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la maison rouge

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<strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong><br />

exposition<br />

du 8 juillet au<br />

18 septembre 2016<br />

dossier<br />

de presse


Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

vernissage jeudi 7 juillet 2016<br />

vernissage presse de 9 h 30 à 11 h 30<br />

vernissage professionnel de 18 h à 21 h<br />

commissaires de l’exposition (à Paris) :<br />

Antoine de Galbert et Noëlig Le Roux<br />

La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> présente<br />

pour <strong>la</strong> première fois à Paris<br />

une grande exposition<br />

consacrée à l’œuvre de l’artiste<br />

russe Eugen Gabritschevsky<br />

(1893-1979).<br />

Eugen Gabritschevsky<br />

est né à Moscou en 1893 dans une famille<br />

de cinq enfants, issue de <strong>la</strong> grande bourgeoisie,<br />

cultivée et polyglotte, typique de <strong>la</strong> Russie tsariste.<br />

Après des études scientifiques de haut niveau<br />

en biologie et génétique des insectes, il quitte l’Union<br />

Soviétique en 1924 pour rejoindre un <strong>la</strong>boratoire<br />

de recherche de l’université de Colombia aux<br />

États-Unis.<br />

Malgré sa grande intelligence, qualifiée d’originale<br />

par son entourage, et sa vaste culture, il est sujet<br />

à de graves troubles psychiques, qui l’empêchent<br />

progressivement de poursuivre sa carrière<br />

scientifique et de mener une vie affective stable.<br />

En 1926, il rejoint Münich où vit son frère, Georges.<br />

En 1931, il est interné définitivement jusqu’à sa mort<br />

en 1979. Eugen Gabritschevsky aura donc vécu,<br />

hormis <strong>la</strong> période de <strong>la</strong> guerre, près de cinquante ans<br />

à l’hôpital psychiatrique de Haar-Eflingen<br />

à <strong>la</strong> périphérie de Münich.<br />

L’abandon de ses activités scientifiques <strong>la</strong>isse p<strong>la</strong>ce<br />

à l’éclosion, sur trois décennies, d’une œuvre riche<br />

et foisonnante, réalisée dans le silence et <strong>la</strong> solitude.<br />

L’exposition couvre cette période prolifique,<br />

mais présente également, et pour <strong>la</strong> première fois,<br />

des œuvres réalisées avant 1929 – des dessins<br />

au fusain sur papier de format raisin, à l’esthétique<br />

sombre et angoissée, mystique et fantastique.<br />

Le parcours de l’exposition est à <strong>la</strong> fois chronologique<br />

et thématique : le paysage, habité ou désert ;<br />

<strong>la</strong> ville et ses foules ; <strong>la</strong> nuit, ses carnavals, ses fêtes<br />

et ses concerts ; les phénomènes de mutations,<br />

de déformations du corps, et d’hybridations ;<br />

les bestiaires d’êtres fabuleux. Les techniques<br />

qu’il déploie, frottage, tamponnage, grattage, prouvent<br />

sa liberté d’expression et <strong>la</strong> maîtrise de son art.<br />

C’est grâce à Jean Dubuffet, que l’œuvre a trouvé<br />

une visibilité. Il est informé de son existence<br />

dès 1948, en possède 4 en 1950 et décide d’en<br />

acheter 71 pour sa Compagnie de l’art brut en 1960.<br />

Il avertit par <strong>la</strong> suite son ami Alphonse Chave,<br />

galeriste à Vence, qui décide aussitôt, avec son fils<br />

Pierre, de rendre visite à l’artiste pour acquérir<br />

l’essentiel de sa production et l’exposer régulièrement.<br />

La galerie Chave cèdera peu après, autour de<br />

600 dessins à <strong>la</strong> galerie Daniel Cordier, qui défendit<br />

l’œuvre pendant plusieurs années, avant de faire<br />

un don important en 1989 au Musée National d’Art<br />

Moderne. Cet ensemble est aujourd’hui en dépôt<br />

aux Abattoirs de Toulouse.<br />

De nombreux dessins ont été logiquement<br />

dispersés dans des collections privées au cours<br />

des années, mais l’exposition propose une sélection<br />

qui restitue très fidèlement l’esprit de l’artiste,<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

<strong>la</strong> singu<strong>la</strong>rité et <strong>la</strong> force de son travail.<br />

