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PROGRAMME DE PROJECTION DES FILMS CINéMATAMUA AU CESC

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Jeudi 26 mars de 11h10 à 12h10 & vendredi 27 mars de de11h10 à 12h10Us & coutumes polynésiens - MATARI’I (CINEMATAMUA #29) – durée1hLe sable, l’eau et l’humusCe film réalisé par Patrick Auzépy et Jean Michel Chazine, nous invite à découvrir les techniquestraditionnelles et les ressources alimentaires aux Tuamotu. A travers les témoignages de vieuxPaumutu, nous découvrons comment les anciens se nourrissaient sur ces atolls au sol corallien, àune époque où les goélettes n’apportaient ni produits manufacturés, ni conserves. Jean MichelChazine met ainsi en lumière la technique des fosses communautaires remplies de terre végétaledans lesquelles le taro poussait, la cueillette de plantes comestibles et la préparationtraditionnelle de tubercules et de racines.Umuti i MaupitiRéalisé en 1988 par Bruno Tetaria, ce film retrace la reconstitution d’un umuti traditionnel àMaupiti. Toute l’île, des plus jeunes aux plus vieux, va construire un grand four permettant decuire les racines de ti. Les anciens de l’île initient les plus jeunes à cette tradition. Ils leurapprennent à reconnaître les différentes espèces de ti, à les déterrer, à tresser des palmes,choisir et couper le bois, collecter des combustibles naturels, choisir les pierres volcaniques…Le maRéalisé en 1990 par Axel T. Lichtlé, ce court vidéogramme nous conte la préparation du ma, unecoutume encore bien vivante sur l'île de Fatu Hiva, même si les Hommes ont oublié son origine.Les anciens vous disent qu'ils l'ont appris de leurs parents qui eux mêmes le savaient des leurs.Pour disposer de nourriture tout le long de l'année, les habitants des vallées marquisiennesfabriquaient une pâte fermentée à partir du fruit de l’arbre à pain (mei) ayant une longueconservation. Au début de l'année, lors de la grande récolte des mei, toute la communauté serassemble. Les mei sont cueillis à l'aide de filets emmanchés un peu avant leur pleine maturité.On active leur mûrissement en les perçant et en y versant un peu d'eau de mer. Ils passeront lanuit ainsi sous des branchages et des feuilles de bananiers. Le lendemain, les femmes épluchentces fruits à l'aide de ii, un pèle fruit en coquillage. Les hommes de leur côté, construisent un siloaux armatures de bois et tapissé de feuilles de bananier. C'est dans ce dernier, qu'un hommeseul, choisi par la communauté, aura l'insigne honneur d'écraser les mei afin de les réduire enune pâte compacte.Cette pâte reposera et séchera pendant 2 semaines dans le silo. La perméabilité du silopermettant l'écoulement de l'humidité contenu dans le ma frais. Par un long processus defermentation le mei devient ma et peut se conserver plusieurs années. Le ma ayant perdu sonhumidité, un trou est creusé à même le sol. Tapissé de feuilles de ti tressées, il devientparfaitement hermétique. La pâte y est déposée, puis on la recouvre également de feuilles, ellesmême couvertes de pierres volcaniques. Régulièrement le trou est ouvert, et chaque famillepeut venir s'approvisionner en ma. Alors que le ma frais est donné aux jeunes enfants, à lalongue, il devient brun, dur et fort en goût. On ne peut le consommer pur. Il est alors pétri,enveloppé dans des feuilles et bouilli. On le mélange alors avec des mei frais rôtis. Cette puréeque les anciens consommaient quotidiennement porte le nom de popoi mei.

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