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- EDITO - EDITO - EDITO - EDITO - EDITO - EDITO - EDITO - EDITO - EDITO - RETRAITES, LEUR AVENIR NOUS APPARTIENT ! La retraite, le Président de la République, a fait de ce rendez-vous, la réforme phare de son quinquennat. Pourtant depuis la tenue du sommet social avec les organisations syndicales, SARKOZY est resté muet, misant sur une bataille idéologique pour justifier ses choix. Sommaire Bruno HENIN Flashs publicitaires, scénarios catastrophes avec le rapport du COR, ne laissent aucun doute sur les orientations qu’il intégrera dans son projet de loi. - Edito Pages 2 Ce rendez-vous, la CGT y travaille depuis plusieurs mois. Des formations pour les militants ont été mises en place dans les territoires. Un meeting a été réalisé avec la présence d’Eric AUBIN, chargé du dossier des retraites au niveau national. La campagne d’information s’est aussi effectuée par la rédaction et la diffusion d’un quatre pages pour faire connaitre nos propositions. Cela fait déjà plusieurs années que les retraites sont montrées du doigt. Pour le MEDEF, il représente une charge qui selon leurs dires, serait peu favorable à la compétitive mondiale. Ce serait un peu vite oublier les cadeaux faits à ces messieurs, dames : les exonérations fiscales à hauteur de 1,6 fois le SMIG, véritable trappe à bas salaires, les différents dispositifs (primes d’intéressement, prime d’objectif) qui ne rentrent pas dans l’assiette de cotisations, et que dire des heures supplémentaires défiscalisées. De l’argent, il y en a. Les dividendes versés aux actionnaires sont en constante progression. Ils dépassent les sommes allouées aux investissements pourtant essentielles pour développer l’économie dans les entreprises. A contrario, la part des salaires dans la valeur ajoutée est en diminution depuis plus de 20 ans. Cette réforme, la CGT la porte comme un véritable choix de société. Aujourd’hui, le débat doit être axé principalement sur le financement, afin de pérenniser sur le long terme notre système de retraite par répartition, issu des ordonnances de 1945, qui pour l’époque avait déjà la pertinence d’apporter aux salariés, les ressources nécessaires pour leurs permettre de vivre dignement, arrivés à l’âge du départ à la retraite. Depuis le début des différentes annonces du gouvernement sur ce dossier, deux journées unitaires interprofessionnelles ont déjà permis de mettre des milliers de salariés dans les rues. Nous devons persévérer dans cette voie afin de construire ensemble le rapport de force de haut niveau qui fera reculer le pouvoir et choisir d’autres options. Cela est possible, l’histoire nous l’a démontré à maintes reprises dans le passé. Ensemble, unis dans l’action, nous pouvons faire échec à leur projet, les faire changer de cap. Il nous reste peu de temps, mais tant à faire. INITIATIVES - Meeting Retraites Pages 3 et 4 DOSSIERS - Formation Syndicale Pages 5 à 8 - Lutte INFOS LUTTES Page 9 VIE SYNDICALE - Assistantes maternelles Page 10 - CERESP - Foire expo Page 11 Page 11 - TOURISTRA Page 12 ▲ Journal Mensuel de l’Union Départementale CGT de l’Oise- ISSN 1273-5310 Tel : 03 44 55 01 57 - Fax : 03 44 55 00 20 -E-mail : contact @cgtoise.com Imprimé par ISL Saint Maximin - Directeur de publication : Alain LEBRUN Page 2
- INITIATIVES - INITIATIVES - INITIATIVES - INITIATIVES - INITIATIVES - MEETING SUR LES RETRAITES : UN SUCCES QUI DOIT EN APPELER D’AUTRES complète et que la revalorisation des pensions se fasse sur la base du salaire moyen et non plus sur l’évolution prévisible des prix. Ce qui permettrait aux retraités de bénéficier des fruits de la croissance. Le 23 avril 2010, salle POMMERY à CLERMONT, à l’initiative du Comité Régional CGT Picardie et de l’Union Départementale CGT de l’Oise, avec la présence d’Eric AUBIN, Responsable national de la CGT en charge du dossier retraite, 220 personnes ont participé au meeting sur les « Retraites ». Eric AUBIN a pris la parole. Tout d’abord, il fit un point sur le contexte, la situation économique et sociale. Les profits réalisés, mais aussi sur la bataille que les salariés mènent sur l’emploi, les salaires et les victoires obtenues. Concernant les retraites, il a rappelé les propositions de la CGT qui se décline de la façon suivante : • Créer une maison commune des retraites. Elle aurait pour rôle de solidariser l’ensemble des régimes de salariés au lieu de les opposer, afin de promouvoir, dans chacun d’eux, un socle commun de droits et de garanties. • Garantir la possibilité de prendre sa retraite dès 60 ans Compte tenu de l’entrée plus tardive dans la vie active, des difficultés des jeunes à trouver un premier emploi et des aléas de carrière plus nombreux aujourd’hui qu’hier, la concrétisation de cet objectif exige de nouvelles modalités d’acquisition des droits à la retraite qui doivent prendre en compte les années d’études et les périodes de précarité subies. • Des pensions d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète Pour y parvenir la CGT propose de revoir le mode de calcul pour le régime général : retour à la moyenne des dix meilleures années pour le calcul du salaire de référence – au lieu des 25 meilleures aujourd’hui – et une actualisation des salaires portés au compte sur la base de l’évolution du salaire moyen et non des prix. Elle propose également que le revenu de retraite ne soit pas inférieur au Smic net pour une carrière Page 3 • Justice et réduction des inégalités Les salariés ayant effectué des travaux pénibles voient leur espérance de vie sérieusement diminuée : l’écart entre les ouvriers et les cadres est ainsi de sept ans aujourd’hui. Pour réparer cette injustice, les salariés assujettis à des travaux pénibles doivent bénéficier d’un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d’exposition à la pénibilité. De même les droits familiaux et conjugaux doivent être revus afin de ne pas perpétuer, lors de la retraite, les inégalités criantes concernant, en particulier, les femmes ayant eu des enfants. • Assurer le financement des retraites Ces droits et garanties appellent des mesures précises pour les financer. Nous évaluons à 6 points de Produit Intérieur Brut (PIB) le niveau de ces ressources supplémentaires. Pour porter progressivement de 12 % à 18 % la part des richesses créées consacrée au financement des retraites, la CGT formule trois séries de propositions. • Faire contribuer tous les revenus Aujourd’hui, une part de plus en plus importante des revenus n’est pas soumise à cotisation (intéressement, participation, stock-options,…). En 2009, la Cour des comptes évaluait ainsi à près de 10 milliards d’euros le manque à gagner pour nos caisses de protection sociale. En outre, la CGT propose que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution.
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