation acoustique
tout à fait comparable.
Les mêmes panneaux seront utilisés dans des toitures ventilées ou
non, avec les compléments d’isolation et d’étanchéité propres à
chaque type de couverture : tuiles plates ou tuiles creuses, couvertures
métalliques en inox, cuivre ou zinc, bacs acier, voire même
couverture végétale…
Dans le cas d’une toiture ventilée, normalement protégée, une
simple sur sous-couche d’étanchéité (en Tyvex ou équivalent) est
prévue entre le panneau isolant et la structure porteuse : contrelattes
et lattes pour une couverture en tuiles, contre-lattes et voliges
pour une couverture en zinc, ou bien lattes et lambris pour
une couverture en bac acier.
Souhaite-t-on une isolation acoustique renforcée ? Il suffi ra, pour
y parvenir, d’utiliser en lieu et place de la sous-couche un panneau
phonique en fi bre de 18 mm d’épaisseur, qui renforcera de surcroît
l’isolation thermique de l’ensemble.
Quant aux toitures non ventilées, couvertures métalliques, bitumineuses
ou végétales, plusieurs solutions minimalistes sont également
proposées, mettant en jeu la sous-couche Tyvex (posée ou clouée)
et/ou une membrane d’étanchéité spécifi que, ou bien encore une
plaque fi ltrante de drainage dans le cas d’un tapis végétal.
Pas d’inquiétude pour les fi nitions : depuis les faîtages dans l’épaisseur
des panneaux, depuis les arêtiers et les noues jusqu’aux joues
de lucarne, en passant par les bandeaux supports de chêneau et
les bordures de toitures plates, les moindres détails sont prévus
pour avancer vite et bien.
Photos et réalisation : © REV
Photos et réalisation : © REV
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Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
Panneaux opaques
Communément appelés panneaux opaques ou panneaux sandwich, ces panneaux sont formés
d’une âme isolante prise entre deux plaques, dont l’une, du côté intérieur de la véranda
pourra être choisie parmi la plus grande variété de matériaux et de fi nitions : aluminium
laqué ou non, etc.
Légers, résistants, dotés d’une bonne isolation thermique, les panneaux opaques sont généralement
proposés avec un système de montage approprié au type de toiture concerné, autoportant ou parclosé.
Lequel garantit bonne tenue et étanchéité dans le temps. Autorisant une mise en œuvre rapide
et sans souci, ces systèmes sont aussi relativement économiques, et présentent un rapport performances/prix
séduisant.
Pour toutes ces qualités, le panneau sandwich accompagne de manière quasi-systématique l’offre des
vérandalistes. Et cela, depuis plus de 20 ans, ce qui vaut au panneau opaque de se tailler la part du lion
dans l’Hexagone, avec 40% du marché de la toiture de véranda, toutes technologies confondues.
La technologie du panneau opaque est parvenue à quasi-maturité, ce qui n’empêche pas la recherche
de se poursuivre. Mais, compte tenu des volumes de production en cause, la mise sur le marché de
produits novateurs se fait avec prudence. Aussi, pas de nouveau composant, pas de nouveau produit
sans un maximum de garanties, à commencer par l’Avis Technique du CSTB*, parfois complété par
des tests de vieillissement accéléré, etc. Autant de précautions qui, s’ajoutant à la capacité des entreprises
à répondre de manière satisfaisante à toute problématique éventuelle, donnent tout son sens à
l’incontournable garantie décennale.
Les conseils du vérandaliste dans le choix des matériaux et des systèmes ne seront pas inutiles. Car le
panneau sandwich peut cacher, pour une même technologie, des performances très inégales d’un fabricant
à l’autre, voire des surprises qui n’apparaissent qu’après la pose, tel l’effet bilame de courbure
de certains panneaux sandwich exposés à une température élevée.
L’un des ténors en matière de panneaux opaques, Advantop, s’est illustré en lançant la famille de panneaux
ThermoTop, terme aujourd’hui générique qui désigne un panneau sandwich prêt à la pose,
composé d’une âme isolante en polystyrène extrudé, et de deux lames d’aluminium traitées.
ThermoTop compte de nombreux panneaux qui offrent un large choix de performances, qu’il s’agisse
de produits plats ou de produits architecturaux, les uns et les autres possédant un système de pose
optimisé. Conciliant tenue mécanique et tenue à la température, les panneaux Advantop fi gurent
parmi les meilleurs en termes d’isolation thermique et phonique. Le choix minutieux des composants
et de la technique d’assemblage explique ces qualités unanimement reconnues.
La face visible de l’intérieur sera mate ou laquée dans une couleur claire, renvoyant jusqu’à 86% de la
lumière incidente. L’autre face prendra les aspects et les formes les plus variées selon le choix opéré :
toit standard ou toit architectural avec la famille Thermo Tuile (surface ondulée pouvant également
recevoir une couverture de tuiles canal) ou Thermo Top Ardoise, sans oublier d’autres modèles prévus
pour une couverture de tuiles plates.
