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Le problème de la rigidité des graphes - Normalesup.org

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E ′ . On parlera éventuellement <strong>de</strong> sous-graphe induit par un sous-ensemble<strong>de</strong> sommets, mais dans ce cas, on le précisera explicitement.Pour alléger les notations, on conviendra désormais que m = |E|, n = |V |,m ′ = |E ′ |, n ′ = |V ′ |, etc.Théorème 3 (Laman) <strong>Le</strong>s arêtes d’un graphe G = (V,E) sont indépendantesen dimension 2 si et seulement s’il n’existe aucun sous-graphe G ′ =(V ′ ,E ′ ) <strong>de</strong> G tel que m ′ > 2n ′ − 3.Corol<strong>la</strong>ire 1 Un graphe G tel que m = 2n − 3 est rigi<strong>de</strong> en dimension 2 siet seulement s’il n’existe aucun sous-graphe G ′ <strong>de</strong> G tel que m ′ > 2n ′ − 3.⇒ Supposons par l’absur<strong>de</strong> qu’il existe un sous-graphe G ′ tel que m ′ >2n ′ −3. Par Laman, les 2n −3 arêtes <strong>de</strong> G seraient alors non indépendantes.On peut donc supprimer une <strong>de</strong>s arêtes qui dépend <strong>de</strong>s autres sans changerle caractère rigi<strong>de</strong> ou non <strong>de</strong> G. Mais alors G ne dispose plus que <strong>de</strong> 2n − 2arêtes, ce qui est insuffisant pour assurer sa <strong>rigidité</strong>.⇐ Supposons qu’il n’existe aucun sous-graphe G ′ <strong>de</strong> G tel que m ′ >2n ′ − 3. <strong>Le</strong>s 2n − 3 arêtes <strong>de</strong> G sont alors indépendantes d’après Laman. Onsait que 2n − 3 arêtes indépendants suffisent pour rendre un système <strong>de</strong> npoints rigi<strong>de</strong>s.Corol<strong>la</strong>ire 2 (Reformu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> Laman) Pour un graphe G = (V,E),il y a équivalence entre :1. (i) <strong>Le</strong>s arêtes <strong>de</strong> G sont indépendantes2. (ii) Pour toute arête e <strong>de</strong> G, le graphe G 4e = (E ∪ {e ′ ,e ′′ ,e ′′′ },V ), oùe ′ ,e ′′ ,e ′′′ sont <strong>de</strong>s copies <strong>de</strong> e, n’a pas <strong>de</strong> sous-graphe (G 4e ) ′ tel que(m 4e ) ′ > 2(n 4e ) ′ .¬(ii) ⇒ ¬(i) Supposons qu’il existe une arête e telle que G 4e possè<strong>de</strong> unsous-graphe (G 4e ) ′ dans lequel (m 4e ) ′ > 2(n 4e ) ′ . Retirons (éventuellement)e ′ ,e ′′ ,e ′′′ <strong>de</strong> (G 4e ) ′ pour obtenir G ′ . G ′ est évi<strong>de</strong>mment un sous-graphe <strong>de</strong> G.Or m ′ ≥ (m 4e ) ′ − 3 > 2(n 4e ) ′ − 3 ≥ 2n ′ − 3, ce qui montre, d’après Laman,que les arêtes <strong>de</strong> G ne sont pas indépendantes.¬(i) ⇒ ¬(ii) Supposons que les arêtes <strong>de</strong> G ne sont pas indépendantes.Il existe alors un sous-graphe G ′ <strong>de</strong> G tel que m ′ > 2n ′ − 3. Soit e une arête<strong>de</strong> ce sous-graphe. (G ′ ) 4e , le graphe obtenu <strong>de</strong> G ′ en quadrup<strong>la</strong>nt e, vérifiealors (m ′ ) 4e > 2(n ′ ) 4e et <strong>de</strong> manière évi<strong>de</strong>nte (G ′ ) 4e est un sous-graphe <strong>de</strong>G 4e .<strong>Le</strong>mme 3 Soit Ê un sous-ensemble libre d’arêtes <strong>de</strong> G. Notons Ẽ = Ê ∪{e}et ˜G = G(Ẽ). Il y a équivalence entre :1. (i) Ẽ est libre.2. (ii) ˜G 4e n’as pas <strong>de</strong> sous-graphe ( ˜G 4e ) ′ tel que ( ˜m 4e ) ′ > 2(ñ 4e ) ′ .3

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