asiques), orientés au N10-30° (P<strong>la</strong>nche II, Phot. C), qui <strong>la</strong> recoupent etalimentent les séquences effusives.- Localement, <strong>de</strong>s évi<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> déformations compressives (faillesinverses) sont présentes dans les séries jurassico-crétacées (notamment sur lef<strong>la</strong>nc ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure). Leur origine et leur âge restent <strong>à</strong> préciser, et <strong>à</strong>comparer aux déformations <strong>de</strong> même type observées dans <strong>la</strong> série supérieure <strong>de</strong>sDalha exposée sur le f<strong>la</strong>nc oriental <strong>de</strong> l’anticlinal (<strong>mission</strong> <strong>de</strong> terrain 2004).- Concernant les re<strong>la</strong>tions géométriques entre les calcaires jurassiques et<strong>la</strong> séquence gréseuse crétacée, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s travaux antérieurs affirment <strong>la</strong>présence d’une discordance majeure entre les 2 ensembles, les grès crétacésvenant sceller une phase <strong>de</strong> plissement post-jurassique. Nos observations dans lesecteur <strong>de</strong> Daddin vont <strong>à</strong> l’encontre <strong>de</strong> tels modèles et montrent <strong>à</strong> l’inverse (1)que les 2 séries présentent <strong>de</strong>s attitu<strong>de</strong>s monoclinales tout <strong>à</strong> fait i<strong>de</strong>ntiques, avecun pendage commun d’environ 20-30° (P<strong>la</strong>nche II, Phot. D) et (2) que les grèscrétacés se sont déposés au-<strong>de</strong>ssus d’une surface d’érosion (paléo-fa<strong>la</strong>isesmarines) entail<strong>la</strong>nt les calcaires jurassiques en position horizontale (P<strong>la</strong>nche II,Phot. E). Le pendage actuel, commun, <strong>de</strong>s 2 ensembles étant acquis postérieurementlors du ‘doming’ miocène (voir ci-<strong>de</strong>ssus). Le magmatisme miocènes’exprimant dans <strong>la</strong> ‘couverture’ sédimentaire jurassico-crétacée du secteur <strong>de</strong>Daddin par un réseau assez <strong>de</strong>nse <strong>de</strong> dykes aci<strong>de</strong>s et basiques selon un azimutprivilégié au N30-40° (P<strong>la</strong>nche II, Phot. F).4 – Autres résultatsDes observations plus ponctuelles ont également été réalisées dansd’autres secteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone d’étu<strong>de</strong>.- Le long <strong>de</strong> l’oued Dey Dey (Weyn et Yar), dans <strong>la</strong> zone du volcan Atar, 2coupes en fa<strong>la</strong>ises exposent en continu, sur plusieurs km, <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ves très massives,associées <strong>à</strong> <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> scories et <strong>de</strong> brèches et appartenant, d’après lescartes existantes, aux Basaltes du Golfe. Ces coupes illustrent très bien les variationsrapi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> prismation, <strong>à</strong> <strong>la</strong> fois verticalement au niveau d’une mêmecoulée (P<strong>la</strong>nche III, Phot. A) et <strong>la</strong>téralement d’une coulée <strong>à</strong> l’autre. Un seul p<strong>la</strong>n<strong>de</strong> faille a été observé ; il s’agit d’une faille verticale au N80° (c<strong>à</strong>d. parallèle auréseau <strong>de</strong> dykes i<strong>de</strong>ntifiés lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>mission</strong> 2004), avec un dép<strong>la</strong>cement vertical<strong>de</strong> 2 m environ. La présence <strong>de</strong> dykes est également confirmée par l’observationd’un dyke basique, <strong>de</strong> 1,5 m d’épaisseur et orienté au N70°, recoupant un niveau<strong>de</strong> scories surmonté par une épaisse coulée (>10m) prismée (P<strong>la</strong>nche III, Phot.B).- A travers le système <strong>de</strong> failles en <strong>la</strong>nières du Golfe, <strong>la</strong> difficulté d’accès n’apas permis <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong> transects NS transverses aux structures. Seule <strong>la</strong>morphologie <strong>de</strong>s failles extensives du secteur d’Ambaddo a pu être observée etelle est conforme aux dispositifs repérés au préa<strong>la</strong>ble sur les images satellites etMNT (segmentation, zones <strong>de</strong> recouvrement, amortissement <strong>la</strong>téral, ... ; P<strong>la</strong>ncheIII, Phot. C).6
- Au niveau du graben du Faré du Goubbhet, les observations structuralesmontrent <strong>net</strong>tement <strong>la</strong> dissymétrie <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure qui comprend (1) un escarpementNord, d’altitu<strong>de</strong> moyenne <strong>de</strong> 550 m et <strong>à</strong> <strong>la</strong> morphologie émoussée et (2) unescarpement Sud, plus élevé (650 m en moyenne), <strong>à</strong> morphologie mieuxmarquée et le long duquel est préservé, dans le bloc effondré, un système <strong>de</strong>failles normales secondaires organisées en re<strong>la</strong>is (P<strong>la</strong>nche III, Phot. D).- Le long <strong>de</strong> <strong>la</strong> bordure NW du bloc d’Ali Sabieh, qui <strong>la</strong> sépare du GrandBara, un échantillonage systématique <strong>de</strong>s Basaltes du Dalha a été effectué afin<strong>de</strong> préciser leurs affinités pétro-géochimiques (très mal définies <strong>à</strong> ce jour).7