Au plan des performances comme au plan esthétique et économique, le panneau opaque réunit presque
tous les atouts. Peut-on aller plus loin ? Oui, répond-on chez AdvanTop, qui oriente sa recherche
dans trois directions : le mariage du panneau opaque avec d’autres types de panneaux apportant
la lumière, l’intégration encore plus poussée des styles régionaux dans les produits architecturaux,
enfi n, une augmentation des longueurs des structures autoportantes pour s’adapter aux espaces les
plus grands. A suivre.
* CSTB
Photos : © Stadur
20 21

Ci-contre : splendide harmonisation
entre une toiture opaque, des profi -
lés aluminium laqués, et la pierre.
Proposés par la société Isotoit, les panneaux sandwich Isosta se
distinguent par une fi nition de qualité et un souci affi ché de rendre
le plus clair et lumineux possible un plafond ici opaque par
défi nition. Plus que de panneaux, il s’agit d’un système complet
de toiture - autoportant ou avec parclose – dont la composition
standard, (aluminium/polystyrène extrudé/aluminium) ajoute à
l’esthétique et à la simplicité d’assemblage d’incontestables qualités
d’isolation et d’étanchéité.
Les panneaux Isotoit sont disponibles avec différentes épaisseurs
(de 16 à 85 mm) d’isolant, selon que la structure est autoporteuse
ou non, et que la version est du type standard (AST) ou avec isolation
renforcée (AST Confort).
Une large gamme de profi lés, d’aluminium, de PVC ou de caoutchouc
permet d’effectuer un assemblage à plat ou en victorienne,
et de réaliser tout type de montage (en faîtière, sablière ou en
rive latérale) tout en préservant l’étanchéité de l’ensemble, grâce,
notamment, à une bonne intégration du facteur dilatation dans
le concept du système.
Quelques chiffres permettront d’apprécier les performances
des panneaux Isotoit. Dans sa version AST Confort, un panneau
de 55 mm d’épaisseur ne dépasse pas 9,9 kilos au m2, offre un
coeffi cient de transmission thermique (U) de 0,49 (inférieur
de moitié aux meilleurs vitrages) et un excellent comportement
aux bruits d’impact : 62 dB, soit 10 dB d’écart avec celui des
panneaux de base.
Le côté intérieur sera blanc lisse, blanc stucco ou blanc rainuré,
réfl échissant 80% de la lumière reçue. Quant à l’autre face, le
choix sera donné entre cinq fi nitions (Blanc, Gris, Tuile, Provence
et Estérel à l’aspect moucheté), toutes protégées par un fi lm adhésif
anti-UV.
Aux amoureux de la lumière, Isotoit ne fait pas que proposer la
brillance de ses panneaux, ni même la faculté d’installer facilement
un éventuel puits de lumière. Avec le système Warmlux,
la société offre une option d’une lumineuse simplicité…Partant
de panneaux isolants pré-équipés en conséquence, et d’un kit
de composants pré-assemblés, quelques instants suffi ront pour
fi xer en applique sur la face intérieure des panneaux, une ou
plusieurs barrettes métalliques porte-spot. Des « poutrelles » discrètes
et élégantes prévues pour l’encastrement des spots extraplats
de 20 W. Que la lumière soit, jour et nuit, été comme hiver.
Et la lumière fuse !
Service Isotherm Pisano, autre spécialiste du panneau opaque,
préconise deux technologies développées autour d’un même isolant
polystyrène, et une troisième technologie, celle-là à base de
kraft à nid d’abeilles. Une approche résolument nouvelle pour un
matériau de toiture. Chacune des trois technologies est déclinée
en version autoportante ou parclosée, avec isolation thermique
simple, et isolation acoustique, renforcée ou non.
Photos et réalisation : © Profi l Systèmes et Lumispace Photos et réalisation : © Profi l Systèmes
Page de droite : une toiture opaque permettant de mettre l'accent sur la
beauté de la campagne environnante.
Nous en retiendrons deux : Best Top et Best Roof. La première
utilise un panneau sandwich à polystyrène expansé, recompacté
à 50% dans l’épaisseur (40 kilos au m3), panneau qui ajoute à de
remarquables performances d’isolation thermique et acoustique,
une forte réduction de « l’effet bilame » entre les deux tôles d’aluminium
laqué. Effet qui tend à créer une fl èche plus ou moins prononcée
selon la différence de dilatation entre les deux faces d’un
même panneau, dilatation elle-même tributaire de la différence
de température entre elles.
Remplacez le polystyrène par une âme kraft à nid d’abeilles et
vous obtiendrez un panneau entièrement original, déjà bien connu
sous le nom de Best-Roof. « Du kraft pour une toiture ? Vous
n’y pensez pas ! »protesteront les inconditionnels du polystyrène.
Mais si ! Car la formule proposée cumule nombre d’avantages.
