L'EGLISE DE POUCET A 75 ANS - Charles GRENIER

aisins symbolisent le vin de l’eucharistie et la sainte hostie qui surmonte le calice le
pain.
Colonne surmontée d’un chapiteau de style corinthien qui faisait partie du retable à
niche de l’autel majeur
« … l’an 1767 on fit les petits autel … ». Cet élément, faisait partie d’un autel latéral. Il
est de style Louis XIV liégeois au cordonnet fleuri.
A son arrivée à la cure de Poucet en 1760, le curé GILOT dressa l’inventaire qui suit :
« j’y ai trouvé : quatre aubes, un calice d’argent avec patène et cuillère aussi d’argent,
un autre vieux calice dont le pied est certainement de cuivre doré, la coupe semble être
d’argent, la cuillère est d’argent mais la patène est de cuivre très mal dorée comme le
pied du calice ; une petite remontrance d’argent marquée des armes qu’on dit être celles
de [ ] un blanc, le calice dont il est question ci-dessus était marqué des armes de
madame de RAHIERE 5 ; une petite boîte d’argent à hosties pour porter aux malades,
une boîte d’argent pour y mettre la sainte huile des infirmes seulement, n’en ayant pas
besoin d’autres attendu que, jusqu’à présent, le baptême c’est toujours conféré à
5 Dans les papiers de la cure il est souvent fait mention de Madame de Rahier. D’après un travail de Guy
Thonon sur Poucet, Marie de Puchet avait épousé André Chabot, fils d’Eustache Chabot et de Marie
Rahier. Celle-ci, suite au décès prématuré de ses enfants, aurait géré la seigneurie de Poucet.
Suivant Henri van den BERCH, Marie de Puchey morte le 17 octobre 1439 et enterrée à Liège, église St
Pholien, épouse d’André Chabot, échevin de Liège, serait la belle fille d’Eustache mort en 1467 et d’
Aijlis, fille de Jean Rosseal (Recueil d’épitaphes, tome I, n° 684, 685). Personnellement je pense qu’il
s’agit d’Anne Marie d’Oyenbrugge, baronne de Fontoy, fille de Guillaume et d’Antoinette de Quarré. Elle
avait épousé Gilles Ferdinand baron de Rahier et était propriétaire du Hesbain début du 18 ième. .
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