VIVE LE COMMERCE DE PROXIMITÉ !On l’a souvent évoqué dans notre journal pour lui tresser deslouanges et affirmer sans ambages qu’il représente un maillon indispensableà la qualité de vie de nos quartiers. Il est facteur delien social, puisque les habitants s’y rencontrent, se reconnaissent,échangent des propos, parfois des banalités sur le temps ouun événement d’actualité, pour avoir des nouvelles sur la famille,propos qui n’en sont pas moins les prémices permettant de secôtoyer en toute convivialité. Ce sont les fondements de ces relationsde voisinage indispensables à l’homme pour mener unevie sociale avec ses autres congénères, autres soi-mêmes, maissi différents à la fois.Or, ce commerce, ces commerçants, à une époque plutôt florissants,subissent depuis plusieurs décennies maintenant, un déclinqui, même s’il n’est pas une généralité, en touche un grandnombre, y compris parmi ceux qui semblaient hors d’atteinte detout aléa conjoncturel il y a encore quelque temps.Les causes, on les connaît :• Implantation des grandes surfaces, supermarchés, hypermarchés…etc• Changement dans les modes de vie et d’achat qui vont dans lesens d’une concentration dans le temps et dans l’espace.• Développement des achats Internet.• Et depuis 2008, ce qu’on a appelé la crise financière, dont lesconséquences économiques et sociales se propagent danstoutes les couches de la population et plus particulièrement lesmoyennes et les plus modestes.Et pourtant le rôle de ces commerces de proximité dans la vie socialeest essentiel, comme évoqué ci-dessus.Dès lors, quelles pourraient être les mesures, les solutions à mettreen œuvre par eux pour reconquérir cette clientèle qui les a délaissés?D’aucuns diront, en lisant les propositions formulées ci-après que,suivant l’expression nous “prêchons pour notre paroisse”- encoreque le père Charles NEVEU ne condamnerait peut-être pas cetteattitude- mais, la solution nous paraît être celle qui correspond ànotre slogan “ayons le réflexe quartier” que d’autres <strong>CIQ</strong> nousont emprunté depuis.Cela veut dire que les habitants devraient penser en priorité auxcommerçants de leur Quartier, mais cela veut dire aussi que lescommerçants eux-mêmes devraient s’organiser pour proposerdes animations commerciales, des promotions, montrant ainsiCHRONIQUES (suite)Une maisonde retraiteproche de chez vousqu’ils sont des acteurs premiers de la vie de leur quartier qui lesfait vivre et où ils vivent.Le <strong>CIQ</strong> est à leurs côtés pour toutes ces initiatives, mais encorefaut-il qu’ils en manifestent l’intention et qu’ils utilisent euxmêmesles moyens, les possibilités susceptibles de créer cettedynamique par exemple :• En utilisant notre Journal de Quartier, les “Echos de Ste<strong>Anne</strong>” distribué à 6000 exemplaires (y a-t-il un autre supportmieux adapté pour leur promotion ou leur publicité ?)• En faisant appel à notre Site Informatique qui peut reprendreégalement en temps réel leurs promotions, leurs offres, leurs campagnescommerciales et qui reprend toutes les publicités du Journalde Quartier.• En se montrant solidaires entre eux qu’ils soient au centre de<strong>Sainte</strong>-<strong>Anne</strong> ou à ses deux extrémités côté Mazargues ou côtéSt Giniez.• En participant aux travaux et aux actions de notre <strong>CIQ</strong> quiœuvre toute l’année à l’amélioration des conditions de vie locale,à l’animation culturelle- expos, Théâtre Volant, voyages, piqueniques,repas…et reste en permanence à l’écoute de ses habitants.• En impulsant par l’intermédiaire de leur association l’UASP, nouvellementrevitalisée, des actions promotionnelles et pas seulementdéfensives.