Née dans une optique d’économie d’énergie, la technologie kraft
a déjà été utilisée avec succès en aéronautique. Réputé pour son
extrême légèreté, ce matériau résiste étonnamment aux variations
brutales d’humidité comme de température, et apporte un confort
acoustique excellent, avec ici une performance de 23 à 29 dB
suivant les modèles. Performance remarquable, même si l’isolation
thermique propre à ce type de matériau ne compte pas parmi
les meilleures. Un habillage des chants permet par ailleurs de garantir
à vie la gamme Best-Roof contre l’air, la poussière et l’eau.
Proposés en une seule couleur, blanche (avec 80% de réfl exion,
pour la face intérieure), ces panneaux d’un nouveau genre offrent
le choix entre 3 coloris pour la face extérieure : blanc, ardoise et
tuile. Dernier détail pratique : les panneaux Best Roof restent interchangeables
à tout moment sans démontage de la toiture.
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Spécialiste du panneau sandwich, Stadur apporte au concepteur
de véranda un éventail complet de solutions, tant au niveau de la
toiture que des autres parties qui la composent : murets, soubassements
et même panneaux de sol prêts à carreler.
La richesse de la panoplie se retrouve au niveau du système de
toiture, qui permet de faire face aux différents types de toitures
autoporteuses ou non, et de styles, en offrant, ici encore, des réponses
standard aux demandes d’isolation thermique ou acoustique
renforcée mettant en jeu divers types d’isolants.
Toiture traditionnelle ? Top Tradi répond avec une face intérieure,
laquée brillante (80% de réfl exion), l’autre, extérieure, étant
profi lée pour recevoir tuiles, ardoises ou shingle, ou imiter ces
différents types de couverture.
Sa recherche continue de fi nitions en harmonie avec le cadre environnant
a poussé Stadur à améliorer et diversifi er les décors de la
face intérieure. Exemple : la famille Top Décor qui propose une «
fi nition bois » de bonne facture, obtenue par collage à froid sur le
support aluminium d’une feuille mince de Renolit ou de stratifi é.
Quant à l’isolation acoustique renforcée, elle fait l’objet d’une
autre famille,Top Phon, qui intègre dans le panneau sandwich un
tapis de caoutchouc. Matériau lourd qui amortit dans des proportions
spectaculaires, le martèlement de la pluie ou de la grêle sur
les panneaux signés Stadur.
Le sur-mesure à vos dimensions
VÉRANDAS ALU ET BOIS, PERGOLAS, KIOSQUES, STORES INTÉRIEURS ET EXTÉRIEURS, FENÊTRES ET PORTES PVC, ALU, VOLETS ROULANTS...
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Vérandas et Fenêtres de France
7, rue Sabatier - BP 65 - 91104 Corbeil-Essonnes Cedex
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Page de droite : terrasse en plein
cœur de la Côte d'Azur, où se
jouent les parties de billard ;
été comme hiver, la température
reste constante.
Photos : © Stadur
Pour connaître le concessionnaire le plus proche
de chez vous, un seul numéro :
01 60 90 13 20
24 25
Photos et réalisation : © MSA-Schüco - Mougins

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Bel il en fer
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Translucides :
oui, mais jusqu'à un certain point
Il est déjà loin le temps des premières couvertures translucides.
Léger, résistant, cintrable et facile à travailler, le polycarbonate
s’est rapidement détaché du peloton des premiers matériaux de
synthèse en concurrence. Et a trouvé ses premières applications résidentielles
dans les années 70, avec les panneaux multicouches, dont
la structure alvéolaire - à cellules d’air emprisonné - devait améliorer
les qualités d’isolation thermique. D’où un usage prudent, principalement
circonscrit aux latitudes ou expositions les moins ensoleillées,
en évitant aussi, à l’inverse, les froids rigoureux.
Aussi, lorsque faute de performances suffi santes, on renonçait à la
toiture polycarbonate complète, du moins pouvait-on créer des puits
de lumière après s’être replié sur une toiture opaque, traditionnelle
ou non.
Mais, le polycarbonate n’a toujours pas dit son dernier mot. Si, malgré
quelques progrès, l’isolation phonique reste toujours le talon d’Achille
de ce matériau, des avancées signifi catives ont été faites ces dernières
années sur la plupart des fronts techniques (indice de protection solaire,
facteur solaire, modulation de la transmission lumineuse, etc).
Améliorations qui mettent désormais les polycarbonates high-tech à
faible distance des autres technologies, en conservant leurs premières
armes de séduction : la légèreté, une désarmante facilité d’installation,
la luminosité et un coût généralement très compétitif.
Si la légèreté de la toiture demeure pour vous un atout primordial, si
elle permet de minimiser la structure porteuse, sachez que certains
panneaux de polycarbonate battent aujourd’hui des records dans
la recherche du meilleur compromis entre poids plume et isolation
thermique.
