actualités En Bref Déportation Nutrition et santé Jeux <strong>des</strong> tulipes <strong>La</strong> Journée officiel<strong>le</strong> du L’antenne jeunesse À l’occasion de la Fête <strong>des</strong> souvenir de la Déportation, Péri-<strong>La</strong>ngevin organise, tulipes, <strong>le</strong>s 25 et 26 avril, organisée par la vil<strong>le</strong> de Saint- avec la direction de la santé, l’office de tourisme de Denis avec <strong>le</strong> concours de la un médecin nutritionniste Saint-Denis Plaine Fédération nationa<strong>le</strong> <strong>des</strong> et l’amica<strong>le</strong> <strong>des</strong> locataires commune organise <strong>des</strong> déportés et internés résistants CNL du quartier Péri, jeux pour <strong>le</strong>s petits et <strong>le</strong>s et patriotes (FNDIRP), se une rencontre sur un thème grands. Vous pourrez <strong>le</strong>s dérou<strong>le</strong>ra dimanche 26 avril. qui intéressera tout récupérer à l’accueil de Rassemb<strong>le</strong>ment à l’entrée du un chacun, quel que soit l’office de tourisme (1, rue cimetière à 10 h. Le cortège son âge : « Notre de la République) et sur son se rendra ensuite au carré <strong>des</strong> alimentation, c’est notre stand à la fête. Une fusillés, où aura lieu un dépôt santé ». Le mercredi récompense attend <strong>le</strong>s de gerbes. <strong>La</strong> deuxième 29 avril, de 16 h à 19 h. Au meil<strong>le</strong>urs (une par famil<strong>le</strong>). partie de la cérémonie 3, rue Char<strong>le</strong>s-Baudelaire. se dérou<strong>le</strong>ra au monument Renseignements au Jeudis de l’archi aux morts et de la déportation 01 48 22 98 63. Plaine commune et <strong>le</strong> Stade (transport en autocar), de France (accès libre porte avec un rassemb<strong>le</strong>ment Tourisme T) organisent jeudi 23 avril à 11 h, allocutions et dépôts <strong>La</strong> commission sortie de 18 h 30 à 21 h, <strong>le</strong> premier de gerbes. de l’office de tourisme de <strong>des</strong> Jeudis de l’architecture Emploi Saint-Denis Plaine et de l’urbanisme, dans commune organise une <strong>le</strong> cadre <strong>des</strong> débats autour Jeudi 23 avril se tiennent journée en Haute- du Grand Paris. L’architecte <strong>le</strong>s 11 es Rencontres pour Normandie <strong>le</strong> samedi Roland Castro sera présent. l’emploi organisées 16 mai. Première étape, Prochaine séance <strong>le</strong> 14 mai par Plaine commune avec l’église du XV e sièc<strong>le</strong> avec un autre architecte <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> emploi. El<strong>le</strong>s ont lieu de Caudebec-en-Caux, « la et urbaniste : Yves Lion. de 9 h 30 à 17 h plus bel<strong>le</strong> chapel<strong>le</strong> de mon au bâtiment 282 (Dock royaume » aurait dit Henri IV. Dionyversité Eiffel) du site <strong>des</strong> EMGP, Deuxième étape, Jumièges, Les prochains cours quartier Plaine. Ouvertes avec la visite <strong>des</strong> vestiges de cette université à tous <strong>le</strong>s demandeurs de l’abbaye fondée par saint populaire : jeudi 23 avril, d’emploi du territoire, ces Philibert en 657. « Usages et mésusages de rencontres regrouperont Repas gastronomique Darwin », Avec Jean-Manuel une quarantaine à Jumièges avant de Traimond ; mardi 28 avril, d’entreprises qui recrutent. prendre la route <strong>des</strong> fruits « Polar et roman noir : « Il est important de se vers Saint-Martin-de- littérature plus engagée ? », munir de CV », soulignent Boschervil<strong>le</strong> pour découvrir avec Jean-Bernard Pouy <strong>le</strong>s organisateurs. Pour s’y une autre abbaye (notamment créateur rendre : autobus 239 normande