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Histoire de la mesure du temps - Ning Mui Kung Fu Organisation

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<strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> - Wikipédia<br />

<strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong><br />

L’histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> par l'Homme remonte à<br />

ses origines [réf. nécessaire] . La <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> a toujours été<br />

une <strong>de</strong> ses préoccupations majeures [réf. nécessaire] , notamment<br />

pour organiser <strong>la</strong> vie sociale, religieuse et économique <strong>de</strong>s<br />

sociétés. Les phénomènes périodiques <strong>du</strong> milieu où il vivait -<br />

comme le retour <strong>du</strong> soleil avec les saisons ou le cycle lunaire<br />

- ont servi <strong>de</strong> premières références.<br />

Mais avec le <strong>temps</strong>, il s'est inspiré <strong>de</strong> phénomènes physiques,<br />

dont il avait remarqué le caractère périodique, pour concevoir<br />

et mettre au point <strong>de</strong>s dispositifs <strong>de</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> <strong>de</strong> plus<br />

en plus précis. Les horloges mécaniques en sont un exemple,<br />

qui permirent aux hommes <strong>de</strong> connaître l'heure à tout<br />

moment et en tout lieu.<br />

Sommaire<br />

L'observation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Terre<br />

Pour se repérer dans le <strong>temps</strong>, les hommes se sont donc tout d'abord basés sur les phénomènes<br />

périodiques terrestres. Les premiers hommes comptaient les hivers ou les étés pour restituer les<br />

évènements passés [réf. nécessaire] . Le calendrier a tout naturellement découlé <strong>de</strong> ces observations.<br />

Le calendrier<br />

1 L'observation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Terre<br />

1.1 Le calendrier<br />

1.2 Du gnomon au cadran so<strong>la</strong>ire<br />

2 Périodicité <strong>de</strong>s phénomènes physiques<br />

2.1 La clepsydre et le sablier<br />

2.2 L'horloge mécanique<br />

2.3 Le pen<strong>du</strong>le et le ressort spiral<br />

2.4 Vers un outil <strong>de</strong> <strong>mesure</strong> dép<strong>la</strong>çable...<br />

2.5 L'horloge pour tous<br />

2.6 Les moyens mo<strong>de</strong>rnes<br />

3 Notes et références<br />

4 Bibliographie<br />

5 Lien externe<br />

L'horloge <strong>de</strong> Big Ben<br />

Seite 1 von 7<br />

La mise en p<strong>la</strong>ce d'un calendrier est difficile. En<br />

effet, <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong> ceux-ci sont définis par<br />

rapport au Soleil ou à <strong>la</strong> Lune. Or, une année so<strong>la</strong>ire compte environ 365,24219 jours et un mois<br />

1<br />

lunaire environ 29,53 jours. On comprend donc <strong>la</strong> difficulté pour diviser une année en parts égales.<br />

Plusieurs calendriers se sont succédé ou ont coexisté à travers l'<strong>Histoire</strong>. On peut citer notamment les<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/<strong>Histoire</strong>_<strong>de</strong>_<strong>la</strong>_<strong>mesure</strong>_<strong>du</strong>_<strong>temps</strong><br />

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<strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> - Wikipédia<br />

calendriers romain, julien, grégorien, orthodoxe,<br />

hébreu, musulman, copte, hindou, égyptien,<br />

hahai's, zoroastrien, inca, chinois ou encore<br />

républicain. Chaque gran<strong>de</strong> civilisation a eu son<br />

propre calendrier ; c'était un moyen <strong>de</strong> marquer<br />

son époque.<br />

Les premières traces <strong>de</strong> véritables calendriers<br />

« nationaux » remontent à l'Égypte et aux Mayas<br />

et Aztèques, chez qui les prêtres étaient aussi<br />

astronomes et possédaient, pour ce qui est <strong>de</strong> ces<br />

<strong>de</strong>rniers, un calendrier bien plus précis qu'en<br />

Europe à <strong>la</strong> même époque.<br />

En -45, Jules César <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l'astronome grec Sosigène d'Alexandrie <strong>de</strong> réformer le calendrier<br />

romain peu précis. Il crée ainsi le calendrier julien qui innove, créant les années bissextiles. La <strong>du</strong>rée<br />

moyenne d'une année est donc <strong>de</strong> 365,25 jours, ce qui se rapproche <strong>de</strong> <strong>la</strong> véritable année<br />

astronomique, avec un déca<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> seulement trois jours tous les 400 ans.<br />