Tel est le cas de Kaisersberg, dont la gamme Akyver Sun Type,
disponible en plusieurs versions standard ou solaires, s’est enrichie
de la ligne Seven, un polycarbonate alvéolaire 7 parois (6
couches) qui, avec une épaisseur totale de 16 mm seulement (soit
2,6 kilos au m 2 ) présente un indice de protection thermique U
de 1,73, proche du coeffi cient des plaques standard de 32 mm
d’épaisseur. Un panneau, rigide mais cintrable, qui trouve des
applications comme puits de lumière, ou même comme toiture
complète dans les régions où l’effet de serre n’est pas à redouter,
lorsque l’on sait aussi s’accommoder du tambourinement de la
pluie sur le polycarbonate. Témoin : l’Angleterre devenue incontestablement
le plus gros consommateur européen de panneaux
polycarbonate pour toitures de véranda.
Veut-on limiter au maximum l’effet de serre ? Le choix s’orientera
vers la nouvelle plaque Confort Plus, dont la couche extérieure, co-extrudée,
intègre de fi nes particules d’aluminium, en même temps que
l’indispensable protection contre le rayonnement ultraviolet, l’ennemi
héréditaire du polycarbonate dont il accélère le vieillissement.
Le principe adopté permet ainsi d’obtenir une bonne réfl exion de la
chaleur extérieure comme intérieure et de préserver l’intégrité des
performances dans le temps, comme en attestent les essais de simulation
de vieillissement pratiqués sur le nouveau matériau.
De même ont été conduits des tests de résistance sur les mêmes
panneaux soumis à une pluie de grêle d’une certaine importance
(5,6 joules*). Les plaques de polycarbonate résistent vaillamment à
ces épreuves répétées. Seuls, de violents orages de grêlons endommageraient
la couche supérieure. Dans tous les cas, les personnes et
les biens seraient à l’abri de tout risque, même si le remplacement
de la plaque s’impose dans une telle circonstance.
Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
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31
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Ci-dessus : à l'abris d'une toiture
translucide et d'un parasol, vous
pourrez vraiment l'apprécier en
mi-saison.
* Unité d’énergie équivalant au travail
d’une force de 1 newton, dont le point
d’application se déplace de 1 mètre dans
sa propre direction.
Photo et réalisation : © Vie & Véranda

Pionnier du panneau polycarbonate structuré, et leader mondial
dans la spécialité, Polygal offre un choix étendu de plaques multicouches
qui conjuguent des qualités appréciables pour la fabrication
de toitures de véranda : résistance mécanique optimale (quelles
que soient les dimensions), fl exibilité, facilité d’installation,
protection aux UV, retardateur de fl ammes, sans oublier diverses
options, à commencer par l’anti-condensation, parfois nécessaire
avec les structures alvéolaires. Ces atouts valent à la marque de
compter de nombreuses références dans l’univers de la véranda.
D’autant que ce spécialiste propose un large éventail de profi lés
de liaison interplaque, autoporteurs ou non, en aluminium ou en
matériau translucide, qui autorisent une pose rapide et sans souci,
en couverture plate comme cintrée.
Avec le lancement de Thermogal-Sky 40, nouvelle plaque à cinq
couches de 40 mm d’épaisseur, la prédisposition du polycarbonate
comme couverture de véranda fait un nouveau pas en avant grâce à
de nouvelles performances signifi catives. D’abord avec indice de protection
thermique de 1,1 w/m 2 /°C, voisin de la plupart des panneaux
opaques, et une transmission lumineuse de 71 % pour la version incolore,
et de 40 % pour la version teintée, Silhouette Gold, destinée aux
adeptes d’une lumière tamisée. Ensuite, en offrant des plaques d’une
longueur maximale de quatre mètres, sur un mètre de large.
Bref, une nouvelle famille qui étend le champ d’application du polycarbonate
alvéolaire à des espaces plus grands et, surtout, à des régions
plus ensoleillées que pour les autres familles de la même marque.
Même si la faible isolation phonique du polycarbonate reste un
handicap parfois décisif pour une toiture complète de véranda,
Thermogal-Sky 40 pourra toujours être avantageusement utilisé
comme puits de lumière dans une toiture opaque, en raison de ses
qualités thermiques et dimensionnelles.
Souhaitant améliorer au maximum l’isolation thermique des panneaux
à base de polycarbonate alvéolaire, certains spécialistes ont
imaginé des solutions originales qui associent à la structure alvéolaire
un matériau fortement isolant.
C’est le cas de DLP qui, partant de plaques à structure triangulaire,
propose des panneaux de 2 ou 4 couches, dont 1 ou 2 sont remplies,
de manière partielle et sélective, de microbilles de polystyrène ex-
Ci-contre : dans les années 80,
il se faisait en double-parois.