du XII e sièc<strong>le</strong> et du personnage <strong>le</strong> Poulpe). depuis <strong>le</strong> centre-vil<strong>le</strong> ses jardins restaurés selon Les cours ont lieu de 19 h ou la Porte de Paris (arrêt <strong>le</strong>s plans du XVII e sièc<strong>le</strong>. à 21 h à la bourse du travail Magasins généraux en Renseignements (entrée rue Bobby-Sands). direction de la Porte de au 01 55 870 870. Renseignements sur : la Chapel<strong>le</strong>). http://www.dionyversite.org Paris/Province/Etranger Transports d’enfants Consultations Traitements radiothérapie Traitements chimiothérapie Traitements dialyse Transferts Traitements rééducation 33-35, bou<strong>le</strong>vard Carnot 93200 Saint-Denis Tél : 01 42 43 05 33 - Fax : 01 42 43 21 08 e-mail : ambudu93@orange.fr LOCATION ET VENTE de matériel médical 7/7 JOURS 24/24 HEURES Jeunes déficients visuels et auditifs Un centre aux petits soins Situé rue Ambroise- Croizat, <strong>le</strong> centre médico-social public Simone-Delthil assure la prise en charge d’enfants et d’ado<strong>le</strong>scents souffrant de déficiences visuel<strong>le</strong>s, auditives ou alors présentant <strong>des</strong> troub<strong>le</strong>s spécifiques du langage. SEULES <strong>le</strong>s briques ocres qui ornent <strong>le</strong>s faça<strong>des</strong> du bâtiment rappel<strong>le</strong>nt l’époque bien lointaine où siégeait ici même, au 70-74, rue Ambroise-Croizat, la hal<strong>le</strong> industriel<strong>le</strong>. Car pour <strong>le</strong> reste, <strong>le</strong> centre médico-social Simone- Delthil a opté pour une bâtisse de bel<strong>le</strong> facture où <strong>le</strong> confort n’a d’égal que la modernité. Situé ci-devant rue Pierre-Brosso<strong>le</strong>tte, cet établissement – qui s’étend sur une superficie de 700 m² – s’est attribué ce que son personnel médical nomme <strong>des</strong> « missions ». De fait, il s’agit de proposer, en premier lieu, <strong>des</strong> consultations de dépistage <strong>des</strong> troub<strong>le</strong>s visuels et du langage chez <strong>le</strong>s enfants de 0 à 20 ans et, dans un second temps, d’assurer la prise en charge <strong>des</strong> 3-20 ans qui sont victimes de déficiences visuel<strong>le</strong>, auditive ou du langage. Construit sur deux niveaux, <strong>le</strong> centre dispose de sal<strong>le</strong>s adaptées aux différents handicaps. Rien n’a été laissé au hasard, comme en témoignent <strong>le</strong>s postes Le centre Simone-Delthil, au 70-74, rue Ambroise-Croizat. d’ordinateurs avec clavier brail<strong>le</strong>. À cela s’ajoute, entre autres, une cuisine thérapeutique ou une sal<strong>le</strong> de psychomotricité. Actuel<strong>le</strong>ment au nombre de 160, <strong>le</strong>s jeunes de cette structure sont tous issus de Seine-Saint- Denis. « Pour pouvoir intégrer <strong>le</strong> centre et bénéficier <strong>des</strong> soins, <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s doivent saisir la Maison départementa<strong>le</strong> <strong>des</strong> personnes handicapées (MDPH) qui notifie la prise en charge, explique Valérie Colin, chef de service au centre. <strong>La</strong> deuxième étape consiste à mettre en place un certain nombre d’évaluations en corrélation avec la nature du handicap de chaque enfant. » « Main dans la main avec l’Éducation nationa<strong>le</strong> » Les professionnels du centre Delthil interviennent éga<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s établissements scolaires du département où sont admis <strong>le</strong>s enfants déficients, que ce soit en classe ordinaire, en classe d’intégration