ANNUAIRE DU DUEL - Decalog

(Note de Y Intransigeant en réponse à une note duParis, au sujet d'une lettre, publiée dans la Presse, deM. Howard Wyse.)Témoins, pour M. Laurent: MM. Emmanuel Arèneet Julien Penel.M. Rochefort refuse réparation et publie une noteexplicative de son refus, très injurieuse pour M. Laurent.Celui-ci réplique dans le Paris.13 et 16 oetobreM. PAUL DÉLÉAGE, secrét. de la réd. du Gaulois,M. LI S S AGAR A Y, réd. à X Intransigeant ;M. PAUL DÉLÉAGE,M. ALPHONSE HUMBERT, réd. à Y Intransigeant.M. Charles Lullier publie dans le Gaulois une lettreinjurieuse pour MM. Lissagaray et Humbert ; ceux-cidemandent des explications à M. Déléage, secrét. de laréd. du Gaulois, qu'on leur a désigné comme l'auteurde l'article. Leurs mandataires ne pouvant s'entendreavec lui, on a recours à un arbitrage.Un jury d'honneur composé de MM. E. Yaughan,Gramont (pour MM. Humbert et Lissagaray), RobertMitchell et Guy de Maupassant (pour M. Déléage),déclarent que la lettre de M. Lullier n'engagerait lesecrétaire de la rédaction du Gaulois que dans le casoù celui-ci en approuverait les termes et s'associerait àl'intention qui l'a dictée..Une note outrageante pour M. Déléage paraît dansY Intransigeant sous la signature de MM. Humbert etLissagaray. M. Déléage envoie des témoins à chacun deces messieurs.Ce sont, pour M. Paul Déléage : MM. Paul Ferrieret H. Davrillé des Essarts ;Pour M. Humbert : MM. P. Ayraud-Degeorge etCharles Tabaraud ;Pour M. Lissagaray : MM. Eugène Kunemonn etLéon Hugonnet.Les six témoins réunis, reconnaissent que la note deY Intransigeant ne serait valable que dans le cas oùM. Déléage approuverait la lettre de M. Lullier; ce quin'étant pas, les témoins de MM. Lissagaray et Humbertretirent les expressions injurieuses de la note de Y Intransigeant.17 oetobreM. Τ AINE, réd. en chef de Y Étoile Française,M. le baron HARDEN-HICKEY, dir. du Triboulet.Témoins, pour M. Taine : MM. Draguin et Braconnier;Pour M. Harden-Hickey : MM. Gaston Jollivet etAlbert Rogat.Rencontre à l'épée, sur la frontière :A la seconde reprise, les épées sont faussées ; à la