Aujourd'hui, il y en 8, et demain...
pansé (de 1 à 1,6 mm de diamètre) selon une technique qui stabilise
les performances dans le temps. Atout-maître de ces panneaux
baptisés Microbilles : l’élimination de 60 % du rayonnement infrarouge
incident. Si l’on ajoute une garantie «longue vie» du fi ltre ultraviolet
associé, la toiture ainsi réalisée offrira un certain confort,
à l’inverse des polycarbonates simples, qui exigent une protection
supplémentaire : store ou volet électrique, pour ne pas transformer
la véranda en fournaise l’été et en glacière l’hiver.
Cette technique iconoclaste donne lieu à deux types de plaques :
une plaque à 2 couches, de 16 mm d’épaisseur, et une plaque à 4
couches, de 32 mm.
Dans la version standard de 16 mm, les 2 couches sont complètement
remplies de microbilles, créant une isolation maximum
doublée d’une forte réduction de luminosité. En version Super
Light, seule la couche supérieure est remplie. D’où un panneau
plus lumineux (72 % de transparence), dont les performances
thermiques resteront toutefois supérieures à la plupart des polycarbonates
du marché.
Quant aux panneaux à 4 couches, trois modes de remplissage sont
proposés, qui offrent divers compromis entre isolation et luminosité.
Dans sa version Super Light, seule la couche supérieure de
8 mm, tournée vers l’extérieur de la véranda, bénéfi cie du remplissage,
apportant ainsi un complément d’isolation thermique à
un panneau très lumineux. Un peu moins lumineux, mais plus
isolant, sera la version Light, dont la couche supérieure et la couche
inférieure feront l’objet d’un remplissage. Enfi n, l’isolation
maximum sera obtenue avec les panneaux dont les 2 couches du
milieu sont pourvues de microbilles.
Comparer les performances d’un panneau Microbilles Super Light
de 16 mm avec, d’une part, un panneau de polycarbonate sans remplissage
de même épaisseur, d’autre part, un panneau rempli de 32
mm à 50 % de microbilles, permet de mieux apprécier les performances
et, le cas échéant, d’orienter son choix.
La version Super Light 16 mm offrira une transmission solaire de
12 %, une réfl exion solaire de 56 %, une transmission lumineuse de
32 % et un coeffi cient U de 1,9. Chiffres à comparer à 82 %, 21 %,
76 % et 2,4 pour la version sans remplissage, et à 3 %, 66 %, 15 % et
1 pour le panneau à demi remplissage de 32 mm d’épaisseur.
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Photos et réalisation : © Lucien Longueville
Le Verre :
le matériau noble par excellence
Pourquoi une véranda entièrement en verre ? Parce qu’elle
agrandit l’espace, qu’elle plonge ses occupants au coeur leur
environnement, qu’elle place le cadre de vie sous le signe
de la transparence, et la construction sous celui de l’élégance.
Mais qu’attend-on vraiment de sa véranda de verre ? Qu’elle soit
un salon d’hiver surtout fréquenté aux belles heures de la journée,
ou bien une nouvelle pièce à vivre, habitable les douze mois
de l’année ? De la réponse à cette question dépendra le choix des
doubles vitrages, de façade et de toiture, qui composent la véranda.
Vitrages que l’on complètera le plus souvent par un store ou un
volet roulant électrique. Choix qui dépendra de la région, de l’exposition,
de l’orientation, mais aussi de la ventilation prévue. Bien
adapté, il permettra de profi ter au maximum du soleil sans subir
des températures trop froides en hiver ou trop chaudes en été.
Produits hautement techniques, les vitrages ont vu leurs caractéristiques
s’améliorer de manière spectaculaire. Une course à la
performance qui porte sur de multiples facteurs : l’isolation thermique
et acoustique, la protection solaire, la sécurité et la facilité
d’entretien pour s’en tenir à l’essentiel. Aucun de ces paramètres
ne doit être négligé pour jouir pleinement de sa toiture en verre,
surtout si l’on veut rester dans un budget raisonnable.
Tenant compte de l’extrême diversité des environnements et des
attentes de la clientèle, l’industrie du verre a développé des vitrages
spécifi ques aux toitures, ou bien communs aux façades et
toitures.
Ces vitrages privilégient l’isolation thermique, le contrôle solaire
ou la transmission lumineuse en fonction des besoins avec, dans
la quasi-totalité des cas, des versions à isolation thermique et/ou
acoustique renforcée. Dans tous les cas, on retiendra un verre
feuilleté qui, lors de la chute d’objet sur la toiture, peut se fi ssurer
mais retiendra les bris de verre, protégeant ainsi les personnes et
les biens, comme la réglementation en fait l’obligation.
Trois champions de la toiture en verre font autorité, Interpane,
Pilkington et St-Gobain, avec des produits qui rivalisent de performances.
A ce trio de tête incontournable, ajoutons, un outsider,
Veralam, dont le double vitrage à lames intégrées rencontre également
un incontestable succès sur le marché.
Page de gauche : La fi nesse de
l'acier met en valeur la noblesse
du verre.
Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
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a
Photo : © Glaverbel

a
Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
Les principaux éléments rentrant dans la composition de verre
sont : la silice sous forme de sable, l’oxyde de sodium sous forme de
carbonate, les éléments alcalino-terreux sous forme de chaux ou
de dolomie. On y ajoute une quantité minimale de déchets de verre
recyclé, fi nement broyés. Ce mélange est acheminé dans un bassin en
brique réfractaire, il contient environ 2000 tonnes de verre en fusion
à température de 1550°C. Les protections des intervenants sont
dignes des meilleurs fi lms de science fi ction.
La fabrication du verre
Photos : ©Glaverbel Photos : ©Glaverbel
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Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
Isolation thermique
Parallèlement à la gamme Climaplus 45 de doubles vitrages
de façade à isolation thermique renforcée – capable d’arrêter
2 fois plus de chaleur directe du soleil en été en se montrant
3 fois plus isolante en hiver –, Saint-Gobain dédie aux toitures
de véranda la famille Cool-Lite, qui fi ltre la lumière pour offrir
un meilleur confort visuel et limiter les apports de chaleur. Il s’agit
de vitrages à basse émissivité, dont l’un des plus polyvalents, Cool-
Lite SKN 154, offre un bon coeffi cient d’isolation thermique (de
1,4, ou 1,1 selon que l’air ou l’argon compose la lame isolante de
16 mm). Bien que de réfl exion légèrement bleutée, ce vitrage ne
modifi e que très peu le rendu des couleurs extérieures.
Connue pour ses verres à hautes performances thermiques, Pilkington
a aussi développé une palette de verres de toitures offrant tous
les équilibres entre transmission lumineuse et facteur solaire. Passé
maître dans la réalisation de vitrages à couches tendres – des oxydes
métalliques invisibles, réfl ecteurs de chaleur, déposés sous vide lors
de la réalisation des vitrages –, Pilkington produit plusieurs vitrages
qui renvoient plus des trois quarts de la chaleur reçue.
Parmi les verres les plus appréciés de la marque, notons Suncool
Brilliant 50/25 (50% de transmission lumineuse, 25% de facteur
solaire et 1,1 pour l’indice de protection U), dont la réfl exion reste
neutre. Un verre bien adapté aux grandes surfaces vitrées où le
souci de protection solaire prédomine.
Autre spécialiste du vitrage de hautes performances, Interpane
se signale par trois gammes qui répondent à la variété des contraintes
climatiques de l’Hexagone : Ipasol Sky 50/26, Ipasol Blue
40/23 et Ipasol Shine 40/21, parfaitement adapté aux régions les
plus chaudes et les plus ensoleillées. Pour ce fabricant, la forte
atténuation lumineuse de la toiture ainsi que la réfl exion bleutée
du verre concourent à créer une atmosphère apaisante, de plus en
plus appréciée des propriétaires de véranda.
C’est aussi un trio gagnant de vitrages que propose Glaverbel,
champion du vitrage à couches minces, pour répondre aux besoins
de protection thermique contre le froid, contre la chaleur ou
les deux à la fois. Des verres cette fois laissés volontairement neutres
pour l’habitat, mais de couleur pour les bâtiments architecturaux.
Aux régions peu ensoleillées, sans risque de surchauffe, est
destinée une première famille de vitrages peu émissifs, sans contrôle
solaire. Les régions moyennement exposées au froid comme
à la chaleur seront, quant à elles, concernées par les vitrages de la
gamme Energy N ou ceux de la gamme Stopray à isolation plus
poussée. C’est aussi cette dernière gamme que Glaverbel destine
aux régions chaudes et ensoleillées, avec la version Stopray Safi r
(35% de facteur solaire) ou Stopray Carat (26%), qui rejette plus
des trois quarts de la chaleur incidente.
Et demain ? Une nouvelle réglementation thermique se prépare,
qui doit accélérer la mise au point de nouveaux produits verriers.
L’innovation devrait se concentrer sur un contrôle encore plus
poussé de la chaleur et de l’ensoleillement, l’économie d’énergie
– chauffage et climatisation – s’annonçant comme un enjeu décisif
pour les années à venir.
Auto-nettoyant
Page de droite : avec le niveau
de qualité actuel du verre, vous
pouvez laisser libre cours à vos
élans créatifs.
Si le vitrage ne s’altère pas, il demande un nettoyage dont la fréquence
varie fortement avec le type de toiture, la pente, l’exposition
et la situation et, bien sûr, avec les conditions climatiques.
D’une évidente nécessité pour les verres de façades, ce nettoyage est incontournable
pour le vitrage de toiture, même protégé par un store ou
un volet roulant. Le choix d’un vitrage «auto-nettoyant», pourra alors
s’avérer très utile, notamment pour les toitures diffi ciles d’accès.
