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contribution à l'etude et au dimensionnement d'un reseau d'entreprise

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2.4.3.2 Le satellite<br />

Le satellite est intéressant pour atteindre des zones qui ne peuvent pas être couvertes par les<br />

technologies décrites précédemment. Mais, il semble difficile à l’heure actuelle, pour les services<br />

offerts <strong>au</strong>jourd’hui, qu’elle puisse concurrencer ces technologies dans des zones à forte <strong>et</strong><br />

moyenne densité. Avec la technologie VSAT, on trouve sur le marché des solutions avec des<br />

débits de jusqu’à 50 Mbit/s descendants <strong>et</strong> de l’ordre de 150 Kbit/s remontants. Ces débits<br />

requièrent une antenne côté client de plus d’un mètre.<br />

Les satellites géostationnaires se trouvent à plus de 35 000 Km de la terre. Le canal de r<strong>et</strong>our par<br />

satellite requiert donc une puissance importante dans le terminal. De plus, l’optimisation de la<br />

bande passante est complexe puisque les protocoles d’accès partagé sont sensibles <strong>au</strong>x délais de<br />

propagation. Ces délais sont également pénalisants pour certaines applications, comme la<br />

téléphonie sur IP. D’où l’intérêt des satellites à orbites basses <strong>et</strong> moyennes (LEO/MEO). Ces<br />

derniers se trouvent plus proches de la terre (moins de 3000 Km pour les LEO) <strong>et</strong> donc les<br />

besoins de puissance sont moins importants. De plus, le spot de couverture est réduit <strong>et</strong> donc il y a<br />

moins de clients pour partager la bande passante dans un spot. Par contre, la terre est couverte<br />

avec 3 satellites géostationnaires <strong>et</strong> il f<strong>au</strong>t une constellation d’un nombre très important de<br />

satellites qui dépend de l’h<strong>au</strong>teur de l’orbite pour la couvrir avec des LEO. Des problèmes de<br />

handover apparaissent, puisque les satellites ne sont plus fixes par rapport <strong>au</strong>x antennes terrestres.<br />

Nous pouvons imaginer que la commutation se fasse sur les satellites pour éviter plusieurs allersr<strong>et</strong>ours<br />

sur terre. Ce qui pose des problèmes de routage.<br />

Ainsi, nous pouvons dire que les accès par PLC <strong>et</strong> par satellite sont encore non matures. Il nous<br />

suffit donc de primer le xDSL sur le BLR ou inversement. Voyons ce cas.<br />

2.4.4 BLR ou ADSL ?<br />

Commençons par la BLR. Le problème majeur rencontré par les opérateurs est le coût de<br />

déploiement qui s’avère très élevé. Le point critique dans la structure des coûts est le CPE (Client<br />

Premises Equipment), c’est à dire l’équipement côté client <strong>et</strong> plus précisément le coût des<br />

composants radio correspondants. Le prix de c<strong>et</strong> équipement est de l’ordre de 20 000€ pour la<br />

bande de 2,6 GHz. De ce fait, le service ne peut être rentable que dans un contexte PME/PMI<br />

d’une certaine taille où des débits élevés sont nécessaires (ce qui nous rend bien service). Ce qui<br />

limite le marché pour la BLR. Outre le coût du CPE, il f<strong>au</strong>t s’intéresser également <strong>au</strong> coût de<br />

déploiement des stations de base. Le déploiement en 26 GHz requiert une visibilité directe entre<br />

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