Mais en 1582, le calendrier julien accusait déjà un retard <strong>de</strong> 11 jours sur le <strong>temps</strong> astronomique. Pas<br />

assez pour que les gens en soient affectés mais suffisant pour que les religieux aient <strong>la</strong> sensation <strong>de</strong><br />

ne plus fêter Pâques à <strong>la</strong> bonne date. Le Pape Grégoire XIII s'adresse à l'astronome Luigi Giglio qui<br />

propose que les années centenaires ne soient bissextiles que si elles sont divisibles par 400; <strong>de</strong> plus il<br />

fixe <strong>la</strong> date <strong>de</strong> l'équinoxe <strong>de</strong> prin<strong>temps</strong> au 21 mars. Il donne ainsi naissance au calendrier grégorien<br />

que nous utilisons actuellement. La <strong>du</strong>rée moyenne d'une année <strong>du</strong> calendrier grégorien est <strong>de</strong><br />

365,2425 jours, ce qui se rapproche encore plus précisément <strong>de</strong> <strong>la</strong> véritable <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> l'année<br />

astronomique 365,2422… jours. Sa mise en p<strong>la</strong>ce entraîna aussi <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> 11 jours pour<br />

corriger le déca<strong>la</strong>ge existant entre les dates <strong>de</strong>s saisons et leur occurrence réelle.<br />

Le calendrier est très important d'un point <strong>de</strong> vue religieux. Les fêtes catholiques et les fêtes<br />

orthodoxes sont décalées <strong>de</strong> 13 jours actuellement, l'Église orthodoxe n'ayant pas adopté le<br />

calendrier grégorien.<br />

Du gnomon au cadran so<strong>la</strong>ire<br />

Un calendrier romain<br />

Seite 2 von 7<br />

Les premiers à s'être préoccupés <strong>de</strong> <strong>la</strong> division <strong>du</strong> jour<br />

en unités <strong>de</strong> <strong>temps</strong> sont les Égyptiens, mais d'abord<br />

dans un but religieux. La première pério<strong>de</strong> divisée en<br />

« heures » fut <strong>la</strong> nuit, il y a environ quarante et un<br />

siècles. Pour repérer l'écoulement <strong>du</strong> <strong>temps</strong>, le ciel<br />

avait été divisé en 36 décans associés à <strong>de</strong>s divinités,<br />

chaque décan consistait en une ou plusieurs étoiles. Les<br />

observateurs nocturnes surveil<strong>la</strong>ient le défilé <strong>de</strong>s<br />

décans ; et suivant l'époque <strong>de</strong> l'année le nombre <strong>de</strong><br />

décans visibles <strong>du</strong> crépuscule à l'aube était variable. Au<br />

Un cadran so<strong>la</strong>ire<br />

solstice d'été, quand les nuits sont les plus courtes et<br />

lorsque le lever héliaque <strong>de</strong> Sirius approche, seuls<br />

douze décans étaient observables avec certitu<strong>de</strong>, les<br />

autres se perdaient dans les lueurs <strong>du</strong> levant ou <strong>du</strong> couchant. Vers 2100 avant notre ère il fut décidé<br />

<strong>de</strong> ne conserver que l'observation <strong>de</strong> douze décans au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuit : celle-ci fut ainsi divisée en<br />

douze parties qui furent maintenues toute l'année. Ainsi <strong>la</strong> première pério<strong>de</strong>, autre que l'année,<br />

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<strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> - Wikipédia<br />

précisément jalonnée fut <strong>la</strong> nuit et non le jour. Mais ce<strong>la</strong> ne concernait que le pharaon, et sa re<strong>la</strong>tion<br />

avec les dieux. On a retrouvé dans <strong>de</strong>s sarcophages <strong>de</strong>s tableaux donnant les décans divisant <strong>la</strong> nuit<br />

en douze parties.<br />

Six siècles plus tard les textes indiquent une division <strong>du</strong> jour également en douze heures, sans doute<br />

par symétrie avec <strong>la</strong> nuit. À cette division est associé le premier véritable cadran so<strong>la</strong>ire connu : c'est<br />

une pièce en forme <strong>de</strong> « L ». Elle s'oriente dans <strong>la</strong> direction est-ouest, l'ombre projetée par le<br />

