Rapport annuel 2007 - Pointe-à-Callière
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À PARTIR DU 6 NOVEMBRE<br />
RÉBELLIONS, 1837-1838, PATRIOTES VS LOYAUX<br />
UNE EXPOSITION HISTORIQUE MAJEURE<br />
Le 6 novembre 1837, un défilé des Fils de la liberté faisait s’affronter de jeunes Patriotes<br />
et Loyaux dans l’actuel Vieux-Montréal. Cent-soixante dix ans plus tard, le Musée a<br />
voulu contribuer <strong>à</strong> mieux faire connaître et comprendre les Rébellions de 1837 et 1838,<br />
ces pages marquantes de notre histoire.<br />
Ambitieuse exposition sur un sujet sensible et de première importance, Rébellions, 1837-1838, Patriotes vs<br />
Loyaux a invité le public <strong>à</strong> découvrir, au fil chronologique et implacable des événements, les principaux protagonistes<br />
patriotes et loyaux, l’importance de Montréal dans les Rébellions du Bas-Canada et l’existence d’événements<br />
analogues dans le Haut-Canada. Le Musée a fait écho aux travaux récents de chercheurs sur les dimensions<br />
politiques, économiques et sociales de ces événements dont l’importance et la complexité ne cessent d’interpeller<br />
les historiens de génération en génération.<br />
Afin de camper les contextes depuis l’Acte de Québec jusqu’aux lendemains du rapport Durham, et de témoi -<br />
gner authentiquement des acteurs en présence, un corpus de plus de 185 objets a été rassemblé. Citons des<br />
souvenirs de la famille Papineau; le journal de Caroline Debartzch, aujourd’hui versé au Patrimoine culturel du<br />
Québec ; un rarissime exemplaire de la déclaration par laquelle Robert Nelson proclama en 1838 l’indépendance<br />
du Bas-Canada ; d’émouvantes petites boîtes de bois sculptées par des prisonniers du Haut-Canada ; la bible<br />
de Chevalier de Lorimier, et l’une des rares lettres de sa main <strong>à</strong> avoir survécu, écrite quelques heures avant qu’il<br />
ne monte sur l’échafaud dressé devant la Prison Neuve ; des dessins réalisés par d’autres Patriotes emprisonnés,<br />
dont certains portraits par le notaire Jean-Joseph Girouard; le chapelet et le livre de prières d’Émilie Gamelin,<br />
elle-même sœur d’un Patriote. Des tableaux composaient aussi une impressionnante galerie. Ainsi, un portrait<br />
de Louis-Joseph Papineau par Antoine Plamondon; celui de Louis-Hippolyte La Fontaine par Théophile Hamel ;<br />
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