Elle réunit 250 œuvres parmi les milliers<br />

de dessins produits et un ensemble d’archives<br />

(photographies et correspondances de l’artiste).<br />

Cette exposition et le catalogue qui l’accompagne<br />

sont réalisés en partenariat avec <strong>la</strong> Collection<br />

de l’Art Brut à Lausanne et l’American<br />

Folk Art Museum à New York où elle sera<br />

présentée successivement à l’automne 2016<br />

et au printemps 2017.<br />

Annie Le Brun,<br />

Défer<strong>la</strong>nt des ténèbres<br />

Extrait du texte publié<br />

dans le catalogue<br />

de l’exposition<br />

Eugen Gabritschevsky<br />

1893-1979,<br />

éditions Snoeck, 2016.<br />

« Eugène Gabritschevsky va là où personne n’est<br />

jamais allé, pour atteindre – fût-ce au prix du plus grave<br />

déséquilibre – le point où <strong>la</strong> vie révèle <strong>la</strong> splendeur<br />

terrifiante de ses infinies métamorphoses entre<br />

l’organique et l’inorganique, le végétal et le minéral,<br />

l’humain et l’animal… Déséquilibre qui n’est pas<br />

folie mais plutôt nécessaire « dérèglement de tous<br />

les sens » semb<strong>la</strong>ble à celui dont parle Rimbaud<br />

pour demander aussi au poète de se charger<br />

de « l’humanité, des animaux même ». Justement ce<br />

que n’a cessé de faire Gabritschevsky en s’identifiant<br />

depuis l’enfance à chaque vie dont il vou<strong>la</strong>it pénétrer<br />

le mystère, jusqu’à finir par passer de l’autre côté.<br />

De l’autre côté où, au plus loin de toute démarche<br />

concertée, se découvre l’imprescriptible liberté<br />

de devenir celui qui assiste au grand spectacle<br />

de l’être. Pour Rimbaud, c’est ainsi et seulement ainsi<br />

que le poète « arrive à l’inconnu, et quand, affolé,<br />

il finirait par perdre l’intelligence de ses visions,<br />

il les a vues ». Sans oublier cette précision essentielle :<br />

« Si ce qu’il rapporte de là-bas a forme, il donne forme ;<br />

si c’est informe, il donne de l’informe ». Et elle n’a pas<br />

d’autre explication, <strong>la</strong> constante diversité de forme<br />

et de facture avec <strong>la</strong>quelle se confond <strong>la</strong> singu<strong>la</strong>rité<br />

de Gabritschevsky, ni « artiste schizophrène »<br />

ni savant exalté, mais devenu voyant pour nous<br />

rapporter l’inépuisable richesse de ses cargaisons<br />

d’inconnu. Comment alors ne pas être pris de vertige<br />

devant <strong>la</strong> faune et <strong>la</strong> flore toujours en gestation<br />

d’une multitude de mondes perdus ou à venir,<br />

avec leurs théâtresjungles, leurs villes en partance<br />

et leurs horizons de dérive, que pourraient tout aussi<br />

bien nous avoir fait découvrir, du plus profond<br />

de leur nuit, Victor Hugo, Arnold Böcklin, Emil Nolde,<br />

Léon Spilliaert, Yves Tanguy, Max Ernst, André Masson,<br />

Victor Brauner, Oscar Dominguez, Henri Michaux ?<br />

Dans le domaine p<strong>la</strong>stique, je ne sais personne<br />

à avoir suivi ce chemin de haut péril et de haut savoir.<br />

C’est ainsi que Gabritschevsky aura tout risqué<br />

– et bien sûr « l’intelligence de ses visions » –<br />

jusqu’à se faire le medium d’une modernité en quête<br />

d’elle-même et nous montrer alors, formelle, informelle,<br />

mais toujours défer<strong>la</strong>nt des ténèbres, <strong>la</strong> vie. »<br />

Valérie Rousseau,<br />

Morphologie<br />

de l’imperceptible<br />

Extrait du texte publié<br />

dans le catalogue<br />

de l’exposition<br />

Eugen Gabritschevsky<br />

1893-1979,<br />

éditions Snoeck, 2016.<br />

« Ce monde alternatif que Gabritschevsky a créé<br />

conserve l’empreinte de son cheminement<br />

en génétique (de l’étymologie, « donner naissance »),<br />

qui s’enracine chez lui très tôt, depuis l’observation<br />

de variations subtiles – modification de formes et<br />

polymorphisme, couleurs et sensibilité chromatique –<br />

jusqu’à l’étude plus spécifique des phénomènes<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