scolaire (CLIS) pour <strong>le</strong>s primaires ou en unité pédagogique d’intégration (UPI) en ce qui concerne <strong>le</strong>s collégiens. Pour ces deux dernières structures spécifiques, <strong>le</strong>s effectifs sont réduits à hauteur d’une dizaine d’élèves. « Nous travaillons main dans la main avec l’Éducation nationa<strong>le</strong> qui reste notre partenaire principal », commente Valérie Colin. Quant aux équipes pluridisciplinaires (médecins, psychologues, ergothérapeutes, assistantes socia<strong>le</strong>s…), el<strong>le</strong>s sont chargées d’accompagner l’enfant dans sa rééducation. « Les famil<strong>le</strong>s ont un rô<strong>le</strong> à jouer » Outre l’établissement scolaire et <strong>le</strong> centre Simone-Delthil, il arrive que la prise en charge ait lieu à domici<strong>le</strong>. <strong>La</strong> fréquence de ces visites varie selon la nature du handicap, <strong>le</strong>s besoins de l’enfant, mais « surtout sa capacité à s’investir », précise Valérie Colin, qui ajoute : « Les famil<strong>le</strong>s ont éga<strong>le</strong>ment un rô<strong>le</strong> énorme à jouer. C’est pourquoi nous <strong>le</strong>s accompagnons pour qu’el<strong>le</strong>s acquièrent une meil<strong>le</strong>ure compréhension du handicap. <strong>La</strong> finalité <strong>des</strong> actions entreprises étant de permettre l’épanouissement du jeune chez lui ou en société pour qu’il devienne un citoyen à part entière. S’il parvient à s’engager dans une voie professionnel<strong>le</strong> conforme à ses possibilités et à développer une vie socia<strong>le</strong>, c’est pour nous la plus bel<strong>le</strong> <strong>des</strong> victoires. » Grégoire Remund Samedi 25 avril, à la bourse du travail, 9, rue Génin, la compagnie <strong>des</strong> Souff<strong>le</strong>urs de rêves et <strong>le</strong>s jeunes du centre Simone- Delthil vont interpréter un spectac<strong>le</strong> qui sera <strong>le</strong> fruit de <strong>le</strong>ur collaboration. Une initiative qui se veut transversa<strong>le</strong> puisque tous <strong>le</strong>s enfants du centre seront pour la première fois réunis autour d’un projet commun dont chacun aura apporté sa contribution, de l’histoire au décor en passant par la musique et <strong>le</strong>s costumes. YANN MAMBERT En Bref Grève à EDF-GDF Depuis début avril, <strong>le</strong>s personnels <strong>des</strong> filia<strong>le</strong>s de EDF et GDF de Vil<strong>le</strong>neuve-la- Garenne, dont dépend <strong>le</strong> centre de la rue Jacques- Duclos à Saint-Denis, sont en grève avec occupation du site, dans <strong>le</strong> cadre d’un mouvement d’amp<strong>le</strong>ur nationa<strong>le</strong>. Le mouvement est suivi à 80 % en moyenne affirment <strong>le</strong>s syndicats. Des coupures de gaz et d’é<strong>le</strong>ctricité sont décidées ponctuel<strong>le</strong>ment « pour se faire entendre », et <strong>le</strong>s organisations soulignent que « l’exaspération peut conduire certains à <strong>des</strong> actions de coupures non coordonnées ». Au centre <strong>des</strong> revendications, <strong>le</strong>s salaires et <strong>le</strong> refus de l’externalisation de plusieurs prestations confiées à <strong>des</strong> entreprises privées. Brocante <strong>La</strong> <strong>maison</strong> de quartier Romain-Rolland organise une brocante réservée aux particuliers, <strong>le</strong> samedi 16 mai, de 9 h à 17 h sur <strong>le</strong> parking de la cité Henri-Barbusse (rue Jean-Richard-Bloch). Tarif : 5 euros la place. Inscriptions du 5 au 14 mai, à la <strong>maison</strong> de quartier, 2, rue