12.07.2015 Views

Anne JACQUIN - Les thèses en ligne de l'INP - Institut national ...

Anne JACQUIN - Les thèses en ligne de l'INP - Institut national ...

Anne JACQUIN - Les thèses en ligne de l'INP - Institut national ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

végétaux, principalem<strong>en</strong>t pour sa capacité à représ<strong>en</strong>ter le niveau ou l’int<strong>en</strong>sité <strong>de</strong> l’activité végétaledont les variations intra et inter annuelles peuv<strong>en</strong>t traduire <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> stress <strong>de</strong> la végétation ou<strong>de</strong> recouvrem<strong>en</strong>t (Gl<strong>en</strong>n E.P. et al. 2008).• Le pas <strong>de</strong> temps pour observer la dynamique <strong>de</strong> végétation <strong>de</strong>s savanes.Le pas <strong>de</strong> temps dép<strong>en</strong>d <strong>de</strong>s évolutions du couvert végétal observées sur les savanes (régressive,progressive ou stable) qui, <strong>en</strong> règle générale, sont l<strong>en</strong>tes. Il est estimé à dix ans ou plus. Cep<strong>en</strong>dant, ilpeut être modifié (plus court ou plus long) selon l’int<strong>en</strong>sité <strong>de</strong> facteurs <strong>de</strong> perturbation tels que lasécheresse, le feu ou les herbivores. Dans tous les cas, il est admis qu’il convi<strong>en</strong>t <strong>de</strong> travailler sur lapério<strong>de</strong> la plus longue possible.• L’hétérogénéité spatiale <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong> la végétation <strong>de</strong>s savanes.Parmi les images satellitaires à haute répétitivité temporelle, (Ehrlich D. et al. 1997) ont montré quecelles à basse résolution spatiale (>= 1 km) ne permett<strong>en</strong>t pas <strong>de</strong> caractériser suffisamm<strong>en</strong>tl’hétérogénéité spatiale <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong> la végétation <strong>de</strong>s savanes (pixels mixtes herbes-arbres)r<strong>en</strong>dant difficile l’interprétation <strong>de</strong>s changem<strong>en</strong>ts observés. De plus, les relations établies « <strong>en</strong>tre feu etdynamique <strong>de</strong> végétation » avec ces données sont faibles : ce résultat peut indiquer soit une abs<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>corrélation spatiale, soit la prés<strong>en</strong>ce dans un même pixel <strong>de</strong> corrélations négatives et positives qui s<strong>en</strong>eutralis<strong>en</strong>t, ce qui ne permet pas <strong>de</strong> tirer <strong>de</strong>s conclusions.Compte-t<strong>en</strong>u <strong>de</strong> la variabilité <strong>de</strong>s pas <strong>de</strong> temps auxquels peuv<strong>en</strong>t s’observer les différ<strong>en</strong>ts types<strong>de</strong> changem<strong>en</strong>ts traduisant <strong>de</strong>s dynamiques <strong>de</strong> végétation <strong>de</strong>s savanes, il convi<strong>en</strong>t d’utiliser unesérie d’images satellitaires à haute répétitivité temporelle la plus longue possible. En outre, lagran<strong>de</strong> hétérogénéité spatiale <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong>s savanes nécessite d’utiliser, parmi les images àhaute répétitivité temporelle celles prés<strong>en</strong>tant la résolution spatiale la plus fine dans les ban<strong>de</strong>sspectrales requises pour la mesure du NDVI.En conclusion à ces <strong>de</strong>ux paragraphes, les images satellitaires à moy<strong>en</strong>ne résolution spatialereprés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un bon compromis (Bowman D.M.J.S. et al. 2003). Elles prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une résolutionspectrale permettant d’utiliser <strong>de</strong>s indices <strong>de</strong> végétation, une haute répétitivité temporelle tout<strong>en</strong> proposant une taille <strong>de</strong> pixel intermédiaire <strong>en</strong>tre haute et basse résolution spatiale.1.4.4 Choix du capteur MODIS<strong>Les</strong> séries temporelles d’images <strong>de</strong> télédétection à moy<strong>en</strong>ne résolution spatiale exploitées dans cetravail sont issues du capteur MODIS, embarqué sur les <strong>de</strong>ux plateformes TERRA et ACQUA, mises<strong>en</strong> orbite respectivem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 1999 et 2002.Le choix du capteur MODIS a été motivé par quatre raisons : 1) la disponibilité et la facilité d’accès àla donnée (les données du capteur MERIS prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un accès restreint à l’heure actuelle), 2) lacapacité <strong>de</strong> couverture journalière <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s ét<strong>en</strong>dues, 3) la résolution spatiale <strong>de</strong> 250 m la plus fineparmi l’offre <strong>en</strong> imagerie pour cette gamme <strong>de</strong> résolution spatiale et 4) le recul temporel <strong>de</strong>s données(disponibles <strong>de</strong>puis février 2000).La disponibilité d’une série temporelle <strong>de</strong> données <strong>de</strong>puis février 2000 offre la possibilité <strong>de</strong>tester le pot<strong>en</strong>tiel <strong>de</strong>s images MODIS à mesurer à la fois le régime <strong>de</strong>s feux et la dynamique <strong>de</strong>végétation à l’échelle d’un écosystème <strong>de</strong> savane, sur la même pério<strong>de</strong> et avec une mêmerésolution spatiale.27

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!