Le principe mis en œuvre - le même chez tous les fabricants -,
consiste à déposer sur un verre clair un matériau minéral transparent,
à la fois photocatalytique et hydrofuge. En bref, une couche
qui, exposée à la lumière du jour, provoque la décomposition des
saletés, tout en augmentant l’affi nité de la surface à l’eau. De sorte
qu’en s’étalant sur le verre, la pluie (ou le jet d’eau) élimine sans
laisser de trace les résidus décomposés et les poussières minérales.
Pilkington, avec Activ Suncool, St-Gobain, avec Bioclean, proposent
ce type de vitrage «reposant», auquel on pourra demander
bien d’autres performances, thermiques et acoustiques. Résultat
garanti, même avec une faible pente de toiture.
38 39
Photos : © Interpane

a
Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
Isolation phonique
Proche d’une route à grand trafi c, d’une voie ferrée ou
d’un aéroport, le futur occupant de la véranda s’interroge.
Comment espérer échapper à la nuisance sonore ? Deux
solutions répondent à cette interrogation. La première consiste
à augmenter l’épaisseur du verre ou de la lame isolante d’air ou
d’argon, en choisissant, s’il le faut au passage, des verres d’épaisseurs
différentes afi n d’éviter l’entrée en résonance du double vitrage
à une certaine fréquence critique. La solution est effi cace,
mais vite limitée par les contraintes dimensionnelles et de poids
d’un châssis nécessairement renforcé pour la circonstance.
Le verre spécial acoustique est l’autre alternative. Grâce aux performances
d’atténuation acoustique qui sont les siennes, il apporte
un confort suffi sant dans l’immense majorité des cas, sans exiger
de menuiseries surdimensionnées.
Chez St-Gobain, le verre Stadip Silence intègre deux ou plusieurs
feuilles de verre, séparées par un fi lm PVB* acoustique. Résultat :
un gain de 2 à 5 dB par rapport à un vitrage de même épaisseur,
sans que la transparence générale ne soit altérée. Sans compter
l’élimination de tout risque de résonance. Une performance que
l’on pourra, si nécessaire, combiner à une isolation thermique
renforcée.
Des performances similaires peuvent être obtenues avec Stratophone
de Glaverbel (gain de 3 dB par rapport à un vitrage feuilleté
normal de même épaisseur). N’oublions pas non plus les vitrages
asymétriques à couches tendres d’Isopane (deux verres de 6 et
8,8 d’épaisseur, à remplissage d’argon de 14 mm), ou les vitrages
en verres laminés d’Optilam Phon également réputés pour leurs
hautes performances.
* Butyral de polyvinyle
Sécurité
Au-delà de la protection obligatoire offerte par le verre feuilleté, recherche-t-on une sécurité
maximum ? Une toiture capable de résister aux tentatives d’effraction, au poids d’un épais
manteau neigeux comme aux bourrasques d’un lieu très venté ? St-Gobain, l’un des rares spécialistes
en la matière, répond avec Stadip Protect, un vitrage feuilleté intégrant un intercalaire PVB
placé entre deux glaces claires.
De même, les doubles vitrages obéissent - comme les autres matériaux utilisés dans la véranda -, à certaines
obligations réglementaires en matière de protection incendie.
Mais il arrive qu’en milieu urbain, la véranda soit installée dans une cour bordée d’immeubles d’habitation.
D’où une exigence réglementaire encore plus contraignante. On trouvera, chez Pilkington par
exemple, tous les vitrages de hautes performances (pare-fl amme 30 ou 60 mm, ou coupe-feu, de 30 à 120
mm), nécessaires pour éviter la propagation du feu vers les étages supérieurs.
Illustrations : © Saint Gobain
Page de droite : un exemple-type
de toiture avec un fi lm PVB intégré
au double-vitrage.
40 41
Photo et réalisation : © Fabien Delairon - Gérard Leymarie

a
Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
Vitrages spécifi ques 2 en 1
Q
ui dit toiture en verre dit store, voire volet roulant, dans
la majorité des cas, afi n de se protéger des ardeurs du
soleil. Les deux solutions ont leurs avantages et leurs inconvénients.
Posé à l’intérieur, le store se montre d’une
effi cacité relative. A l’extérieur, il craint les intempéries et, selon le
système de commande, s’enroulera automatiquement pour éviter
un arrachage à la première bourrasque.
Quant au volet roulant, solution idéale en termes de protection
solaire et de sécurité, les occupants de la véranda ne connaissent
avec lui que deux états extrêmes : l’ombre sur les zones couvertes
et l’éclairement maximum ailleurs.
De ce constat est né le vitrage Veralam. Un store directement intégré
dans un double vitrage spécifi que. Un store à lames métalliques
réfl échissantes orientables, commandées électriquement,
qui permet de moduler à sa guise l’ensoleillement de la pièce, en
même temps que l’apport de chaleur incidente. Le soleil se fait-il
rare ? Les lames laissent pénétrer à fl ot la lumière dans la véranda.