Henri- Barbusse, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 (se munir d’une pièce d’identité). Renseignements : 01 49 33 70 20 (pas d’inscription par téléphone). Delaunay-Bel<strong>le</strong>vil<strong>le</strong> Fête de quartier Une fête aura lieu à Delaunay- Bel<strong>le</strong>vil<strong>le</strong> <strong>le</strong> samedi 16 mai sur <strong>le</strong> mail de verdure. El<strong>le</strong> est organisée par <strong>des</strong> habitants, <strong>des</strong> associations du quartier et la mairie. Si vous souhaitez présenter vos ta<strong>le</strong>nts sur la scène, contactez l’association COMAA par mail : comaacorp@gmail.com Péri/<strong>La</strong>ngevin/ Stalingrad/Politzer Brocante et paella L’amica<strong>le</strong> <strong>des</strong> locataires CNL de la cité Stalingrad multiplie <strong>le</strong>s initiatives. Après un aprèsmidi de jeux et de goûter pour <strong>le</strong>s enfants, ce mercredi 23 avril, el<strong>le</strong> organise une brocante <strong>le</strong> samedi 2 mai « avec musique, bonne humeur et jeux pour <strong>le</strong>s enfants », de 9 h à 16 h (prix : 5 euros <strong>le</strong>s 3 mètres) et une paella pour déjeuner. L’amica<strong>le</strong> prépare aussi pour <strong>le</strong> vendredi 5 juin au matin une visite de l’Assemblée nationa<strong>le</strong>, avec un départ en car depuis la cité. Réservations auprès de Françoise, au 06 82 06 09 20. Mutuel<strong>le</strong>/Barbusse/ Cachin/R.-Rolland Permanence Patrick Vassallo, conseil<strong>le</strong>r municipal délégué aux quartiers Mutuel<strong>le</strong>, Barbusse, Cachin et Romain-Rolland, tiendra sa permanence <strong>le</strong> samedi 25 avril, de 10 h à 12 h, à l’antenne jeunesse, au 2, rue de la Ferme. Il sera accompagné <strong>des</strong> deux autres élus en charge de ces quartiers, Mathilde Caroly et Bilal Khadja. Monsieur Konta a cessé de payer son loyer, astronomique, en espérant obtenir gain de cause devant la justice face à son propriétaire qui lui réclame 15700 euros d’arriérés. UN AN APRÈS LES ÉLECTIONS MUNICIPALES Le JSD : Cela fait maintenant un peu plus d’un an que l’é<strong>le</strong>ction du maire et <strong>des</strong> adjoints a eu lieu. Quel bilan tirez-vous de cette première année ? <strong>La</strong>urent Russier: En tant que président du groupe « Saint-Denis pour tous », je trouve intéressant d’avoir constitué une majorité d’union de la gauche. Cette diversité, cette écoute entre nous, fait que <strong>le</strong>s dossiers avancent à un bon rythme. Cette première année, nous avons mis en œuvre rapidement <strong>le</strong>s engagements que nous avions travaillés avec la population durant la campagne. C’est <strong>le</strong> cas de la mise en place du conseil consultatif <strong>des</strong> résidents étrangers pour donner à tous un plus grand accès à la citoyenneté, <strong>des</strong> permanences <strong>des</strong> élus en mairie ou dans <strong>le</strong>s quartiers pour être à l’écoute <strong>des</strong> habitants, et enfin <strong>des</strong> réunions thématiques du Forum <strong>des</strong> engagements qui permettent de donner du souff<strong>le</strong> à nos projets. actualités Dans un pavillon <strong>des</strong> Cottages subdivisé 8 mètres carrés loués 400 euros 50 EUROS par mois <strong>le</strong> mètre carré. À ce prix, un locataire serait en droit d’espérer <strong>le</strong>s plus beaux quartiers, <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures prestations. Bref, <strong>le</strong> nec plus ultra. Driss Konta, auquel son bail<strong>le</strong>ur réclame un tel tarif, n’a pas de ces prétentions. Mais il espère bien obtenir gain de