de mutations et de mimétisme. La résurgences<br />

de ses connaissances scientifiques, appliquée<br />

à <strong>la</strong> création d’œuvres d’art, rappelle les mécanismes<br />

de l’automatisme créatif. « La main du peintre,<br />

écrit André Breton à propos d’André Masson, […]<br />

n’est plus celle qui calque les formes des objets<br />

mais bien celle qui, éprise de son mouvement propre<br />

et de lui seul, décrit les figures involontaires<br />

dans lesquelles l’expérience montre que ces formes<br />

sont appelées à se réincorporer. » S’adaptant<br />

aux qualités respectives des supports disponibles,<br />

trouvés dans son environnement immédiat<br />

(papier calque, papier radiographique, pages<br />

g<strong>la</strong>cées d’un magazine, feuilles perforées, notes<br />

administratives), Gabritschevsky étend <strong>la</strong> gouache<br />

et l’aquarelle au doigt et au pinceau, combinant<br />

différents procédés (frottage, pliages, tachisme<br />

et grattage, création de motifs à l’aide d’éponges,<br />

de chiffons ou de décalcomanie) propices<br />

à l’apparition de formes aléatoires et suggestives,<br />

qu’il affine ensuite au pinceau ou au crayon.<br />

Gabritschevsky écrit qu’« il y a certains procédés<br />

dans <strong>la</strong> peinture (ainsi que dans <strong>la</strong> poésie) qui<br />

emploient ‘l’imprévu’ pour vous mettre en contact<br />

direct avec l’essence magique de <strong>la</strong> nature ».<br />

En somme, que l’inattendu et l’aléatoire, dans l’art<br />

comme dans <strong>la</strong> science, s’inscrivent à <strong>la</strong> base<br />

des connaissances. On sait que les hypothèses<br />

et les avancées, dans <strong>la</strong> profession scientifique,<br />

résultent souvent d’événements fortuits.<br />

Dans <strong>la</strong> manière scientifique de Gabritschevsky<br />

réside une part d’imaginaire et une pensée créative<br />

singulière qui ouvrent des perspectives inattendues.<br />

Comme l’observe son frère Georges, « ce n’était<br />

pas une science sèche bâtie seulement sur<br />

des conclusions logiques ; c’était un travail plein de<br />

visions artistiques, des lois fondamentales de l’être. »<br />

La sensibilité particulière qui caractérise son œuvre<br />

jaillit du contraste entre sa grande maîtrise<br />

– <strong>la</strong> sophistication de son dessin, le geste réfléchi<br />

qui aborde <strong>la</strong> surface, l’étendue de sa connaissance<br />

de l’invisible, <strong>la</strong> vastitude de ses capacités<br />

intellectuelles – et l’atmosphère indistincte, voire<br />

suspendue, dans <strong>la</strong>quelle baignent ses sujets,<br />

qui rappelle certains aspects de <strong>la</strong> production<br />

de Max Ernst, réalisée dans le contexte de son exil<br />

aux États-Unis durant <strong>la</strong> Seconde Guerre mondiale.<br />

Debraine écrit, à juste titre, qu’« à plusieurs reprises<br />

[Gabritschevsky] semble dépeindre <strong>la</strong> vertigineuse<br />

danse aléatoire d’où est sortie <strong>la</strong> vie. » Cet arrêt<br />

du temps réel de sa propre vie, il l’admettra en 1946 :<br />

« J’ai quitté <strong>la</strong> vie normale et productive depuis<br />

si longtemps qu’on peut me compter une âme morte,<br />

une personne enterrée […], une sorte de ruine<br />

qui ne vit que de ses souvenirs et disparaît comme<br />

un crépuscule morose à jamais. » S’enfonçant<br />

toujours plus loin, par nécessité ou par volonté,<br />

dans les confins de ses recherches, s’est-il engouffré<br />

ou retrouvé de l’autre côté de l’ocu<strong>la</strong>ire de<br />

son microscope? Calquant le mouvement de cette<br />

immersion sans retour, l’œuvre prolifique de<br />

Gabritschevsky Forge une vision intégrale de l’en-deçà<br />

du vivant, une forme de genèse, ou de morphologie,<br />

de l’imperceptible. »<br />

« Toute ma vie était<br />

devant moi comme une <strong>la</strong>rge<br />

rue illuminée de soleil ;<br />

je voyais si c<strong>la</strong>irement<br />

vers où je devais me tourner<br />

et maintenant tout a sombré<br />

dans l’ombre. »<br />

Propos d’Eugen Gabritschevsky.<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Chronologie<br />

