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Les projets actuels de programmes ne remettent pas en cause les fondements posés par LucienGéminard, bien au contraire. Les principes restent d’actualité. les élèves font un va et vient entre lapensée et l’action la théorie et la pratique ce qui reste parfaitement d’actualité.Pourquoi rénover ?Les technologies actuelles évoluent très vite et on ne pouvait pas laisser entre les mains des élèvesdes supports qui ne soient pas des supports actuels. D’autre part la technologie avait besoin d’unemeilleure lisibilité vue de l’extérieur et aussi besoin d’être reconnue comme elle devrait l’être.La technologie sert trop souvent de variable d’ajustement. Les conditions ne sont toujours ce quellesdevraient être ce qui a débouché sur certaines dérives de technologie papier.Les orientations du groupe d’experts :Nous avons souhaité écouter la demande des associations, des parents d’élèves, des syndicats afinde réussir à faire comprendre la place de la technologie pour tous les élèves.Constat : Les technologies sont omniprésentes dans l’environnement de l’élève et le collège est ledernier lieu commun. De formation pour tous. C’est là qu’il faut préparer les élèves à devenir desutilisateurs avertis mais aussi des citoyens à une utilisation raisonnée et responsable de cestechnologies. La technologie est donc un élément de culture générale pour tous les élèves. Ce n’estpas parce que l’approche est concrète que la technologie est destinée aux élèves en difficulté. Surtoutpas. Tout adulte a besoin d’utiliser ces objets technologies et doit y être préparé.La formation est déclinée sous forme de thèmes :En 6 ème un retour à l’objet pour éveiller la curiosité. Comment s’est fait ? comment ça marche ?En 5 ème et 4 ème il s’agit de faire explorer la grande diversité des technologies. Par exemple l’habitat,l’aménagement intérieur ; thèmes où on touche à de grandes réalisations techniques (viaduc deMillau, etc.) mais aussi, à l’artisanat. Thème qui a trait aux automatismes ou la domotique (ex unerame de métro sans pilote ) ; la communication (tel portable, les liaisons Internet, l’ADSL,..) ou bienpourquoi pas les bio-industries et environnement.La 3 ème constitue la synthèse de ce qui a été fait précédemment : avec deux réalisations uneréalisation multimédia avec un sujet d’intérêt qui a un effet second sur l’orientation et la réalisationd’un produit pluri-technologique et le service associé qui permet de présenter sa présentation.M Pietrick :Met en exergue 2 points dans le rapport BachLe rejet des sciences ne se produit pas au lycée et naît au primaire et se matérialise en collège. Lechoix des Sciences en seconde se fait par calcul. Donc changer et donner le goût des Sciences,changer la méthode pédagogique : passer de la méthode frontale à la méthode d’investigation quirend l’élève acteur de son environnement. Décloisonner les travaux au collège et matérialiser despoints de convergence, comme la météo, le développement durable, la santé et inciter les différentesdisciplines pour que l’élève ait une meilleure compréhension de son environnement et sache réfléchir,porter un avis sur des phénomènes de société où intervient la science. Sinon ces points seront confiésà des spécialistes ou médias avec toutes les déformations que l’on peut craindre.M.Cahuzac :L’image de la voie technologique est en effet très contrastée.Sur 10 ans ( de 1990 à 2000), le taux de réussite avec un bac STI par rapport à l’évolution de S, LSTT, ES est le plus important.