REGIONALES AU CAMEROUN

ETUOES SOCIO-ECONOMIQUES REGIONALES AU CAMEROUN Province du NORD2. ENCADREMENT DU DEVETOPPEMENI : PROBIEMES INSTITUTIONNETSIl relève de la compétence des collectivités locales décentralisées, des services dudéveloppement communautaire et du Génie Rural, et des services décentralisés des autresdépartements ministériels. Les collectivités territoriales décentralisées se caractérisent par :- Un personnel pléthorique et parfois incompétent- Des faibles taux de réalisation des recettes et des dépenses budgétaires- La rareté des projets générateurs des ressourcesPour les autres services, on note une insuffisance des ressources financières destinées aubudget de fonctionnement. C'est pourquoi le personnel d'appui (chauffeur, secrétaire) lorsqu'ilexiste, accuse de nombreux mois d'arriérés des salaires. Cela constitue un handicappour I'efficacité des services.En matière de développement communautaire, plusieurs groupes se sont créés sous l'impulsiondes services du développement communautaire et du Génie Rural. Les projets dedéveloppement initiés manquent des sources de financement. Cependant, on note quelquesinterventions des ONG telles ques le Comité Diocésain de Développement (CDD), l'AssociationFrançaise des Volontaires du Progrès (AFVP), de la SODECOTON et des Bailleursde fonds. Cependant, les populations restent encore confrontées aux nombreux problèmesde survie.3. SECTEUR DES INFRASTRUCTURES. MARCHES, FIUX EI SYSTEMESD'ECHANGESLa province du Nord a un réseau routier assez important de 2.575 km de voies. 2-l3lkm ne sont pas revêtues, soit 82yo de ce long réseau. On y dénombre 417 kn de routesrurales. En général les routes rurales, manquant d'entretieq d'ouwages d'art, discontinuespar endroits ne sont pas opérationnelles pendant la saison des pluies (période propice pouries activités agricoles). L'enclavement est I'une des causes du sous-développement et de lapauvreté des populations résidentes, qui perdent près de 6O0Â de leur recette faute demoyens de transport. Ces populations rurales du Nord sont ainsi démunies et se soignentdifficilement, car l'accès aux centres des soins médicaux est pratiquement impossible- 11 enest ainsi des enfants d'âge scolaire qui ne peuvent non plus ni se soigner, ni accéder àI'éducation de base du fait de la précarité des transports. Cette insuffisance desinfrastructures routières isole les habitants des campagnes et leurs produits, fait d'eux desassistés permanents qui vivent continuellement dans un enclos de misère et de grandepauvreté. Malgré les structures de haut niveau comme son aéroport de classe internationaleet son port fluvial saisonnieç on peut dire que la province est loin d'être assez couverte eninfrastructures de transport quelles qu'elles soient.En ce qui concerne le taux de desserte de la province en eau potable, il est très faible :4ï,5yo de la population urbaine seulement ont accès à I'eau potable et la consommationjournalière par habitant atteint à peine 10 litres en moyenne, au lieu des 40 litres/j/trbt telque le recommande I'OMS.L'alimentation en énergie électrique est relativement acceptable, mais le système des télécommunicationsconnaît d'énormes difficultés liées au vieillissement de ses équipementsdont plusieurs appareils sont obsolètes. Ainsi, les contraintes aussi bien d'ordre technique(d'approvisionnement) que logistique entravent le fonctionnement harmonieux de ce réseau.Quant à la répartition des marchés et des flux d'échanges commerciaux, la provinceancienne capitale du Cameroun Septentrional est assez bien couverte. Cependant, comme laMINPAT / Prciet PNUD-OPS CMR,S,G,OIræFévrier2@