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Hors les murs<br />
de David Lambert, photographié par Matthieu Poirot-Delpech AFC<br />
Avec Guillaume Gouix, Matila Malliarakis, David Salles<br />
Sortie le 5 décembre 2012<br />
LES ENTRETIENS DE L’AFC<br />
Matthieu Poirot-Delpech, derrière la Red Epic, et Temoudjine Janssens, chef machiniste Photo StoneDesign<br />
Matthieu Poirot-Delpech AFC , a travaillé avec Mathieu Amalric, Laurent Cantet,<br />
Dominik Moll, Philippe Harel et le tandem Olivier Ducastel – Jacques Martineau.<br />
Parmi ses derniers films, on peut citer L’Arbre et la forêt et L’Œil de l’astronome...<br />
Hors les murs, un premier film belge de David Lambert, était en sélection à la Semaine<br />
de la Critique au dernier Festival de Cannes.<br />
Comment vous a-t-on proposé ce<br />
premier film <br />
Matthieu Poirot-Delpech : J’ai rencontré<br />
David Lambert par l’entremise de l’un de ses<br />
amis d’enfance, Temoudjine Janssens, qui<br />
fut le chef machiniste du film et avec lequel<br />
je travaille depuis cinq ans. Hors les murs est<br />
le premier long métrage de David en tant<br />
que réalisateur. Il a travaillé régulièrement<br />
comme scénariste (La Régate de Bernard<br />
Bellefroid) et avait réalisé précédemment<br />
un court métrage (Vivre encore un peu...).<br />
Quand on ne se connaît pas, la meilleure méthode,<br />
selon moi, reste encore de parler de<br />
cinéma, de ses films de chevet, pour voir si<br />
l’on parle bien des mêmes choses... En ce<br />
qui nous concerne, on a trouvé un terrain<br />
d’entente assez rapidement...<br />
Et puis je crois qu’il était plutôt rassuré de<br />
travailler avec quelqu’un qui ne serait pas<br />
embarrassé par le thème de l’homosexualité<br />
et les scènes parfois crues que nous serions<br />
amenés à tourner.<br />
Les premiers films sont-ils plus compliqués<br />
pour un opérateur <br />
MDP : Disons que c’est forcément plus facile<br />
de travailler avec des personnes que l’on<br />
connait déjà bien... Quand on travaille avec<br />
un réalisateur pour la première fois, ce n’est<br />
pas toujours simple d’être certain de faire<br />
les bons choix techniques. Ce sont des<br />
choses parfois très indicibles au départ, et<br />
c’est pour cette raison que le temps donné<br />
à la préparation sur un premier film reste<br />
pour moi essentiel. C’est le moment où l’on<br />
élabore l’outil-prototype qui va servir pour<br />
le tournage et qui déterminera en partie la<br />
forme du film. Pour que les choses se passent<br />
bien, il faut du temps.<br />
En ce qui nous concerne, on a pas mal discuté<br />
ensemble du format. Comme c’est une<br />
histoire très intime, j’avais le sentiment qu’il<br />
fallait militer pour un format à contre-emploi.<br />
C’est pour ça que j’ai suggéré le 2,35...<br />
David craignait que le CinémaScope soit<br />
perçu comme un " format bourgeois " sans<br />
doute à cause de la réputation de " lourdeur<br />
" de ce procédé. Mais entre-temps, le<br />
Synopsis :<br />
Paulo, un jeune pianiste,<br />
rencontre Ilir, un bassiste<br />
d’origine albanaise.<br />
Aussitôt, c’est le coup de<br />
foudre. Du jour au<br />
lendemain, Paulo quitte sa<br />
fiancée pour s’installer chez<br />
Ilir. Le jour où ils se<br />
promettent de s’aimer pour<br />
la vie, Ilir quitte la ville et ne<br />
revient plus.<br />
Casting :<br />
Matila Malliarakis (Paulo)<br />
Guillaume Gouix (Illir)<br />
David Salles (Grégoire)<br />
Melissa Desormeaux-Poulin<br />
(Anka)<br />
Production :<br />
Frakas Productions<br />
(Belgique)<br />
Boreal Films (Canada)<br />
Balthazar Productions<br />
(France)<br />
AFC la lettre n°226 / 12