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Dossier - Communauté de communes des Pieux

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PORTRAITBernard LefaixUne vie au service<strong>de</strong> toutes les "transmissions"Avant lui, toute la famille <strong>de</strong> Bernard Lefaix est déjà profondément ancrée dansl’histoire du canton. Son oncle fut maire <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Tréauville pendant près <strong>de</strong>trente ans, juste après guerre. Bernard connaît donc particulièrement bien ce territoireet ses habitants. Plus largement, il connaît même mieux que personne le Cotentin.En effet, Bernard a mené toute sa carrière à France Telecom où il coordonnait uneimportante équipe <strong>de</strong> techniciens. Il a donc sillonné le nord du département danstous les sens. Il a suivi, avec passion, toute l’évolution <strong>de</strong> la téléphonie dans laManche : « Il faut se souvenir que dans les années 1960 tout le mon<strong>de</strong>, loin <strong>de</strong>là, n’avait pas le téléphone ! Il y avait une cabine téléphonique dans chaque petitvillage. A l’étage <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> poste <strong>de</strong> Cherbourg, il y avait une immense salleoù une cinquantaine <strong>de</strong> standardistes assuraient la liaison téléphonique entre vouset l’interlocuteur que vous cherchiez à joindre. Aujourd’hui, ça paraît complètementincroyable... » En effet, dès le milieu <strong>de</strong>s années 1970, toute la campagne s’est àson tour automatisée. Et la révolution technologique s'est alors enclenchée. « Avant<strong>de</strong> prendre ma retraite en 1997, j’ai ainsi connu la révolution <strong>de</strong>s transmissionsnumériques sur câble et puis l’explosion <strong>de</strong> la fibre numérique. »Théâtre et rallye chevillés au cœurBernard Lefaix est une <strong>de</strong>s figuresincontournables du canton. EtBernard se retrouve donc en première ligne <strong>de</strong>s avancées technologiques inouïespour cause, né à Tréauville en<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années. Et comme si cela ne suffisait pas, il s’investit avec autant1937, il y a passé toute sa vie.<strong>de</strong> jubilation, dans le partage citoyen. Il <strong>de</strong>vient conseiller municipal en 1983,Il en a été conseiller municipalintègre le comité <strong>de</strong>s fêtes en 1985 avant d’en prendre la prési<strong>de</strong>nce dès l’annéepuis adjoint. Il a surtout présidésuivante ! « Le comité, à cette époque-là, organisait surtout quelques divertissementspendant 26 ans le comité <strong>de</strong>sau cours <strong>de</strong> l’année, comme <strong>de</strong>s concours <strong>de</strong> belote ou <strong>de</strong>s lotos. » Mais trèsfêtes <strong>de</strong> la commune, dont il avite, ce comité va se structurer et faire naître quelques projets phares. Après avoirfait une <strong>de</strong>s structures culturellesorganisé un carnaval, Bernard et quelques autres ont notamment l’idée <strong>de</strong> mettrecommunales les plus dynamiquesen place un club théâtre. Ils montent d’abord quelques saynètes paysannes etdu canton.puis au fil du temps, se prennent au jeu. « Les uns et les autres se sont <strong>de</strong> plus enplus investis et naturellement ont pris du métier ! » Ces <strong>de</strong>rnières années, ils ontnotamment connu <strong>de</strong> beaux succès avec Tout baigne ou encore le cultissime PèreNoël est une ordure. Tous les ans, la compagnie présente six représentations en un week-end et réunit en toutpas moins <strong>de</strong> 1000 à 1200 spectateurs ! A la même époque que le théâtre, Bernard est également à l’originedu rallye <strong>de</strong> Tréauville. « Au début, c’était juste une simple marche conviviale pour permettre aux habitants <strong>de</strong> seréapproprier nos merveilleux chemins. Et puis l’athmosphère très particulière <strong>de</strong> cette journée a fait contagion.Aujourd’hui nous sommes parfois jusqu'à 700 ou 800 marcheurs ! Et on se retrouve tous le midi et le soir pourmanger. Ce sont <strong>de</strong>s partages fantastiques qui mobilisent <strong>de</strong>s gens bien au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la commune ! »« Nos <strong>communes</strong> sont truffées <strong>de</strong> talents ! »Voilà. Le comité, ce sont aussi <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> voyages et <strong>de</strong> souvenirsensemble. Mais après 26 ans, Bernard vient juste <strong>de</strong> passer la main, parcequ’il faut laisser la place aux idées nouvelles. Une évi<strong>de</strong>nte élégance à l’imagedu bonhomme qui ne cesse <strong>de</strong> marteler que « nos <strong>communes</strong> sont truffées <strong>de</strong>talents à qui il suffit que certains donnent l’occasion <strong>de</strong> s’exprimer pour quetout le mon<strong>de</strong> vive juste un peu mieux ensemble. » ■ Bertrand Fizel6 JANVIER 2013 - N° 20

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