cause <strong>le</strong> mois prochain auprès du tribunal d’instance où il avait comparu <strong>le</strong> 9 mars dernier. <strong>La</strong> justice s’est donnée deux mois pour se prononcer sur son assignation par Issa Affo, son propriétaire qui lui réclame 15 700 euros de loyers impayés. L’homme, qui vit au Togo, a su en tout cas rentabiliser son investissement aux Cottages, cette copropriété entre avenue Lénine et cimetière communal. Au deuxième étage de son pavillon, il loue la chambrette de 8 m 2 sous mansarde, sans alimentation é<strong>le</strong>ctrique, que M. Konta partage avec son épouse et ses deux enfants, de 4 et 2 ans. Sur <strong>le</strong> palier, autre chambre, autre locataire. Idem au premier étage. Et <strong>le</strong> rez-de-chaussée est loué à un coup<strong>le</strong> avec deux jeunes enfants. Pour M. Konta, l’affaire commence en septembre 2002. De nationalité malienne, et alors sans titre de séjour, il accepte, faute de mieux, cette chambrette à 310 euros par mois, hors charges. « Pour rentrer, j’ai payé deux mois de caution et un loyer, 900 euros, raconte-t-il. Peu de temps après, un gars qui habitait en face est venu me voir. Il m’a dit : “Celui qui vous a mis là est un escroc. Le propriétaire n’est pas là, je suis son mandataire.” Il m’a demandé de payer, deux mois de caution, un loyer. » Mais tout va de mal en pis. « L’é<strong>le</strong>ctricité a été coupée. Je suis allé à l’agence EDF où on m’a dit : “Ce monsieur doit 1 900 euros.” Alors, j’ai réglé, et j’ai mis l’é<strong>le</strong>ctricité à mon nom. J’ai payé pour toute la <strong>maison</strong> pendant deux ans. » Il montre <strong>le</strong>s factures, plus de 400 euros tous <strong>le</strong>s deux mois. Une cuisine col<strong>le</strong>ctive bricolée dans une chambre L’allocation logement demandée, alors qu’il vient d’avoir son premier bébé, lui est refusée. Motif, la superficie de son logement est inférieure aux 25 m 2 requis pour trois personnes. Autre souci, « je Driss Konta, dans la cuisine col<strong>le</strong>ctive du pavillon divisé en plusieurs logements. <strong>La</strong>urent Russier conseil<strong>le</strong>r municipal de la majorité (PCF) « Il va falloir accélérer sur <strong>le</strong>s solidarités ! » Une année après <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctions municipa<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> JSD donne la paro<strong>le</strong> à <strong>des</strong> élus de la majorité et de l’opposition. <strong>La</strong> semaine prochaine : Xavier Ducos-Fonfrède de l’UMP. Le vote du premier budget de la mandature a été un moment important. Nous avons fait <strong>le</strong> choix clair du développement <strong>des</strong> services publics locaux comme réponses fortes à la crise économique et à la politique injuste du gouvernement, surtout dans une vil<strong>le</strong> populaire comme la nôtre. C’est <strong>le</strong> sens <strong>des</strong> journées de mobilisation que nous avons organisées sur <strong>le</strong> logement, <strong>le</strong>s transports, la santé, la fête <strong>des</strong> services publics. Par ail<strong>le</strong>urs, nous tenons nos engagements en réponse à l’augmentation de la population : nous allons construire une éco<strong>le</strong> par an, nous renforçons l’offre en crèches pour col<strong>le</strong>r aux besoins, nous rénovons <strong>le</strong>s PMI… Le tout en ne touchant pas aux tarifs. C’est un début de mandat vraiment bien à gauche ! Le JSD : Selon vous, quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s mesures prioritaires à mettre en place dans la prochaine période? L.R. : Avec la crise économique n’ai pas