Petit Lauzertin n°78 - Lauzerte

RENCONTRESIls passent le flambeau :Rencontres avec André BERNÉ et Guy VARINM. BERNÉ, pourquoi avez-vous choisi Lauzerte pourvotre retraite ?Je suis né à Lauzerte où j’ai passé toute mon enfance.J’ai émigré, si l’on peut dire, pour raison professionnelledans la région parisienne où je suis resté 28 ans.J’ai hérité de mes parents la maison dans laquelle monépouse et moi-même vivons. Nous l’avons restauréequelques années avant notre retraite.A votre retour au pays, pourquoi vous êtes-vous impliquédans la vie associative ?J’ai eu de par ma profession des activités périscolairescomparables à la vie associative. Je suis d’un natureltrès actif et ne peux rester sans occupation. Il faut direcependant qu’à plusieurs reprises on m’a sollicitépour entrer au sein du conseil municipal. J’ai fait unchoix que je ne regrette pas. Le milieu associatif esttrès enrichissant, très diversifié, et m’a apporté beaucoupde satisfactions sur le plan humain avec tout demême parfois quelques désillusions.Dans quelles associations ?Je fais partie de plusieurs associations où j’exerce desresponsabilités. Je vous en nomme quelques unes.Tout d’abord le FOOTBALL CLUB LAUZERTIN, anciennementappelé UNION SPORTIVE LAUZER-TINE, où avant mon départ j’ai joué comme gardiende but de 1952 à 1962. A mon retour, suite à une demandetrès soutenue, je me suis réinvesti en tant qu’éducateurà l’école de football et pris ensuite la chargedu secrétariat pendant 18 ans. J’ai demandé à la dernièreassemblée générale à cesser mes activités au seindu club. J’ai occupé également à l’A S. C. Q. B.(Association Sportive et Culturelle du Quercy Blanc)le poste de secrétaire général que j’ai quitté dernièrement.J’ajoute à cela l’Association des Amis de la MédiathèqueIntercommunale Pierre Sourbié dont jesuis président depuis de nombreuses années. A cesactivités viennent se joindre ma fonction de D.D.E.N.(Délégué Départemental de l’Éducation Nationale) etcelle de membre de la commission de révision deslistes électorales. Vous voyez que j’assume depuistrès longtemps de nombreuses tâches dans le milieuassociatif. J’ai donc envisagé à mon âge de me délesterde certaines.Quel bilan faites-vous de vos activités ?Il est mitigé. D’une part mon investissement m’a apportéun enrichissement personnel. Des contacts quej’ai eu, tant avec les enfants qu’avec les adultes, j’airetiré un plaisir évident. D’autre part parfois j’ai ététrès déçu par le comportement de certains qui reçoiventmais ne donnent rien en retour… Permettez-moide terminer cette interview par un constat. Le milieuassociatif s’effrite de plus en plus car la générationactuelle ne répond pas toujours à l’appel lancé par lesanciens. Il est vrai que le bénévolat exige descontraintes auxquelles les jeunes ont du mal à seplier. Pourtant un village ne vit que par l’activité deson tissu associatif.Bravo pour votre exemple ! Qu’il suscite les vocationsdes jeunes bénévoles dans les associations lauzertinestoujours plus nombreuses !Équipe USL 1958, on y reconnaît : Marcel DALQUIÉ, Jean PAILHAS, Jean-Claude VIÉ, Michaël CARLEY,André BERNÉ, Alexandre TÉODORI, Robert et Georges PARDO, Jacky DANJOT, René BACOU, GeorgesLOLMÈDE, Alain MOUILLAC, GOUIGOU, André ROLLAND.Le Petit Lauzertin Illustré — Septembre 2010, n°78 Page 3