montant vertical sur l'autre partie indique les heures <strong>de</strong> part et d'autre <strong>de</strong> midi. Les gra<strong>du</strong>ations sont<br />

fixes et ne tiennent pas compte <strong>de</strong> l'influence <strong>de</strong> <strong>la</strong> saison : une journée est divisée en douze heures<br />

quelle que soit sa <strong>du</strong>rée. Les heures indiquées n'ont donc pas <strong>la</strong> même longueur tout au long <strong>de</strong><br />

l'année, plus longues l'été que l'hiver. En Égypte l'écart est assez faible (40 %) pour ne pas être trop<br />

sensible (contrairement à l'Europe occi<strong>de</strong>ntale où, entre l'hiver et l'été, <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> jour varie <strong>du</strong><br />

simple au double). Cette division en <strong>de</strong>ux fois douze heures est conservée et adoptée par les<br />

Chaldéens vers le VII siècle av. J.-C. puis se répand en Grèce et se perpétue par <strong>la</strong> suite, jusqu'à nos<br />

jours. Nos 24 heures sont égyptiennes.<br />

Le système <strong>de</strong> numération babylonien était sexagésimal, <strong>la</strong> division <strong>de</strong> l'heure et <strong>de</strong>s minutes a repris<br />

ce système. Ainsi, l'heure est divisée en 60 minutes et <strong>la</strong> minute en 60 secon<strong>de</strong>s. Soixante est un<br />

nombre qui a <strong>la</strong> particu<strong>la</strong>rité d'avoir un grand nombre <strong>de</strong> diviseurs entiers (1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 12, 15,<br />

20, 30 et 60), ce qui facilite les calculs astronomiques.<br />

Périodicité <strong>de</strong>s phénomènes physiques<br />

Mais l'Homme ne s'est pas contenté d'observer et d'utiliser <strong>la</strong> nature [réf. nécessaire] . Il a aussi su<br />

utiliser son sens <strong>de</strong> l'observation et son intelligence pour concevoir <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>temps</strong> qui ne se basent pas forcément sur <strong>de</strong>s phénomènes naturels qui ne sont pas sous son contrôle.<br />

Les usages <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie quotidienne (<strong>temps</strong> <strong>de</strong> parole dans un conseil, un procès, sonneries <strong>de</strong>s cloches<br />

pour les heures <strong>de</strong>s offices, réunions <strong>de</strong> conseils <strong>de</strong> villes, le couvre-feu, etc.) lui en fournirent <strong>la</strong><br />

motivation.<br />

La clepsydre et le sablier<br />

e<br />

Les Égyptiens utilisaient <strong>la</strong> clepsydre, grand vase percé à sa base,<br />

gra<strong>du</strong>é à l'intérieur et qui <strong>la</strong>isse échapper un mince filet d'eau. Les Grecs<br />

l'ont perfectionnée pour <strong>la</strong> rendre plus précise. Ils lui ont ajouté un<br />

cadran et une aiguille, <strong>la</strong> transformant en un véritable instrument <strong>de</strong><br />

<strong>mesure</strong>.<br />

D'origine inconnue, le sablier est basé sur le même principe que <strong>la</strong><br />

clepsydre, excepté que l'eau est remp<strong>la</strong>cée par <strong>du</strong> sable. Il sert plus à<br />

<strong>mesure</strong>r <strong>de</strong>s intervalles <strong>de</strong> <strong>temps</strong> qu'à indiquer l'heure. Une anecdote<br />

couramment citée est celle <strong>de</strong> Christophe Colomb qui, en 1492, lors <strong>de</strong><br />

son voyage vers l'Amérique, utilisait pour faire le point un sablier qu'il<br />

retournait <strong>de</strong>puis son départ toutes les <strong>de</strong>mi-heures.<br />

Ces outils <strong>de</strong>venant peu précis sur <strong>de</strong> longues pério<strong>de</strong>s et les écarts <strong>de</strong><br />

<strong>temps</strong> s'accumu<strong>la</strong>nt, il <strong>de</strong>venait urgent que les scientifiques trouvent une<br />

solution.<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/<strong>Histoire</strong>_<strong>de</strong>_<strong>la</strong>_<strong>mesure</strong>_<strong>du</strong>_<strong>temps</strong><br />

Seite 3 von 7<br />

Reconstitution d'une<br />

ancienne clepsydre<br />

grecque<br />

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<strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> - Wikipédia<br />