pu avoir de quittances de loyer de janvier 2003 à décembre 2004. Alors j’ai dit au propriétaire : “Si tu ne donnes pas la location à une agence, je ne paie plus.” » M. Konta obtient ainsi en 2005 d’avoir pour seul interlocuteur la SDGL, Société dionysienne de gérance locative, dont il espère un appui. En 2004, l’inspecteur de salubrité qu’il avait sollicité avait re<strong>le</strong>vé dans son courrier <strong>des</strong> « désordres, cause d’insalubrité », et « susceptib<strong>le</strong>s de porter atteinte à la sécurité <strong>des</strong> occupants». Rien n’y a fait. <strong>La</strong> cuisine col<strong>le</strong>ctive bricolée dans une chambre au grand péril de ses usagers restera en l’état, comme <strong>le</strong> reste. « Je suis allée voir l’Adil (Agence départementa<strong>le</strong> d’information sur <strong>le</strong> logement, ndlr), où on m’a dit de ne plus payer, pour que <strong>le</strong> propriétaire m’amène devant la justice. » Son dernier recours. Dernièrement, M. Konta a reçu de <strong>La</strong>urent Russier. qui touche de p<strong>le</strong>in fouet <strong>le</strong>s Dionysiens, il va falloir accélérer sur <strong>le</strong>s solidarités pour encore mieux répondre à ceux qui en ont besoin. Il faut intégrer l’urgence socia<strong>le</strong> en construisant davantage de logements, en terme de droits, en créant par exemp<strong>le</strong> une Maison <strong>des</strong> parents. Trois autres priorités vont nous guider : la jeunesse doit être au centre <strong>des</strong> choix politiques pour que <strong>le</strong>s jeunes deviennent acteurs et citoyens. <strong>La</strong> sécurité constitue la deuxième priorité : nous devons continuer à mener <strong>le</strong>s batail<strong>le</strong>s car el<strong>le</strong>s sont payantes. <strong>La</strong> police de proximité est revenue à Franc-Moisin avec <strong>des</strong> résultats positifs. L’annonce de quinze policiers nationaux supplémentaires vient d’être faite. Tout ceci est complémentaire de notre action forte sur la prévention avec la mise en place, d’ici la fin de l’année, de médiateurs de nuit dans <strong>le</strong> centrevil<strong>le</strong>. Les réponses doivent être multiformes et partenaria<strong>le</strong>s: préventives, sanitaires, répressives… Troisième priorité: continuer pour que Saint-Denis soit toujours une vil<strong>le</strong> dynamique qui avance, sans exclure et en offrant un maximum d’usages pour tous. C’est <strong>le</strong> cas dans <strong>le</strong> quartier de la Gare où, avec Plaine commune, nous faisons <strong>le</strong> choix d’un aménagement qui conjugue l’éradication de l’habitat insalubre et la construction SDGL un appel de loyer qui vient de passer de 370 à 403 euros pour, rappelons-<strong>le</strong>, une superficie interdite à la location (moins de 9 m 2 ). Comment cette agence ayant pignon sur rue peut-el<strong>le</strong> se prêter à de tel<strong>le</strong>s irrégularités ? « Mieux vaut vivre dans 8 m 2 qu’à la rue », nous répondra-t-on à SDGL, comme en écho aux arguments du propriétaire devant <strong>le</strong> tribunal. Marylène Lenfant d’un éco-quartier populaire avec <strong>des</strong> logements, <strong>des</strong> bureaux, <strong>des</strong> parcs, <strong>des</strong> commerces, <strong>des</strong> services publics. Enfin, sur <strong>le</strong> Grand Paris, nous devons mener un débat large avec la population car c’est de son avenir dont il est question. Nous défendrons l’ambition d’une métropo<strong>le</strong> multipolaire, solidaire, au service de l’humain. Recueilli par Dominique Sanchez JSD n° 786 du 22 au 28 avril 2009 5 YANN MAMBERT YANN MAMBERT