(contre Rolle

Supplément du Journal du Jura et de L’Impartial
7 Vendredi 9 janvier 2009
Saintimania
«Cette édition sera pleine
d’émotions supplémentaires»
CHUT! Olivier, Cézanne, Marine et Malou: un quatuor animé en cette période par les mêmes motivations et…quelques secrets. (SAINTIMANIA)
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grande sœur. Mais: «je dois attendre de finir
l’école.»
Reste l’ambiance familiale. «Nous avons
chacun nos petits secrets.» Pas de quoi
pourtant entamer l’entente cordiale qui,
de toute évidence, règne au royaume des
Trummer. «Pendant trois, quatre mois
nous avons les mêmes motivations. C’est
sympa et bénéfique pour la dynamique de
la famille», assure Malou. «Je dis juste que
j’ai du plaisir et deux, trois petits trucs
pour faire envie. C’est drôle de voir mes
parents chercher à en savoir plus», rigole
Cézanne.
Elément surprenant, aucun des trois intéressés
n’avait de liens avec le ballon
rond avant d’entrer dans la ronde infernale
de Saintimania. «J’étais hockeyeur»,
lance Olivier. «Je n’avais rien à voir avec
le foot», ajoute Malou. Autour de la table
de cuisine, l’ambiance est détendue. Chacun
raconte ses anecdotes, ses sentiments,
son bonheur de faire partie de cette
équipe prête à faire exploser Saint-Imier,
une fois janvier venu. «La politique ne
nous intéresse pas, nous faisons quelque
chose pour le village à notre manière.»
Dans les prochaines semaines, à six reprises,
la cohésion familiale va en prendre
un coup. «Nous aurons chacun notre domaine
respectif.» Malou ajoute: «je fais
souvent la fermeture du bar, nous ne rentrons
donc pas ensemble.» Résultat: «il
faut attendre le lendemain matin pour
avoir les infos du jour précédent.» Reste
qu’avec la présence sur scène de Cézanne,
ce millésime 2009 pourrait bien chambouler
quelques principes. «Je serai sûrement
plus souvent dans la salle qu’au bar.
Et je vais avoir les larmes aux yeux», prédit
Malou.
«Je pense que ce sera ma dernière. Je ne
voulais déjà pas faire celle-ci, mais l’arrivée
de Cézanne m’a fait changer d’avis,
alors…» Olivier poursuit: «Difficile de
dire ce qu’on vit ensemble pendant Saintimania.
Et puis cette édition sera certainement
pleine d’émotions supplémentaires.»
Inutile de préciser que la danseuse n’en
peut plus d’attendre l’ouverture du rideau.
«Petite je regardais, j’avais tellement envie
d’être là. Après papa était sur scène, c’était
encore plus chouette. Et maintenant…»
Dans sa tête trotte déjà la prochaine édition:
«cette année je danse et je chante,
après je voudrais bien faire des sketches.»
Elle a l’air si sûre d’elle, si heureuse, si détendue
que si elle ajoutait, comme ça sans
prétention «même pas peur», personne ne
serait vraiment étonné. «Avec ma compagnie
de danse j’ai déjà participé à des
spectacles, la différence c’est qu’ici beaucoup
de monde me connaît». Et maman
d’ajouter: «c’est certain, la famille viendra
de partout pour la voir.»
Et si l’on pariait? Le soir de la première,
les parents seront plus stressés que leur
danseuse de fille.
CADEAUX L’équipe de la revue n’est
jamais pingre avec son public. (S. GERBER)