L'horloge mécanique<br />

Les premières horloges mécaniques apparaissent au XIV siècle. Au début, elles sonnent les cloches,<br />

e<br />

n'ont pas <strong>de</strong> cadran et, lorsqu'elles en seront dotées au XV siècle, il n'y aura qu'une aiguille, celle<br />

<strong>de</strong>s heures.<br />

Ces premières horloges consistent schématiquement en un poids moteur qui entraîne un train<br />

d'engrenages, lequel fait accessoirement tourner <strong>la</strong> ou les aiguilles. Le tout ne constitue une horloge<br />

que si l'on sait réguler <strong>la</strong> chute <strong>du</strong> poids. C'est l'apparition <strong>de</strong> l'échappement qui va transformer ce<br />

simple assemb<strong>la</strong>ge d'engrenages en véritable horloge. L'échappement permet alternativement <strong>de</strong><br />

libérer puis <strong>de</strong> bloquer <strong>la</strong> chute <strong>du</strong> poids, grâce à un mécanisme oscil<strong>la</strong>nt.<br />

Dans ces premières horloges, ce mécanisme est un foliot, simple tige aux extrémités <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle sont<br />

accrochés <strong>de</strong>ux masses, qui peut osciller horizontalement autour d'un axe vertical <strong>la</strong> supportant en<br />

son milieu. Les masses lui confèrent l'inertie nécessaire pour stopper <strong>la</strong> chute <strong>du</strong> poids. Solidaires <strong>de</strong><br />

l'axe d'oscil<strong>la</strong>tion, <strong>de</strong>ux palettes viennent alternativement bloquer <strong>la</strong> roue <strong>de</strong> rencontre (qui donne<br />

2<br />

son nom à ce premier type d'échappement) qu'entraîne le poids moteur .<br />

Ce mécanisme très ingénieux est aussi très délicat à régler précisément ; frottements et chocs sont<br />

importants, difficiles à maîtriser. Et surtout, chacun <strong>de</strong>s éléments participe <strong>de</strong> façon indiscernable<br />

aux <strong>de</strong>ux fonctions motrice et régu<strong>la</strong>trice.<br />

Le pen<strong>du</strong>le et le ressort spiral<br />

Parmi <strong>de</strong> nombreux autres phénomènes, Galilée étudia le pen<strong>du</strong>le oscil<strong>la</strong>nt et nota que <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> (<strong>la</strong><br />

<strong>du</strong>rée d'un aller et retour complet) <strong>du</strong> pen<strong>du</strong>le semb<strong>la</strong>it être remarquablement constante pour un<br />

pen<strong>du</strong>le donné. Il <strong>de</strong>ssina en 1641 un projet d'horloge réglée par un pen<strong>du</strong>le oscil<strong>la</strong>nt sans <strong>la</strong><br />

construire. Ce sont finalement Christiaan Huygens et Salomon Coster qui construisirent <strong>la</strong> première<br />

horloge à pen<strong>du</strong>le en 1657.<br />

Le progrès technique est important ; le progrès conceptuel l'est encore plus. Les fonctions régu<strong>la</strong>trice<br />

et motrice sont c<strong>la</strong>irement i<strong>de</strong>ntifiées et séparées, ce qui va rendre possible <strong>de</strong>s rég<strong>la</strong>ges précis. Les<br />

premières horloges retar<strong>de</strong>nt <strong>la</strong> chute d'un poids grâce à un mécanisme oscil<strong>la</strong>nt irrégulier au travers<br />

d'un échappement. Les horloges à pen<strong>du</strong>le entretiennent le mouvement oscil<strong>la</strong>nt régulier <strong>du</strong> pen<strong>du</strong>le<br />

en prélevant au travers <strong>de</strong> l'échappement juste l'énergie nécessaire à un poids qui <strong>de</strong>scend.<br />

En 1675, Huygens invente également le ressort spiral, qui va jouer le rôle <strong>du</strong> pen<strong>du</strong>le dans les<br />

montres.<br />

Vers un outil <strong>de</strong> <strong>mesure</strong> dép<strong>la</strong>çable...<br />

La <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> dans <strong>la</strong> marine est indispensable, comme le montre l'exemple <strong>de</strong> Christophe<br />

