Cindy Zhou Magazine

Équilibre, juin 2016
Stromae est né à Laeken, Bruxelles, en
1985 à un père rwandais et mère belge.
Sa musique est une mélange d’éléments
variés : le son cubain, la musique
congolaise, la house, et le hip-hop
peuvent tous être entendus dans ses
chansons, ainsi que des paroles qui
incitent à la réflexion. Aujourd’hui, à
trente et un ans, Stromae a sorti six
albums, y compris Cheese et Racine
carrée.
CZ : D’où vient votre nom?
Stromae : Quand je me suis mis à le rap,
j’ai commencé avec le nom Opmaestro,
mais c’est un peu prétentieux de
s’appeler « maestro ». Donc, je l’ai
changé à Stromae—c’est une
anagramme de « Maestro ».
CZ : Comment êtes-vous devenu
musicien ?
Stromae : J’ai commencé à jouer de la
batterie et étudier la musique quand
j’avais onze ans. C’était évident que je
devais faire de la musique ; c’était la
seule chose sur laquelle je pouvais me
concentrer.
CZ : Vous chantez en français mais
vos chansons sont appréciées dans
beaucoup de pays non-francophones.
Qu’est-ce que vous pensez à propos de
la langue dont on chante ? Est-ce
qu’on doit chanter dans la langue
qu’on parle—notre propre langue ?
Stromae : Bien sûr. Certains pensent que
l’anglais est la langue la plus musicale.
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