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De même, le manque d’interactivité nous a également été reproché par certains. Pour<br />

Rewalk,les premières pistes de procédés interactifs que nous avons explorées ne nous ont pas<br />

paru concluantes, car superflues et inutiles à la narration et au propos.Nous avons donc choisi<br />

de ne pas en développer pour cette première version, même si une réflexion sur de nouvelles<br />

formes d’interactivités est en cours pour les prochains épisodes.<br />

Un objet de vulgarisationplus que de communication<br />

La mise en ligne de la première version de Rewalkle 1 er juin 2012, dépendait de l’embargo<br />

inhérent à la publication de l’article de l’équipe de recherche de Grégoire Courtine dans<br />

« Science » (31 mai 2012, 20h00).L’impact médiatique de cet article fut immédiat. Les<br />

journaux, télévisions et radios du monde entier relayèrent l’information (de la une du New<br />

York Times aux journaux télévisés de 20h des principales chaines de télévision françaises).<br />

Le premier juin 2012, des centaines de milliers d’internautes et des millions de téléspectateurs<br />

ont pu voir des images du webdocumentaire utilisées par le service de communication de<br />

L’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. En revanche, les connections « directes » au<br />

site Rewalk étaient beaucoup moins importantes.<br />

La tendance a commencé à s’inverser dans les jours et semaines suivantes. Le<br />

webdocumentaire a commencé à être référencé dans les moteurs de recherches. Le bouche à<br />

oreilles via les différents forums et réseaux sociaux a fonctionné. Un mois plus tard, le journal<br />

Libération choisit de diffuserRewalk. Fin juillet 2012, la fréquentation du<br />

webdocumentairesans atteindre les records obtenus par le webdocumentairePrison Valley ou<br />

Gaza/Sderot, se chiffrait à 10 000 visiteurs avec des temps moyens de visites proches de 8<br />

minutes et un taux de rebond sous les 40%, validant ainsi l’efficacité des choix de structure du<br />

webdocumentaire.En effet, les internautes « viennent » voir Rewalk et ne « tombent » pas par<br />

hasard sur le site. La majorité des visiteurs regardent plusieurs films et différentes pages du<br />

webdocumentaire.<br />

Rewalk est prévu pour s’inscrire dans la durée. Il intéresse les journalistes qui veulent faire<br />

des articles ou des émissions de fond, et est délaissé par les chroniqueurs. Ce<br />

webdocumentaire ne relate pas uniquement une découverte, il permet aux internautes de<br />

s’immerger dans un laboratoire de recherche, de « rencontrer » les acteurs de cette<br />

découverte, de partager leurs espoirs.Le webdocumentaireRewalkreprésente plus un « objet »<br />

de vulgarisation scientifique répondant à un nouveau concept qu’un « outil » de<br />

communication classique. Une étude d’impact par des étudiants de Master est en projet pour<br />

l’année 2012-2013.<br />

Même si le recul sur le webdocumentaire scientifique est encore insuffisant , il semble que ce<br />

concept soit particulièrement adapté pour raconter la science.<br />

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