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PRESSESylCMothersGalerie Albane12 mars – 6 avril 2013DOSSIER DE PRESSERéminiscenceAu départ, il y a ce vide à couvrir. Le plus vite possible. De formes, de couleurs, comme ellesviennent. Tel est le rituel de SylC face à l’angoisse de la toile blanche. Intuitivement, elle trempe sespinceaux dans l’acrylique et se laisse surprendre. Jusqu’à l’équilibre final. C’est l’émotion quidétermine le moment où j’arrête le tableau, dit-elle. Du chaos émergent des signes, des figures quis’imbriquent ou se superposent, laissant différentes traces de leur passage.Ces éléments construisent une vie. Un univers onirique, mythologique, poétique. Tendre et enfantin,comme une réminiscence… Mon travail se focalise sur la déformation que le regard adulte porte surses souvenirs enfouis, explique l’artiste. Nous sommes incapables de discerner nettement lescouleurs et contours d’un monde dans lequel nous avons pourtant évolué il y a bien longtemps,poursuit-elle. Naïveté évaporée, recherche d’une innocence perdue, ma peinture tente d’exprimer enfiligrane ce qu’il me reste de cette époque.On se laisse alors guider par des fragments de rêve que l’on croyait oubliés, à la frontière deterritoires inexplorés depuis l’enfance. De grands yeux nous observent, des mains s’agitent.Etranges, les personnages de SylC semblent tout droit sortis d’un conte. Des visages un peu flous,cerclés de craie blanche. Ici, un cheval à roulettes. Là, un oiseau esquissé. Des teintes pastel, auxsaveurs gourmandes, vibrant sous les grattages, les glacis et les transparences.A cette douceur apparente se mêle une sensation d’inquiétude. Loin de l’utopie enfantine et desrêves éthérés. Toiles animales, insolites, où s’invitent centaures, loups et chimères. Rougesincandescents et blancheur virginale. Regards intrigants, difficiles à soutenir. Ils vous suivent,hypnotiques. Prêts à vous pétrifier. Ou à vous questionner, simplement.Bienvenue dans un monde déroutant et magnétique, aux confins de l’irréel…Marion Kling, Artension, avril 2011Lu aussi dans la presse :« La couleur en est la première force qui nous plonge dans des histoires où humains et animaux separtagent la prime essence »Parcours des Arts n°29, janvier-février-mars 2012« Un hymne à la vie que nous saluons avec bonheur. »Azart n°49, mars-avril 2011« La vingtaine de toiles exposées témoignent d'un véritable talent et d'un style personnel. »L'Est Républicain, 23 juin 2010« On est ici dans le rêve merveilleux où la raison n'a pas de place... »Revue de la Fondation Taylor, juillet 2008Plus d'articles de presse : www.sylc.org