mars avril - Bibliothèque municipale de Lyon
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exposition<br />
1 er au 31 <strong>mars</strong><br />
Que sait-on en effet <strong>de</strong> l’intime <strong>de</strong>s relations entre père et fille ? Un silence règne sur la question, particulièrement<br />
au Maghreb, comme si tout était couvert par la horma, le respect, et réglé par la soumission.<br />
C’est pourquoi ces textes sont si précieux. […]<br />
Nourredine Saadi, extraits <strong>de</strong> la préface du livre Mon père.<br />
Bibliothèque du 2 e<br />
SAUDADE : CÉLÉBRATION NOSTALGIQUE<br />
Photographies <strong>de</strong> Jacques Elmalek<br />
“…Qui t’a montré<br />
Ce chemin lointain ?<br />
Ce chemin Pour Sao Tomé<br />
Sauda<strong>de</strong>, sauda<strong>de</strong><br />
De ma terre Sao Nicolau<br />
Si tu m’écris<br />
Je t’écrirai<br />
Si tu m’oublies<br />
Je t’oublierai<br />
Jusqu’au jour<br />
De ton retour…”<br />
Extrait <strong>de</strong> Soda<strong>de</strong> <strong>de</strong> Cesaria Evora<br />
Comme une réponse à Cesaria Evora, figure emblématique du Cap Vert, Jacques Elmalek présente une<br />
série <strong>de</strong> photographies réalisées aux cours <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux récents séjours dans l’archipel, quelques îlots volcaniques,<br />
oubliés, semés sur l’Atlantique au large <strong>de</strong> l’Afrique, face au Sénégal.<br />
Raconter, décrire importe peu.<br />
Reste l’écho, les traces <strong>de</strong> ces traversées à pied sur les terres, les passages d’une île à l’autre, les rencontres<br />
les plus banales aux plus insolites. Aussi ces photos ne sont là que pour montrer les contrastes <strong>de</strong>s îles, le<br />
métissage <strong>de</strong> ses habitants, l’émigration née <strong>de</strong> l’esclavage ou forcée par les difficultés à vivre sur place.<br />
Reste pour les Cap Verdiens la sauda<strong>de</strong>, ce sentiment <strong>de</strong> nostalgie qui s’empare <strong>de</strong> ceux qui partent ;<br />
sentiment aussi partagé par ceux qui restent, qui rêvent d’ailleurs possibles ou d’autrefois paradisiaques.<br />
jeudi 1 er <strong>mars</strong> à 18h30 : vernissage <strong>de</strong> l’exposition<br />
LES RENDEZ-VOUS DE L’ESPACE NUMÉRIQUE<br />
Ateliers Internet, blog, traitement <strong>de</strong> texte…<br />
Renseignements et inscription à la Bibliothèque au 04 78 38 60 09<br />
Lire page 30<br />
LE PRINTEMPS DES POÈTES<br />
D’amour mourir me font…<br />
jeudi 8 <strong>mars</strong> à 19h30<br />
Lecture-spectacle par Estelle et Gilles Feuvrier, comédiens<br />
Lire page 10<br />
exposition<br />
du 6 au 24 <strong>mars</strong><br />
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Bibliothèque du 4 e<br />
REFLETS DU CINÉMA IBÉRIQUE ET LATINO-AMÉRICAIN<br />
Pour l’instant<br />
Photographies <strong>de</strong> Laura Haro<br />
Série <strong>de</strong> clichés et d’instantanés en noir et blanc pour un voyage en Amérique latine, du Mexique à la<br />
Bolivie. Pour l’instant se veut une représentation “<strong>de</strong>s liens qui nous unissent et <strong>de</strong>s frontières qui<br />
nous séparent en tant que latino-américains” L.H.<br />
Le Bal Rouge<br />
samedi 10 <strong>mars</strong> à 14h30<br />
Projection du film <strong>de</strong> Yazid Campos Zornosa (Colombie, 57 mn, 2003),<br />
suivie d’une rencontre-débat en présence <strong>de</strong> Castro Pancho, prési<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong> l’association Echos <strong>de</strong>s Amériques Latines<br />
L’ethnologue et réalisateur colombien Yezid Campos Zornosa retrace l’élimination<br />
systématique dont ont été victimes les membres du parti politique<br />
Unión Patriotica, impliquant clairement l’État colombien, l’Armée et la police.<br />
Quand le terrorisme d’État est érigé en système politique. Un film qui permet<br />
<strong>de</strong> décrypter la violence politique d’hier et d’aujourd’hui en Colombie.<br />
Carcel libertad<br />
samedi 10 <strong>mars</strong> à 16h<br />
Projection du film <strong>de</strong> Lucía Waimberg (France-Uruguay, 31 mn, 2006)<br />
et rencontre-débat en présence <strong>de</strong> la réalisatrice<br />
Le 27 juin 1973, le prési<strong>de</strong>nt Bordaberry annonce la dissolution du Parlement ;<br />
le pouvoir est contrôlé par l’Armée. Jusqu’en 1984, plus <strong>de</strong> quatre-vingt mille<br />
Uruguayens seront arrêtés, dont cinq mille seront condamnés pour “crime<br />
contre la sécurité <strong>de</strong> l’État”. Certains disparaîtront, d’autres seront contraints<br />
à l’exil…<br />
Lucía Waimberg tente <strong>de</strong> recoller le puzzle du passé familial et national.<br />
De Paris à Montevi<strong>de</strong>o, elle part à la recherche <strong>de</strong> son i<strong>de</strong>ntité…<br />
Huinca huerquen, le messager blanc<br />
samedi 17 <strong>mars</strong> à 14h30<br />
Projection du film <strong>de</strong> Mathieu Orcel (France-Argentine, 45 mn, 2004) suivie<br />
d’une discussion avec le réalisateur, en duplex avec le Brésil.<br />
Tel un colporteur du siècle <strong>de</strong>rnier, Mathieu Orcel transporte son projecteur<br />
et son film, à cheval, et apporte le cinéma dans les communautés puelches<br />
<strong>de</strong> la Patagonie argentine. Défense <strong>de</strong> la culture mapuche et <strong>de</strong> la langue,<br />
rencontres chaleureuses et émerveillement mutuel sont saisis par la caméra<br />
du voyageur-cinéaste.<br />
Sil Sil<br />
samedi 17 <strong>mars</strong> à 15h30<br />
Projection du film <strong>de</strong> Mathieu Orcel (France-Argentine, 52 mn, 2006) suivie<br />
d’une discussion avec le réalisateur, en duplex avec le Brésil.<br />
☛<br />
© Laura Haro<br />
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