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TERRITOIRE COMMUNAL
Le camp de Roms
enfin évacué
Le mardi 29 mars au matin, la Police municipale et la Police nationale ont procédé
à l’évacuation du camp de Roms, installé depuis le mois d’août 2015 à Bussy
Saint-Georges.
Jonchés de détritus après le départ des Roms, les
terrains ont été sécurisés avant d’être nettoyés.
C
ette implantation sauvage, sur
des terrains appartenant à
Epamarne dans la Zone d’Activités
Léonard-de-Vinci, est intervenue en
pleine période d’annulation des élections
municipales, alors qu’était vacante
l’autorité politique à la tête de
la mairie.
Dès sa réélection, le Maire, Chantal
Brunel, a demandé à Epamarne d’engager
toutes les procédures nécessaires
pour mettre fin à cette situation intolérable
pour les Buxangeorgiens, mais
aussi pour la sécurité et la santé de
toutes les personnes rassemblées dans
ce qui ne pouvait être qualifié que de
bidonville.
Une ordonnance d’expulsion a ainsi
été rendue par le Tribunal de Grande
Instance de Meaux en novembre
2015, mais en différant la libération
des lieux de quatre mois au mois de
mars.
Une demande d’associations visant à
accorder un délai supplémentaire de 18
mois à l’expulsion du camp de Roms a
été examinée le 24 mars 2016. La justice
a tranché une fois encore, déboutant
ces associations et confirmant
l’expulsion, considérant
notamment que les conditions de vie et
d’hygiène étaient préjudiciables à ces
occupants.
Grâce au travail conjoint de la
Police nationale et de la Police municipale,
le camp a été évacué dans
le calme, le mardi 29 mars 2016.
Le Maire a aussitôt demandé à
Epamarne de procéder à la sécurisation
du site le jour même.
La municipalité continuera à user de tous
les moyens nécessaires, qu’ils soient
humains, effectifs de police municipale,
services techniques et juridiques, ou
matériels, rondes, vidéo-protection, dispositifs
de sécurisation, afin de prévenir
l’arrivée de tous groupes cherchant à
s’implanter illégalement sur le territoire
communal.
Les villes ne peuvent se retrouver
ainsi à porter seules un problème
d’ampleur nationale voire
européenne avec en particulier
l’attitude condamnable des pays
d’origine (Roumanie, en particulier)
qui disposent de crédits européens
non utilisés ou mal utilisés
pour améliorer le sort des Roms.
Il appartient à l’Etat de prendre
pleinement toutes ses responsabilités
et à la majorité actuelle à l’Assemblée
Nationale de procéder
aux modifications que nous réclamons
depuis si longtemps.
| N° 181 - avril-mai 2016 09