1893 Eugen Gabritschevsky naît le 3 décembre<br />

à Moscou. Il est le deuxième fils d’une famille<br />

qui compte cinq frères et sœurs, Alexander (1891-1968),<br />

Georg (1896-1979), Elen (1899-1937) et Irene<br />

(1900-1996), et n’aura aucun descendant portant<br />

le nom de Gabritschevsky.<br />

Son père Georg N. Gabritschevsky (1860-1907),<br />

bactériologue reconnu internationalement, travaille<br />

auprès de Louis Pasteur à Paris, et Robert Koch<br />

en Allemagne. Professeur à l’université, il fonde<br />

le premier Institut d’épidémiologie et microbiologie<br />

à Moscou.<br />

1907 Décès prématuré du père alors qu’Eugen<br />

a 14 ans. Sa mère Elen (1862-1930) veille à l’éducation<br />

des enfants. La famille vit désormais chez V<strong>la</strong>dimir<br />

et Elena Stankevitch, l’oncle et <strong>la</strong> tante de <strong>la</strong> mère<br />

d’Eugen.<br />

Eugen évolue dans un univers social privilégié,<br />

cultivé et polyglotte, dont l’œuvre gardera l’empreinte.<br />

Près de vingt professeurs particuliers, universitaires<br />

et artistes, assurent <strong>la</strong> formation des enfants<br />

Gabritschevsky qui parlent tous plusieurs <strong>la</strong>ngues.<br />

Dès son jeune âge, Eugen réalise des dessins<br />

et des peintures sur papier.<br />

« Il n’y a pas une seule période dans sa vie, durant<br />

<strong>la</strong>quelle il n’eut pas fait des dessins ou des peintures<br />

dans ses moments libres. Eugen dessinait déjà<br />

quand il savait à peine lire et écrire. » déc<strong>la</strong>re en 1959<br />

son frère Georg.<br />

1907 Voyage en France.<br />

Vers 1910 Eugen Gabritschevsky visite une exposition<br />

des membres de Mir iskousstva (Le Monde de l’art).<br />

Initié par Diaghilev . Ce groupe influence l’évolution<br />

du décor théâtral et jouera un rôle décisif dans<br />

<strong>la</strong> naissance des Ballets russes. Ses fréquentations<br />

ont pu marquer le jeune Eugen et expliquer <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce<br />

importante de <strong>la</strong> mise en scène dans son œuvre.<br />

Pendant ses années de jeunesse à Moscou,<br />

Eugen Gabritschevsky fréquente le salon littéraire<br />

de Margarita Morozov (1873-1958), épouse<br />

de Mikhaïl Morozov et belle-sœur d’Ivan Morozov,<br />

tous deux collectionneurs. Il a possiblement<br />

découvert, par leur intermédiaire, un grand nombre<br />

d’œuvres d’artistes occidentaux de l’époque.<br />

1910-1911 Il visite l’exposition du mouvement<br />

moscovite Le Valet de carreau (1910-1913)<br />

rassemb<strong>la</strong>nt des œuvres des frères Bourliouk,<br />

de Gontcharova, Larionov, Malevitch, Survage,<br />

Kandinsky, Jawlensky, Münster. Le mouvement<br />

réinterprète les acquis de Cézanne et<br />

du postimpressionnisme, ceux du fauvisme<br />

et de l’expressionnisme du B<strong>la</strong>ue Reiter.<br />

1912 Il suit les conférences-débats organisés<br />

par Le Valet de carreau au Musée polytechnique<br />

de Moscou.<br />

1913 Âgé de 20 ans, il entre à l’université de<br />

Moscou en biologie, où il s’intéresse principalement<br />

aux questions liées à l’hérédité, poursuivant<br />

des formations en embryologie, histologie, technique<br />

microscopique, et en anatomie des vertébrés<br />

et invertébrés. Son intérêt précoce pour <strong>la</strong> nature,<br />

particulièrement l’entomologie, semble avoir orienté<br />

ses études académiques et expliquer l’omniprésence<br />

d’un monde animal, hybride et imaginaire, dans<br />

ses œuvres. Comme l’écrit Georg, « sa fantaisie al<strong>la</strong>it<br />

de pair avec sa pensée scientifique et logique ».<br />

1914 Second voyage en Europe occidentale<br />

avec sa famille. Il se rend en France, en Angleterre<br />

et regagne <strong>la</strong> Russie par <strong>la</strong> Norvège et <strong>la</strong> Suède.<br />