• En s’intéressant à d’autres initiatives et d’autres organismesmettant en avant le commerce de proximité et que le <strong>CIQ</strong> a faitconnaître dès leur origine : par exemple CITY PRIX par l’intermédiairede l’outil informatique et MARSEILLE VILLAGES quiédite des plans de Quartiers avec le positionnement des commercesqui y adhèrent.Les initiatives commerciales sont encore plus nécessaires dansles périodes de difficultés économiques.C’est par une véritable transformation de leur offre, de leur présentation,de leur accueil, qu’ils pourront créer une nouvelle dynamiquede notre quartier, pour lui redonner de la vie, del’animation, une impulsion nouvelle, afin que ses habitants et ceuxdes quartiers voisins s’aperçoivent et reconnaissent que <strong>Sainte</strong>-<strong>Anne</strong> est un quartier vivant, dynamique, qu’il s’y passe toujoursquelque chose (pour reprendre un ancien slogan publicitaire célèbre)qu’on a envie d’y aller et de fréquenter ses commerces.La rédaction.● Accueil de personnes valides ou dépendantes● Séjour permanent ou temporaire● Animations quotidiennes● Restauration élaborée par notre chef“Ouverture de la Résidence l’Escale du Baou, Spécialisée Alzheimer”MarseilleRésidence du Baou109 Avenue de la Jarre13009 Marseille04 91 72 79 70Professionnels de Ste <strong>Anne</strong> : commerçants, artisans, professions libérales.Votre Journal de Quartier est une chance pour vous :RESERVEZ U ESPACE PUBLICITAIRE.AYEZ LE REFLEXE QUARTIER !<strong>CIQ</strong> STE-ANNE - Page 4 - site : www.ciq-sainteanne.fr -
HISTOIRE ET TEMOIGNAGESM. Yves BERTOLA, habitant du quartier (lire dans ce même journall’hommage rendu à sa mère décédée au début de cetteannée) a donné une suite à l’article paru dans notre précédentjournal à propos du Grand Pin qui a dû être abattu. Ci-après cemessage très bien documenté dont nous le remercions vivement.D’ailleurs, pour prolonger ce retour sur les origines de notre quartier,c’est bien volontiers que nous pourrions diffuser dans un prochainnuméro les cartes postales auxquelles il fait allusion et qu’ila pu conserver.“PINS, TILLEULS & BUIS (En détaillant les anciennes cartes postalesdu début du XX° siècle montrant l’angle de l’avenue de Mazargueset du boulevard de <strong>Sainte</strong> <strong>Anne</strong>, on peut voir que parmiles pins groupés à cet endroit, le plus grand n’est pas celui qui aété abattu en décembre dernier. On distingue bien que le plus majestueuxd’entre eux est situé à l’intérieur de l’enceinte du restaurant“Le Grand Pin”. Quand a-t-il disparu ? Aurait-il lui aussi étévictime de travaux irrespectueux faits en dépit du bon sens ?Et on remarque aussi sur les autres vues de la même époquemontrant le boulevard qu’il y avait de nombreux pins, dont certainssurvivent toujours.D’ailleurs, d’après des actes notariés familiaux, la grande propriétérurale à l’origine du quartier s‘appelait indifféremment “le grandpin” ou “les grands pins” il y a un siècle.À ce propos, le nom du boulevard Marin ne me semble pas êtredonné en hommage au félibre Auguste Marin (quel rapport avecSaint-<strong>Anne</strong>, d’ailleurs ?), comme le dit Adrien Blès dans son ouvrage“dictionnaire des rues de Marseille”, mais plutôt en souvenird’Édouard Marin. Toujours d’après ces actes notariés, celui-cia acquis la “Grande Campagne” le 7 octobre 1873 avec sonépouse, Jeanne Gibson, qu’il a épousé à Newcastle en Angleterre.Cette propriété constituait trois des sept lots mis aux enchèrespubliques pour la succession de Mademoiselle RoseÉlisabeth Alphonsine Maudin, décédée le 24 décembre 1869, parses héritiers acceptants (trois autres membres de la famille ayantrenoncé ou étant décédés entre temps) : Mademoiselle MathildeThieux et sa sœur Mademoiselle Amélie Thieux, ses nièces institutrices.La propriété a ensuite été acquise le 6 novembre 1909par Alexis Bruno Brun et son épouse Appolonie Gouirand. Puis, le25 mars 1918 elle a été rachetée par M. Paul Fournier et sonépouse Joséphine Amédée Aglaé