Compte-rendu Réunion de la Maison de l'architecture LR 19 ...

Laurent Dufoix remercie messieurs Valade et Perotti pour leur accueil. Il s’agit
d’une deuxième réunion à Nîmes. Il constate la présence de nombreux
soutiens : la Ville tout d’abord, mais également les CAUE. M. Dufoix rappelle la volonté de la M’aLR
de travailler en complémentarité d’autres structures telles que les CAUE. Il se réjouit également de la
présence de M. Jacques Dreyfus, chef du SDAP 30 et de Mme Brigitte Chapelier, représentant
Nîmes Métropole, mais également membre de la M’aLR. Il propose de donner la parole à Mme Anne-
Marie Rames et Mme Bettina Célié afin que celles-ci nous présentent dans le détail, les activités
culturelles, pour lesquelles la M’aLR peut constituer une ressource solide.
b) Présentation des actions de la Ville d’Art et d’Histoire
Mme Bettina Célié, animatrice de l’architecture et du patrimoine, situe les actions menées à Nîmes et
dans le Gard. Les actions menées, conjointement avec la DRAC dans le cadre de la convention
« Ville d’art et d’histoire », sont la diffusion et la sensibilisation auprès du grand public, des touristes
et des jeunes publics. Elle insiste sur la nécessité de travailler ensemble. Elle soumet l’idée que le
public adulte est plus difficile à toucher concernant l’architecture contemporaine, que celle-ci a une
mauvaise image. Elle entend les propositions d’expositions itinérantes de la Maison de l’architecture,
mais souhaite définir un cadre dans lequel ces actions pourraient s’insérer.
Elle pose une question : comment être complémentaire sur la sensibilisation scolaire Les ateliers du
patrimoine regroupent aujourd’hui près de 6000 enfants par an. Il faut travailler sur des outils
communs, informer les enseignants sur le fonctionnement de chacun des acteurs.
Par ailleurs, Madame Célié regrette qu’il n’y ait plus vraiment d’événement-phare autour de
l’architecture contemporaine (suivant l’exemple de « Vivre les Villes ») et qu’il faudrait trouver une
manifestation spécifiquement dédiée à ce sujet, qui revienne périodiquement, comme les Journées
Européennes du Patrimoine.
Madame Anne-Marie Rames, directrice des affaires culturelles, ne pense pas que l’architecture
contemporaine soit dotée d’une mauvaise image mais plutôt d’une absence d’image. Les évènements
liés au contemporain manquent de lisibilité. Elle ajoute que des cycles de conférences sur ces
thématiques, fruits d’un partenariat par exemple entre la M’aLR, le CAUE et la Ville, seront intégrés
au CIAP, il ne sera pas question que de patrimoine.
Laurent Dufoix propose de rebondir sur ces éléments et d’intégrer les éléments de l’ordre du jour au
cours des échanges.
2) LES CROISEMENTS POSSIBLES ENTRE LES ACTIONS DE MAISON DE L’ARCHITECTURE
LR ET LES ACTIONS MENÉES SUR NÎMES PAR LES ACTEURS EN PRÉSENCE.
a) ART CONTEMPORAIN ET ARCHITECTURE CONTEMPORAINE
Nicolas Crégut évoque le paradoxe de la ville de Nîmes : la ville possède des monuments antiques,
patrimoniaux, ET des bâtiments contemporains, pourtant la communication est essentiellement axée
sur des thématiques patrimoniales. René Ventura donne l’assurance d’un terreau important dédié à
l’art contemporain sur Nîmes. Il serait bon de profiter de cet élan, qui fédère déjà un public depuis
plusieurs années. Il propose un dialogue entre architecture ancienne et art contemporain (à l’image
du « festival des architectures vives »). Nicolas Crégut pense qu’il serait bon de se renseigner auprès
de Mme Nourrigat pour éventuellement transposer le concept à Nîmes. René Ventura ajoute que
l’école des beaux-arts se régionalise et développe des projets, imaginés par les étudiants, se
rapprochant de plus en plus de l’architecture.
Laurent Dufoix renseigne les présents sur la parution récente dans un article du Monde, d’une action
nationale, intitulée « Imaginez maintenant », mettant en place des œuvres contemporaines dans des
édifices historiques. Cette opération se déroule dans 9 villes de France et correspond à une
enveloppe budgétaire délivrée par le Haut commissaire pour les Jeunes.