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Besson H-5 : A la fin de la Première Guerre Mondiale le transport ...

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panne <strong>de</strong> moteur il était donc possib<strong>le</strong> d’observer <strong>le</strong>s moteurs en vol ou, après s’être posé enmer, <strong>de</strong> cheminer au <strong>de</strong>ssus du fuse<strong>la</strong>ge, parfaitement droit, pour y accé<strong>de</strong>r.La base du fuse<strong>la</strong>ge se re<strong>le</strong>vait au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong> coque pour dégager l’empennages du sil<strong>la</strong>ge audécol<strong>la</strong>ge. Cet empennage, assez comp<strong>le</strong>xe, comportait trois p<strong>la</strong>ns verticaux et <strong>de</strong>ux p<strong>la</strong>nshorizontaux. Trapézoïdal, <strong>le</strong> p<strong>la</strong>n horizontal inférieur était fixe mais comportait une petite surfacemobi<strong>le</strong> <strong>de</strong> bord <strong>de</strong> fuite utilisée comme correcteur d’assiette (trim), tandis que <strong>le</strong> p<strong>la</strong>n supérieur,coiffant <strong>le</strong>s surfaces vertica<strong>le</strong>s, était entièrement mobi<strong>le</strong>, agissant donc comme gouverne <strong>de</strong>profon<strong>de</strong>ur. La dérive située dans l’axe <strong>de</strong> l’appareil présentait une forme triangu<strong>la</strong>ire et étaitprolongée par une dérive articulée jusqu’à <strong>la</strong> base <strong>de</strong> l’étambot. Ega<strong>le</strong>ment triangu<strong>la</strong>ires, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>uxsurfaces additionnel<strong>le</strong>s l’encadrant étaient éga<strong>le</strong>ment prolongées par <strong>de</strong>s surfaces mobi<strong>le</strong>snorma<strong>le</strong>ment positionnées <strong>de</strong> façon neutre, mais utilisab<strong>le</strong>s comme compensateurs <strong>de</strong> trainée en cas<strong>de</strong> panne d’un moteur.Les moteurs étaient disposés en tan<strong>de</strong>m, par paires, <strong>de</strong> part et d’autre du fuse<strong>la</strong>ge, dans <strong>de</strong> longuesnacel<strong>le</strong>s traversées par <strong>le</strong> p<strong>la</strong>n inférieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellu<strong>le</strong> avant.Cette coupure <strong>de</strong> presse permet <strong>de</strong> juger <strong>de</strong>s dimensions du <strong>Besson</strong> H-5, que l’on peut comparerà cel<strong>le</strong>s du monop<strong>la</strong>ce Nieuport <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEPA situé juste <strong>de</strong>vant.Une carrière aussi courte que discrète : L’appareil qui débuta ses essais en 1922 à <strong>la</strong> CEPA<strong>de</strong> Saint-Raphaël était considéré par son constructeur comme une machine probatoire. Equipé<strong>de</strong> quatre moteurs en étoi<strong>le</strong> Salmson 9Z <strong>de</strong> 260 ch, il fut confié à Maurice Hurel, qui réalisa <strong>le</strong>spremiers vols. Il était prévu <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cer en cours d’essais <strong>le</strong>s moteurs par <strong>de</strong>s Salmson <strong>de</strong> 300ch, Marcel <strong>Besson</strong> espérant que son appareil serait retenu par Aero-Maritima Mallorquina, filia<strong>le</strong>franco-espagno<strong>le</strong> <strong>de</strong>s lignes Latécoère qui préparait l’ouverture d’une ligne aérienne entreMarseil<strong>le</strong> et Alger.On reprocha au <strong>Besson</strong> H-5, <strong>de</strong>venu <strong>Besson</strong> MB.11, une stabilité longitudina<strong>le</strong> excessive, <strong>le</strong>rendant peu maniab<strong>le</strong>, et aucune comman<strong>de</strong> ne se matérialisa. Fernand Lioré, dont <strong>la</strong> SociétéMaritime <strong>de</strong> Transports Aériens « Aéronava<strong>le</strong> » avait ouvert en 1920 <strong>la</strong> ligne Antibes-Ajaccio,préféra faire développer par <strong>le</strong> bureau d’étu<strong>de</strong>s Lioré et Olivier <strong>le</strong> Léo H-13 pour allonger cetteligne jusqu’à Tunis et <strong>la</strong> CGEA (Latécoère) adopta à son tour ce bimoteur qui ne <strong>transport</strong>ait quequatre passagers.Seuls l’Aéronautique Militaire française s’intéressa à <strong>la</strong> machine, estimant qu’il pouvait constituer<strong>la</strong> base patrouil<strong>le</strong>ur <strong>de</strong> haute mer avec un équipage <strong>de</strong> cinq hommes. On envisagea d’instal<strong>le</strong>r

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