Colomb. En particulier <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong> <strong>la</strong> longitu<strong>de</strong> impose <strong>de</strong> conserver à bord l'heure <strong>du</strong> port<br />

e<br />

<strong>de</strong> départ. À tel point qu'au début <strong>du</strong> XVIII siècle les gouvernements britannique et espagnol<br />

offrirent <strong>de</strong> fortes récompenses au savant qui réussirait à construire un chronomètre transportable<br />

ayant une précision et, surtout, une stabilité suffisante pour faire un point complet en mer. Car il est<br />

impossible <strong>de</strong> faire fonctionner un pen<strong>du</strong>le sur un bateau à cause <strong>du</strong> roulis.<br />

Un tel instrument <strong>de</strong> <strong>mesure</strong> est inventé par l'horloger britannique John Harrison en 1737. Il crée un<br />

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e<br />

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<strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> - Wikipédia<br />

énorme chronomètre d'une précision et d'une stabilité étonnantes. Il remporte le prix en 1764<br />

seulement avec son quatrième prototype, beaucoup plus compact dans sa forme, et qui, en <strong>de</strong>ux mois<br />

<strong>de</strong> voyage, ne se sera décalé que <strong>de</strong> quelques secon<strong>de</strong>s, performance jamais atteinte jusque-là.<br />

L'horloge pour tous<br />

Au cours <strong>du</strong> XVIII siècle, il est <strong>de</strong> bon ton, quand on en a les moyens, <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r une pen<strong>du</strong>le. Le<br />

raffinement <strong>de</strong> son décor et sa précision indiquent <strong>la</strong> richesse <strong>de</strong> son propriétaire. Cette précision<br />

n'est d'aucune utilité dans <strong>la</strong> vie courante, mais le goût <strong>du</strong> « <strong>de</strong>rnier cri » technologique n'est pas une<br />

manie apparue au XX siècle. Au cours <strong>du</strong> XIX siècle, l'in<strong>du</strong>strialisation <strong>de</strong> l'horlogerie permettra<br />

petit à petit à tous <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r une horloge ou une pen<strong>du</strong>le. En même <strong>temps</strong>, <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> l'heure<br />

va se répandre avec le télégraphe et l'uniformisation <strong>du</strong> <strong>temps</strong> <strong>de</strong>viendra nécessaire en particulier<br />

avec le développement <strong>du</strong> chemin <strong>de</strong> fer, qui oblige à synchroniser les horloges d'un pays entier.<br />

Puis, le <strong>temps</strong> va aussi s'intro<strong>du</strong>ire dans les usines avec <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

pro<strong>du</strong>ctivité.<br />

Les moyens mo<strong>de</strong>rnes<br />

e<br />

e e<br />

Seite 5 von 7<br />

Désormais, les horloges mécaniques ne sont plus à l'ordre <strong>du</strong> jour sur le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> <strong>la</strong> précision. Des<br />

moyens plus précis et plus compacts ont été développés. En <strong>la</strong> matière, l'horloge à quartz a constitué<br />

un véritable progrès.<br />

Le quartz est une forme <strong>de</strong> dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium (SiO 2 ) qui abon<strong>de</strong> dans <strong>la</strong> nature. Comme tous les<br />

matériaux rigi<strong>de</strong>s, il résonne à une fréquence qui lui est propre (par exemple 32 768 Hz pour les<br />

quartz <strong>de</strong>s montres courantes). De plus, sa <strong>du</strong>reté lui permet d'avoir <strong>de</strong>s fréquences <strong>de</strong> vibrations<br />

élevées, ce qui est très favorable pour <strong>la</strong> précision. Or lorsqu'un cristal <strong>de</strong> quartz vibre, <strong>de</strong> faibles<br />

charges électriques apparaissent et disparaissent à sa surface. C'est l'effet piézo-électrique. Ces<br />

charges sont détectées et servent à asservir et stabiliser le fonctionnement d'un oscil<strong>la</strong>teur<br />

électronique. La précision obtenue est dix fois plus importante que le meilleur <strong>de</strong>s mécanismes<br />

d'horlogerie mécaniques. Le premier oscil<strong>la</strong>teur à quartz à fonctionner sur ce principe apparaît en<br />

1933, mais sa taille est plus proche d'un réfrigérateur que d'une montre bracelet. Pro<strong>du</strong>it d'une gran<strong>de</strong><br />

miniaturisation, cette <strong>de</strong>rnière n'apparaît que dans les années 1970.<br />