1917 Il traverse sans encombre les années<br />

de guerre et <strong>la</strong> Révolution d’octobre. Il est dispensé<br />

de mobilisation entant qu’étudiant.<br />

1924-1927 Il quitte l’Union soviétique en 1924,<br />

pour ne plus jamais y revenir. Il séjourne brièvement<br />

à Munich avant d’arriver à New York le 19 janvier<br />

1925, pour poursuivre des études postdoctorales<br />

à l’université de Columbia sous <strong>la</strong> direction<br />

du professeur Thomas Hunt Morgan. De l’été 1925<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

au début de l’année 1926, il travaille au <strong>la</strong>boratoire<br />

de Woods Hole dans le Massachusetts.<br />

Durant cette période américaine, il rencontre<br />

une jeune française surnommée Tiette, avec qui il vit<br />

une re<strong>la</strong>tion amoureuse.<br />

1927-1929 En 1927, Eugen Gabritschevsky rejoint<br />

l’Institut Pasteur à Paris, pour travailler sous<br />

<strong>la</strong> direction du professeur Roux. Les articles qu’il<br />

publie portent sur « <strong>la</strong> compensation de <strong>la</strong> croissance<br />

séparée des membres des araignées » et<br />

sur le comportement et l’évolution des mouches.<br />

En 1929, il travaille quelques mois à l’académie<br />

des Sciences de Munich et publie ses recherches<br />

en allemand.<br />

Georg mentionne que l’état de santé de son frère<br />

s’aggrave durant ces années, forçant l’arrêt répété<br />

de ses travaux.<br />

1930 Sa mère meurt à Munich après avoir revu<br />

ses fils, Eugen et Georg.<br />

1931 En avril, Eugen arrive à l’université<br />

d’Édimbourg, en Ecosse, invité par le généticien<br />

Francis Albert Eley Crew. En octobre, il est forcé<br />

d’interrompre ses recherches suite à <strong>la</strong> détérioration<br />

de son état de santé et revient à Munich. Il est<br />

finalement interné à l’hôpital psychiatrique<br />

d’Eglfing-Haar où il reste jusqu’à sa mort en 1979,<br />

hormis des séjours intermittents chez des amis<br />

et son frère.<br />

À Haar, il se consacre intensément à <strong>la</strong> création.<br />

Il travaille sur des supports de récupération<br />

(calendrier, papier radiographique, documents<br />

administratifs de l’hôpital). Son frère rapporte<br />

qu’Eugen écrit également énormément (lettres<br />

et essais philosophiques).<br />

1948 Jean Dubuffet est informé de l’existence<br />

de l’œuvre par le professeur Von Braunmuhl,<br />

médecin de l’artiste.<br />

1950 Georg Gabritschevsky émigre à Washington ;<br />

il charge une amie proche, Emma Poncelet,<br />

de rendre régulièrement visite à Eugen à l’hôpital.<br />

1960 Georg, qui souhaite faire vivre l’œuvre<br />

de son frère, accepte que Jean Dubuffet en informe<br />

son ami Alphonse Chave, galeriste à Vence, lequel<br />

se rend en Allemagne accompagné de son fils<br />

Pierre et du collectionneur Jacques Uhlmann pour<br />

acquérir plus de 5 000 feuilles dont 3000 ont été<br />

considérées par Chave comme importantes.<br />

La même année, Alphonse cède 642 œuvres<br />

à <strong>la</strong> galerie Daniel Cordier, dont les futures donations<br />

en 1989 au Musée national d’art moderne – Centre<br />

Georges Pompidou, feront mieux connaître l’œuvre<br />

en France. En 1972, Max Ernst achète cinq peintures,<br />

qu’il installe dans son salon. Aujourd’hui, <strong>la</strong> galerie<br />

Chave continue à défendre l’œuvre à <strong>la</strong> galerie<br />

Chave.<br />

1962-1963 Dans une lettre à son frère Alexander,<br />

qu’il n’a pas revu depuis son départ de Russie,<br />

Eugen écrit : « Je vis dans une prison qu’on appelle ici<br />

Anstalt […] J’ai surtout peint une peinture fantastique.<br />

Il y a eu des expositions à Francfort, à New York,<br />

à Vence (en France), et ils m’ont décrit comme<br />

un peintre de génie. Maintenant je travaille peu et<br />

je vis avec les critiques du passé. J’ai travaillé<br />

comme un fou un moment mais maintenant tout<br />

est du passé. »<br />

1979 Eugen Gabritchevsky meurt le 5 avril<br />

à l’âge de 86 ans à Haar.<br />

1939-1945 Pendant <strong>la</strong> seconde guerre mondiale,<br />

Il aurait été hébergé par plusieurs personnes,<br />

notamment chez Mme Kleindinst, une ancienne<br />

gouvernante allemande de sa mère revenue au pays.<br />

1945 Ses travaux scientifiques, stockés<br />

dans l’appartement de Georg à Munich, sont détruits<br />

dans les bombardements.<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

liste des prêteurs<br />

partenaires<br />

Cette exposition a été réalisée avec le concours<br />

du Musée national d’art moderne, dont les donations<br />

Cordier sont déposées au Musée des Abattoirs<br />

de Toulouse et de La Collection de l’Art Brut<br />

à Lausanne<br />

Elle n’aurait pu avoir lieu sans <strong>la</strong> générosité<br />

de Pierre et Madeleine Chave qui ont mis<br />

à notre disposition un grand nombre d’œuvres<br />

provenant de leur collection personnelle.<br />

La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> tient à remercier <strong>la</strong> famille<br />