Signoret. M. Fournier, industrieldemeurant à Marseille, décédé le 31 juillet 1920, avait apportécette propriété le 18 juillet 1920 à la société “l’imprimerie provençale”(anciensétablissements J. Giraud & compagnie), fondée le30 août 1907. Le terrain a ensuite été vendu en plusieurs lots en1922. Le regroupement de “la grande campagne” et du “grandpin” formait à ce moment un ensemble de 35.000m² environ.Après n’avoir eu comme adresse que le 162 Chemin de Mazargues,puis sans nom à sa création, l’Allée des Buis s’est trèsprovisoirement appelée “Avenue Ste. <strong>Anne</strong>” (en 1922), puis “Boulevarddes Tilleuls” en1926 (nom qu’elle mériterait encore), sonappellation actuelle datant de 1929.”M. Yves BERTOLAL’HYMNE DE LA MARSEILLAISE (SUITE)Dans les deux précédents numéros, nous avions rendu comptede notre visite au Mémorial de la Marseillaise et Jean-Pierre Ménardnous avait envoyé quelques versions pastiches parmi lesnombreuses qui ont été composées sur cet air si célèbre enFrance et dans le Monde.Pour compléter nos informations sur notre hymne national, il fautobserver que seul le premier couplet est connu et chanté, alorsque Rouget de Lisle en a composé 15. Peu nombreux sont ceuxqui connaissent deux ou trois de ces couplets, et pourtant il y ena trois que tout le monde aurait grand intérêt à connaître et qui devraientêtre enseignés à nos enfants, d’autant plus que le seulcouplet qu’on chante dans les événements importants, est tout àfait connoté dans son contexte historique et les événements correspondantsde guerre suite à la réaction de pays européens,après notre grande Révolution, références qui correspondaient àcette période mais qui ne sont plus actuelles, alors que les couplets11 12 et 15 expriment, eux, des idées de grande portée humaniste,plus en phase avec notre actualité et nos inspirations.Couplet 11 :La France que l’Europe admireA reconquis la libertéEt chaque citoyen respireSous les lois de l’égalité ; (bis)Un jour son image chérieS’étendra sur tout l’univers.Peuples, vous briserez vos fersEt vous aurez une Patrie !Couplé 15 :Enfants, que l’Honneur, la PatrieFassent l’objet de tous nos vœux !Ayons toujours l’âme nourrieDes feux qu’ils inspirent tous deux. (bis)Soyons unis ! Tout est possible ;Nos vils ennemis tomberont,Alors les Français cesserontDe chanter ce refrain terrible.En visitant régulièrement le siteciq-sainteanne.fr.vous serez mieux informés.Couplet 12 :Foulant aux pieds les droits de l’homme,Les soldatesques légionsDes premiers habitants de RomeAsservirent les nations. (bis)Un projet plus grand et plus sageNous engage dans les combatsEt le Français n’arme son brasQue pour détruire l’esclavageMerciaux commerçantsNous remercions chaleureusementles commerçants qui nouspermettent de faire vivre ce journalen faisant éditer leur publicité.Nous savons celle-ci efficace.Nous rappelons simplementque le <strong>CIQ</strong> ne perçoit aucunesomme d’argent provenant deces publicités.Appel aux copropriétésDe nombreuses copropriétés du Quartier adhérent au <strong>CIQ</strong> de Ste <strong>Anne</strong>.Elles le décident à la majorité à leur Assemblée Générale.Des Président(e)s de copros font déjà partie du Conseil d’Administration du <strong>CIQ</strong>.Cette participation est vraiment complémentaire au rôle et à l’activité d’une copropriétédans son quartier, et c’est pourquoi le <strong>CIQ</strong> de Ste <strong>Anne</strong> vous invite vivementà nous rejoindre. AYONS LE REFLEXE QUARTIERACTE GOURMETCafétériaNous vous proposons en formule self■Buffet de hors-d’œuvre au choix■Plats chaud du jour au choixet ses garnitures■Fromage■Etal de desserts■Café offert10 € TTCMaison du Bâtiment - MBTP344 BD Michelet &1 BD Luce 13009 MarseilleActe Gourmet Tél. 06 61 74 63 75e-mail : actegourmet@gmail.comsite : www.ciq-sainteanne.fr - <strong>CIQ</strong> STE-ANNE - Page 5