Mais pour répondre au besoin <strong>de</strong> précision croissant <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> science et <strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> pointe, le quartz seul<br />

se révèle encore trop imprécis. L'étape suivante sera<br />

l'horloge atomique. Dans celle-ci, <strong>la</strong> stabilité d'un<br />

oscil<strong>la</strong>teur électronique ne repose plus sur les<br />

oscil<strong>la</strong>tions d'un cristal seul, mais sur celles <strong>de</strong> l'on<strong>de</strong><br />

électromagnétique (<strong>de</strong> même nature que <strong>la</strong> lumière)<br />

émise par un électron lors <strong>de</strong> sa transition d'un niveau<br />

d'énergie à un autre à l'intérieur <strong>de</strong> l'atome. La première<br />

horloge atomique apparut en 1947; elle utilisait les<br />

transitions atomiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> molécule d'ammoniac. Puis<br />

Une horloge atomique au césium on eu recours au rubidium puis, surtout, au césium.<br />

C'est ce <strong>de</strong>rnier corps qui assure actuellement le<br />

fonctionnement le plus exact et le plus stable pour une<br />

horloge atomique. La première horloge au césium apparut en 1955. Depuis, elle n'a cessé <strong>de</strong><br />

s'améliorer. Les performances actuelles <strong>de</strong>s horloges correspon<strong>de</strong>nt à un déca<strong>la</strong>ge d'une secon<strong>de</strong> tous<br />

les 3 millions d'années. Les fontaines <strong>de</strong> césium à atomes froids sont dix fois plus performantes. Des<br />

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<strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> - Wikipédia<br />

transitions atomiques d'autres corps simples comme l'ytterbium, à <strong>de</strong>s fréquences optiques beaucoup<br />

plus élevées que <strong>la</strong> fréquence utilisée dans les horloges à césium, sont à l'étu<strong>de</strong> dans le mon<strong>de</strong> entier<br />

et permettront <strong>de</strong> gagner encore un facteur <strong>de</strong> dix à cent.<br />

La prochaine étape sera <strong>la</strong> miniaturisation <strong>de</strong>s oscil<strong>la</strong>teurs atomiques qui <strong>de</strong>viendront alors <strong>de</strong>s<br />

composants pouvant s'insérer dans une montre ou un récepteur GPS ou Galileo. L'organisme<br />

américain <strong>du</strong> National Institute of Standards and Technology (NIST) travaille actuellement (2007)<br />

3<br />

dans ce sens .<br />

Notes et références<br />

1. ↑ <strong>la</strong> lunaison est <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s phases <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lune ou pério<strong>de</strong> synodique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lune. Elle <strong>du</strong>re 29,53 jours et<br />

c'est elle que l'on a utilisée pour tous les calendriers lunaires ou luni-so<strong>la</strong>ires. Il ne faut pas <strong>la</strong> confondre avec <strong>la</strong><br />

pério<strong>de</strong> sidérale <strong>de</strong> 27,3 jours<br />

2. ↑ (fr) Échappement à foliot et roue <strong>de</strong> rencontre, École normale supérieure <strong>de</strong> Lyon. Consulté le<br />

9 janvier 2008<br />

3. ↑ (en) Chip-Scale Atomic Devices at NIST<br />

Bibliographie<br />

Approche historique et technique :<br />

� (en) David S. Lan<strong>de</strong>s, Revolution in Time. Clocks and the making of the mo<strong>de</strong>rn world,<br />

Viking 2000 (ISBN 0-670-88967-9). Une tra<strong>du</strong>ction française d'une édition antérieure existe<br />

sous le titre L'Heure qu'il est. Les Horloges, <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong> et <strong>la</strong> formation <strong>du</strong> mon<strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>rne, Gallimard, coll. Bibliothèque illustrée <strong>de</strong>s histoires, 1987.<br />

� G. Dohrn-van Rossum : L'histoire <strong>de</strong> l'heure, Ed. <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison <strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong> l'homme,<br />

Paris, 1997.<br />

Approche scientifique :<br />

� C. Audoin, B. Guinot : Les fon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong>, Masson 1998. (ISBN 2-225-<br />

83236-6).<br />

Approche philosophique :<br />

� Ernst Jünger, Le Traité <strong>du</strong> sablier, Christian Bourgois, 1995.<br />

Lien externe<br />

� (fr) <strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong>. Consulté le 13 juillet 2008<br />

� (fr) Les instruments <strong>de</strong> <strong>mesure</strong> <strong>du</strong> <strong>temps</strong>. Consulté le 13 juillet 2008<br />

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