d’Eugen Gabritschevsky pour sa col<strong>la</strong>boration<br />

et sa générosité :<br />

Helen K. et Eugene S. Troubetzkoy<br />

Andrew Kotchoubey<br />

Natalie T. et Peter N. Derby<br />

Tatiana Kotchoubey<br />

Ainsi que les prêteurs privés :<br />

Bruno Decharme<br />

Galerie Delmes & Zander<br />

Antoine de Galbert<br />

Audrey B. Heckler<br />

Annie Le Brun<br />

Josette Rispal<br />

Et les collectionneurs souhaitant rester anonymes.<br />

<strong>la</strong> Collection de l’Art Brut, Lausanne<br />

11 novembre 2016 – 19 février 2017<br />

et l’American Folk Art Museum, New York<br />

13 mars – 13 août 2017<br />

partenaires médias<br />

partenaires permanents<br />

La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> est membre du réseau Tram<br />

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#ArtBrut<br />

#Gabritschevsky<br />

@<strong>la</strong><strong>maison</strong><strong>rouge</strong><br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Catalogue<br />

de l’exposition<br />

Le catalogue, publié aux Éditions Snoeck,<br />

est coédité par La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> (Paris),<br />

l’American Folk Art Museum (New York)<br />

et <strong>la</strong> Collection de l’Art Brut (Lausanne).<br />

Textes scientifiques<br />

– Lettre d’Eugen Gabritschevsky, 1946<br />

– Annie Le Brun, « Défer<strong>la</strong>nt des ténèbres, <strong>la</strong> vie »<br />

– Sarah Lombardi et Pascale Jeanneret :<br />

« Quand le souvenir d’Eugen Gabritchevsky<br />

hante le théoricien Jean Dubuffet »<br />

– Valérie Rousseau : « Eugen Gabritschevsky :<br />

Morphologie de l’imperceptible »<br />

et aussi…<br />

Du 8 juillet au 18 septembre 2016,<br />

La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> présentera également<br />

une exposition monographique<br />

de l’artiste français Nico<strong>la</strong>s Darrot<br />

ainsi qu’une instal<strong>la</strong>tion dans le patio<br />

de Boris Chouvellon, produite par<br />

l’Association des amis de <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong>.<br />

– Chronologie par Antoine de Galbert<br />

et Noëlig Le Roux<br />

– Bibliographie par Vincent Monod.<br />

192 pages, 30 €<br />

couverture :<br />

Eugen Gabritschevsky,<br />

Frau in<strong>la</strong>nd Femme de l’arrière-pays (détail), mars 1951.<br />

Collection privée, New York © Adam Reich<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

8


Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, 1952, aquarelle et crayon sur papier 32,5 x 24 cm,<br />

Collection Chave, Vence. © Galerie Chave<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky lisant à <strong>la</strong> fenêtre de l’atelier de dessin de <strong>la</strong> <strong>maison</strong> familiale, Moscou, s.d.<br />

© Helen Troubetzkoy<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, 1930, Munich, pastel, fusain et sanguine sur papier, 47 x 33 cm.<br />

Collection privée, New York. © Adam Reich<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, und der Geburten zahlenlose p<strong>la</strong>ge droht jeden Tag als mit dem jüngsten Tage<br />

(Et le fléau infni des naissances apporte chaque jour <strong>la</strong> menace du Jugement dernier), novembre 1940,<br />

gouache sur papier, 25 x 34,5 cm. Collection Chave, Vence. © Galerie Chave<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, entre 1945 et 1947, gouache sur papier, 41 x 58 cm.<br />

Collection de l’Art Brut, Lausanne. © Atelier de numérisation – Ville de Lausanne, Amélie B<strong>la</strong>nc,<br />

Caroline Smyrliadis, Collection de l’Art Brut, Lausanne<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, 1949, gouache sur papier, 43 x 61 cm.<br />

