strona tytułowa - prof. dr hab. Marian Gorynia

PIB ne sert jamais d’étalon de richesse. Il faut distinguer précisément le concept de
croissance de celui de développement.
En deuxième lieu, nous devons donner plus d’importance à la recherche de la
cohésion sociale, basée sur l’articulation des communautés ouvertes en tant
qu’espaces du développement, du local au régional, national et transnational
conformément au principe de subsidiarité. C’est la socio-économie du développement
qui nous permet de réaliser la cohésion sociale. Et la socio-économie du
développement inclura les approches, telles que le «développement endogène»
(UNESCO, 1986 ), l’«économie solidaire» (CRID, 1996 ; HERMES36, 2003 ; B.
Perret / G. Roustang, 1993 ; B.Eme / J.-L.Laville, 1994), l’«économie plurielle»
(G.Aznar et al., 1997) et ajoutez à cela la «technologie intermédiaire»
(E.F.Schumacher, 1978 〔1973〕, p.161) “au service de la production par les masses,
non de la production de masse” (E.F.Schumacher, p.166).
En troisième lieu, nous devons reconstituer une démarche de la pensée
économique permettant la compréhension des problèmes fondamentaux du réel.
Pour ce faire, nous devons d’abord présupposer l’économie en tant que sous-système
de l’écosystème terrestre et puis, sans séparer l’économique et le social, examiner le
premier par rapport au deuxième. L’un et l’autre résident dans les rapports
réciproques, c’est-à-dire, dans le processus cumulatif de causalité circulaire. Nous
devons considérer l’économie du point de vue de la relation triangulaire de
social-économique-politique qui comprend l’économie du marché et de l’économie du
non-marché. Cette tentative de reconstituer l’économie doit s’appuyer sur la
socio-économie du développement. L’indicateur sera le degré de maturité des
éléments, tels que le «capital social» (P.Bourdieu, 2000, p.12) dans le secteur public,
du stock du capital naturel, le capital collectif de la société, la répartition du revenu à
la fois au niveau national et au niveau international, la volonté de communauté et la
reconstruction politique par les citoyens pour “l’approfondissement de la démocratie
et le progrès social” (P.Rosanvallon, 1995, p.12). Enfin, l’important est de considérer
non pas le développement économique, mais le développement social en termes
qualitatifs dans les limites de la capacité d’adaptation de la planète. Le problème
auquel nous faisons face est de chercher comment nous délivrer du mythe de la
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