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LA QCD A L'OEUVRE : des hadrons au plasma - Cenbg - IN2P3

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car ses propriétés rappellent celles du verre évoluant lentement avec le temps. LeCGC fournirait les conditions initiales pour la formation du <strong>plasma</strong> de quarks et degluons.L’idée est en effet qu’après l’impact <strong>des</strong> deux noy<strong>au</strong>x, lorsque l’on regarde unnucléon (un proton) à <strong>des</strong> énergies de plus en plus gran<strong>des</strong>, les gluons, trèsnombreux, subissent <strong>des</strong> fluctuations et les seuls possibles à ce moment là, sont lesfluctuations 1g → 2g qui accroissent encore le nombre de gluons. Puis les gluonssont si nombreux dans le nucléon qu’interviennent <strong>des</strong> processus du type 1g → 1g,processus par ailleurs négligeables à basse énergie et n’existant qu’<strong>au</strong>x densitésélevées. Mais la densité de gluons n’<strong>au</strong>gmente pas <strong>au</strong>ssi vite que l’énergie croît etc’est là où se produit la saturation. Peu de temps après la collision (vers 0,1 – 0,2fm/c), le système comprend donc be<strong>au</strong>coup de gluons, donc dispose d’une grandequantité d’énergie sous forme de gluons. Puis, les quarks apparaissent alors, seformant par <strong>des</strong> processus g → q + [g et cette matière qui prend forme jusqu’à cequ’elle existe <strong>au</strong> moment de la thermalisation, est ce que l’on appelle le QGP. Uneterminologie nouvelle a été adoptée : les effets d’état initial sont relatifs <strong>au</strong> CGCtandis que les effets d’état final se réfèrent <strong>au</strong> QGP.Figure 19 : Facteur de modificationnucléaire d–Au en fonction del’impulsion transverse et mesurédans quatre domaines de rapiditédifférents, η = 0 (en h<strong>au</strong>t à g<strong>au</strong>che),η = 1 (en h<strong>au</strong>t à droite), η = 2,2 (enbas à g<strong>au</strong>che) η = 3,2 (en bas àdroite). Les prédictions du modèle <strong>des</strong>aturation sont représentées par lescourbes en trait plein.A rapidité centrale et h<strong>au</strong>te impulsion transverse, la physique <strong>des</strong> collisions Noy<strong>au</strong>–Noy<strong>au</strong> est dominée par les interactions d’état final entre les partons créés, ce qui estconfirmé par l’absence de suppression dans les collisions d–Au à rapidité centraleégalement. Afin de s’affranchir de la dominance <strong>des</strong> effets d’état final, les théoriciensdu CGC ont clamé que pour observer sa manifestation, les meilleures conditions sontoffertes dans la région <strong>des</strong> rapidités élevées, qui plus est, dans les collisions proton–Noy<strong>au</strong>, soit d–Au à RHIC. L’argumentaire est basé sur le fait que ce domainecorrespondant <strong>au</strong>x plus petits x possibles, est quasi-dénué d’interactions d’état finalpuisque <strong>au</strong>cun QGP n’y est attendu. Par conséquent, c’est ici que la manifestation295

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