Collection Chave, Vence. © Galerie Chave<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, 1942, gouache sur papier, 21 x 29,5 cm.<br />

Collection Chave, Vence. © Galerie Chave<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, vers 1952, gouache et aquarelle sur papier, 25 x 35 cm.<br />

Collection de l’Art Brut, Lausanne. © Atelier de numérisation – Ville de Lausanne, Amélie B<strong>la</strong>nc,<br />

Caroline Smyrliadis, Collection de l’Art Brut, Lausanne<br />

Eugen Gabritschevsky, La Cigale ma<strong>la</strong>de,1939, crayon sur papier, 21 x 26 cm.<br />

Collection de l’Art Brut, Lausanne. © Atelier de numérisation – Ville de Lausanne, Amélie B<strong>la</strong>nc,<br />

Caroline Smyrliadis, Collection de l’Art Brut, Lausanne<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, 1947, gouache sur papier, 21 x 27 cm.<br />

Collection Chave, Vence. © Galerie Chave<br />

Eugen Gabritschevsky, Frau in<strong>la</strong>nd (Femme de l’arrière-pays), mars 1951, gouache sur papier,<br />

20,3 x 26,3 cm. Collection privée, New York. © Adam Reich<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, s.d., gouache sur papier photographique, 20,5 x 29 cm.<br />

Collection privée, New York. © Adam Reich<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, août 1946, gouache sur papier photographique, 28,5 x 41,5 cm.<br />

Collection privée, New York. © Adam Reich<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, s.d., gouache sur papier, 20 x 28,5 cm.<br />

Collection Antoine de Galbert, Paris. © Etienne Pottier<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, 1939, gouache sur papier, 21 x 30 cm. Collection de l’art brut, Lausanne.<br />

© Atelier de numérisation - Ville de Lausanne, Amélie B<strong>la</strong>nc, Caroline Smyrliadis / Collection de l’Art Brut, Lausanne<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, 1944, gouache et aquarelle sur papier, 18 x 27 cm.<br />

Collection Chave, Vence. © Galerie Chave<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, 1949, gouache sur papier, 20,5 x 29,5 cm.<br />

Collection Chave, Vence. © Galerie Chave<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

Eugen Gabritschevsky, Sans titre, gouache sur papier calque, 21 x 29 cm.<br />

Collection Antoine de Galbert, Paris. © Etienne Pottier<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

<strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong><br />

La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong>, fondation privée reconnue<br />

d’utilité publique, a ouvert ses portes en juin 2004<br />

à Paris. Elle a été fondée pour promouvoir <strong>la</strong> création<br />

contemporaine en organisant, au rythme<br />

de trois par an, des expositions temporaires,<br />

monographiques ou thématiques, confiées<br />

pour certaines à des commissaires indépendants.<br />

Si La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> ne conserve pas <strong>la</strong> collection<br />

de son fondateur, Antoine de Galbert, amateur d’art<br />

engagé sur <strong>la</strong> scène artistique française, elle<br />

est imprégnée par sa personnalité et sa démarche<br />

de collectionneur. Ainsi depuis l’exposition<br />

inaugurale, L’intime, le collectionneur derrière<br />

<strong>la</strong> porte (2004), La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> poursuit<br />

une programmation d’expositions sur <strong>la</strong> collection<br />

privée et les problématiques qu’elle soulève.<br />

Antoine de Galbert<br />

Diplômé de sciences politiques, Antoine de Galbert<br />

(né en 1955) travaille dans <strong>la</strong> gestion des entreprises,<br />

avant d’ouvrir, pendant une dizaine d’années,<br />

une galerie d’art contemporain, à Grenoble.<br />

Parallèlement il débute une collection qui prend<br />

de plus en plus d’importance dans sa vie.<br />

En 2000, il choisit de créer une fondation pour donner<br />

à son engagement dans <strong>la</strong> création contemporaine<br />

une dimension pérenne et publique.<br />

le bâtiment<br />

Le bâtiment est une ancienne usine réhabilitée,<br />

situé dans le quartier de <strong>la</strong> Bastille, face au port<br />

de l’Arsenal. Il occupe un site de 2 500 m²,<br />

dont 1 300 m² de surface d’exposition qui s’étendent<br />

autour d’un pavillon baptisé « La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> ».<br />

