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Les Filtres Plantés de Roseaux - Epnac

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1 CULTURES FIXEES SUR SUPPORTS FINS :GENERALITE - (EXTRAITS DU DOCUMENT TECHNIQUE FNDAE n° 22)<strong>Les</strong> procédés d’épuration à cultures fixées sur supports fins (filtres à sable (FAS),bassins d’infiltration percolation (BIP), filtres plantés <strong>de</strong> roseaux (FPR)) consistent àfaire ruisseler l’eau à traiter sur plusieurs massifs indépendants.Deux mécanismes principaux interviennent dans l’épuration :• La filtration superficielle : dans le cas <strong>de</strong>s filtres à alimentation superficielle(BIP, FPR), les matières en suspension (MES) sont arrêtées à la surface dumassif filtrant et, avec elles, une partie <strong>de</strong> la pollution organique (DCOparticulaire).• L’oxydation : le milieu granulaire (sable ou gravier fin) constitue un réacteurbiologique, un support <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> surface, sur lequel se fixent et se développentles bactéries aérobies responsables <strong>de</strong> l’oxydation <strong>de</strong> la pollution dissoute (DBOet DCO dissoute, azote organique et ammoniacal).La faible granulométrie <strong>de</strong>s constituants <strong>de</strong>s massifs filtrants ne permet pas unecirculation <strong>de</strong> l’air par ventilation naturelle dans les interstices du milieu granulaire. Lerenouvellement <strong>de</strong> l’oxygène est donc sous la dépendance <strong>de</strong> phénomènes <strong>de</strong> diffusion<strong>de</strong>s molécules <strong>de</strong> gaz entre l’atmosphère et le massif filtrant.Une mince pellicule d’eau persistant sur la couche superficielle <strong>de</strong> celui-ci feraitobstacle à la diffusion <strong>de</strong> l’air et à la ré-oxygénation <strong>de</strong> la tranche <strong>de</strong> traitement. Il fautdonc que la percolation puisse s’effectuer complètement pour permettre la réoxygénationdu massif en pratiquant l’alternance <strong>de</strong> phases d’alimentation et <strong>de</strong> phases<strong>de</strong> repos au moins aussi longues.De même, une pellicule organique <strong>de</strong> quelques millimètres formée sur la plaged’infiltration peut, elle aussi, entraver considérablement la diffusion <strong>de</strong> l’oxygèneatmosphérique (cas <strong>de</strong>s BIP et FPR). Il faut donc qu’elle puisse se <strong>de</strong>ssécher et secraqueler ou être perforée en permanence (rôle <strong>de</strong>s tiges <strong>de</strong> roseaux).La biomasse épuratrice ne doit pas se développer exagérément afin <strong>de</strong> ne pas engorgerles espaces libres du milieu filtrant : les phases <strong>de</strong> repos permettent <strong>de</strong> la réduire en laprivant <strong>de</strong>s nutriments <strong>de</strong> l’eau usée.Pour autant, la mortalité <strong>de</strong>s microorganismes épurateurs ne doit pas être excessivepour gar<strong>de</strong>r une flore suffisante au regard <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> pollution à traiter d’où unelimitation dans la durée <strong>de</strong>s phases <strong>de</strong> repos.Dans la pratique cela se traduit par <strong>de</strong>s installations constituées <strong>de</strong> trois massifsfiltrants en parallèle dont un seul est alimenté et <strong>de</strong>ux autres au repos. Le temps <strong>de</strong>repos correspond alors à <strong>de</strong>ux fois celui <strong>de</strong> l’alimentation (voir figure n°1 ci <strong>de</strong>ssous).Créé en Octobre 2007 Tome6 ETUDE MAGE Fpr Page 3 sur 34

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