Devient-il excessif ? Les lames d’aluminium pivotent, formant
un tapis opaque continu. La chaleur est repoussée et la lumière
ne rentre plus que des parois vitrées de la véranda. Une simple
pression sur un interrupteur, ou la touche d’une télécommande
permettra d’obtenir toute position intermédiaire adaptée à la situation
du moment. D’où un niveau de confort réglable en hiver
comme en été.
Deux versions sont ici proposées : une version standard et une version
à isolation thermique renforcée, l’épaisseur totale n’excédant
pas 46 mm pour ce double vitrage qui peut mesurer jusqu’à 0,8 m
de large sur 3 m de long.
La version à isolation thermique renforcée offre d’excellentes performances,
en position fermée comme en position ouverte (indice
de protection thermique U égal à 1, et facteur solaire G égal à 0,14
en position fermée, contre respectivement 1,3 et 0,50 en position
ouverte). La version standard présente, quant à elle, de moindres
performances (1,8 et 0,19 en position fermée, contre 2,7 et 0,7 en
position ouverte).
Quant à l’affaiblissement acoustique, le même quelle que soit la
position du store, il est de 37 dB en version thermique renforcée et
de 36 en standard. Des scores élevés qui expliquent le succès croissant
de ce type de vitrage sur toute la façade Atlantique et dans la
moitié nord du Pays. L’entretien réduit, la bonne résistance à l’air
salin, la tenue aux intempéries et la possibilité de profi ter du soleil
même par jour de grand vent en séduisent plus d’un.
Créé en 2002, le double vitrage Veralam tient ses promesses de
fi abilité. Pas plus coûteuse qu’un double vitrage à isolation renforcée,
agrémenté d’un store électrique, cette solution se révèle plus
économique par la suite, avec moins de chauffage et un entretien
symbolique. Mais ici, l’investissement total doit être entièrement
consenti dès le départ.
Quant aux autres techniques de modulation de la lumière, aucune
n’a encore atteint le stade de la fabrication de série, ou ne parvient
à un niveau de prix acceptable dans l’univers de la construction.
Exemple : les verres électrochromes, qui foncent à mesure que
l’intensité lumineuse augmente. Pour l’heure, on se contentera de
la protection offerte par le toit de la dernière Ferrari, réalisé dans
ce dernier matériau hautement sophistiqué.
CI-dessus : la technologie du
Véralam off re la transparence et
une protection solaire optimale.
Photo et réalisation : © Scintelle
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Mixtes
Savoir jouer la mixité des remplissages de toiture c'est, d'une
part, intégrer une toiture verre pour garder l'ensoleillement
dans la pièce juxtaposée à la véranda, et d'autre part, harmoniser
la nouvelle toiture à celle de la maison.
Autre cas de fi gure, pouvoir, dans les toitures rayonnantes, où la protection
solaire est diffi cilement réalisable, utiliser la toiture opaque et
intégrer la toiture verre face aux baies vitrées de votre habitation.
Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
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Ci-dessous : Une véranda ossature-bois,
avec un remplissage de
toiture mixte, traditionnel/verre.
Photos et réalisation : © Fabien Delairon - Gérard Leymarie

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Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
Photos et réalisation : © Vie & Véranda
Ci-contre : une véranda ossaturealuminium,
avec une toiture opaque,
et un vitrage Véralam
Ci-dessous : une structure aluminium
avec une toiture opaque et
translucide.
Page de droite, en haut : une ossature
mixte bois-aluminium, avec
une toiture traditionnelle jumelée
avec du verre.
Page de droite, en bas : une verrière
en acier, avec un remplissage mixte,
avec parties opaques et verre.
Photos et réalisation : © Fabien Delairon - Gérard Leymarie
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Photos et réalisation : © Scintelle
Photos et réalisation : © Bel il en Fer

Dossier QUEL REMPLISSAGE DE TOITURE ?
a RÉCAPITULATIF
En conclusion...
TYPES DE REMPLISSAGES
V
BUDGET
CONFORT THERMIQUE
ISOLATION PHONIQUE
ENTRETIEN
OPAQUE
TRANSLU-
CIDE
VERRE
TRADITIONNELS PANNEAUX TRANSLUCIDE THERMIQUE PHONIQUE AUTO-NETTOYANT 2 EN 1
Page 15 Page 20 Page 31 Page 38 Page 40 Page 38 Page 42
Pensez à le marier
avec le verre, et vous
aurez une pièce
lumineuse...
Ne laisse pas passer
la lumière, mais
possède un bon rapport
prix/isolation
Il a eu ses années de
gloire...
Actuellement
indispensable dans
l'option verre
À préconiser selon
l'urbanisation de
votre environnement
Ne vous évitera pas
le nettoyage, mais
espacera les périodes
de nettoyage
Aucun entretien de
votre protection
solaire, un luxe non
négligeable
ESPRIT VÉRANDA VV VV VVV VVVVV VVVVV VVVVV VVVVV
Quelremplissage
de toiture ?
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Photos et réalisation : © Interpane