Ce nom, « La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> », témoigne de <strong>la</strong> volonté<br />

de faire du lieu un espace convivial, agréable,<br />

où le visiteur peut voir une exposition, assister à une<br />

conférence, explorer <strong>la</strong> librairie, boire un verre…<br />

L’aménagement des espaces d’accueil a été confié<br />

à l’artiste Jean-Michel Albero<strong>la</strong> (1953, Paris).<br />

<strong>la</strong> librairie<br />

La librairie de La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong>, située au 10bis,<br />

bd de <strong>la</strong> Bastille, est gérée par Bookstorming,<br />

librairie spécialisée en art contemporain. Disposant<br />

d’ouvrages réactualisés en fonction des expositions<br />

en cours à La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong>, de DVD et vidéos<br />

d’artistes et d’un ensemble important de livres<br />

épuisés et d’éditions d’artistes, elle propose<br />

aussi des ouvrages traitant de l’actualité de l’art<br />

contemporain.<br />

les amis<br />

de <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong><br />

L’association les amis de <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong><br />

accompagne le projet d’Antoine de Galbert et lui<br />

apporte son soutien. Elle participe à <strong>la</strong> réflexion<br />

et aux débats engagés sur le thème de <strong>la</strong> collection<br />

privée, propose des activités autour des expositions<br />

et participe au rayonnement de La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong><br />

auprès des publics en France et à l’étranger. Devenir<br />

ami de La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> c’est :<br />

– Découvrir en priorité les expositions<br />

de La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong>.<br />

– Rencontrer les artistes exposés, échanger avec<br />

les commissaires et l’équipe de La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong>.<br />

– Assister aux déjeuners de vernissage réservés<br />

aux amis.<br />

– Faire connaissance avec d’autres passionnés<br />

et se créer son propre réseau.<br />

– Écouter, débattre avec des experts<br />

et des collectionneurs.<br />

– Devenir acteur du débat d’idées et proposer<br />

des thèmes de conférences et de rencontres dans<br />

le cadre des Cartes b<strong>la</strong>nches aux collectionneurs.<br />

– Participer à <strong>la</strong> programmation du Patio, proposer<br />

des artistes et voter pour élire celui à qui sera<br />

confiée <strong>la</strong> réalisation du patio annuel des amis.<br />

– Voyager dans les lieux les plus vivants de l’art<br />

contemporain (de Moscou à Dubaï, de Bruxelles<br />

à Toulouse)<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

– Découvrir des lieux exclusifs, des collections<br />

particulières et des ateliers d’artistes.<br />

– Collectionner dans des conditions privilégiées<br />

des éditions à tirage limité réalisées par les artistes<br />

qui exposent à La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong>.<br />

– Soutenir une collection d’ouvrages publiés<br />

par l’association : textes introuvables en français<br />

qui interrogent à <strong>la</strong> fois <strong>la</strong> muséographie,<br />

l’écriture de l’exposition et le travail de certains<br />

artistes eux-mêmes ; collection dirigée par<br />

Patricia Falguières.<br />

– Devenir à titre individuel mécène d’un des livres<br />

de <strong>la</strong> collection et y associer son nom.<br />

– Bénéficier d’une priorité d’inscription pour toutes<br />

les activités de La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong> : conférences,<br />

performances, événements.<br />

– Faire partie d’un réseau d’institutions partenaires<br />

en Europe.<br />

– Se sentir solidaire d’une aventure unique<br />

dans un des lieux les plus dynamiques de Paris.<br />

– S’associer à <strong>la</strong> démarche originale, ouverte et sans<br />

dogmatisme d’Antoine de Galbert et de sa fondation.<br />

Adhésion à partir de 95 €.<br />

contact : +33 (0)1 40 01 94 38,<br />

amis@<strong>la</strong><strong>maison</strong><strong>rouge</strong>.org<br />

Rose Bakery culture<br />

à <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong><br />

Rose et Jean-Charles Carrarini<br />

Installés d’abord à Londres à <strong>la</strong> fin des années 1980,<br />

ils ouvrent Vil<strong>la</strong>ndry. Puis, le couple francobritannique<br />

quitte <strong>la</strong> capitale londonienne.<br />

En 2002, ils ouvrent <strong>la</strong> rue des Martyrs, en 2005<br />

le concept store Comme des Garçons<br />

à Dover Street Market et en 2008 une adresse<br />

dans le Marais, qui installe définitivement<br />

leur réputation.<br />

Rose Bakery culture<br />

du mercredi au dimanche<br />

de 11 h à 18 h<br />

rosebakeryculture@<strong>la</strong><strong>maison</strong><strong>rouge</strong>.org<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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Eugen Gabritschevsky (1893-1979)<br />

exposition du 8 juillet au 18 septembre 2016<br />

informations<br />

pratiques<br />

La <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong><br />

Fondation Antoine De Galbert<br />

10 bd de <strong>la</strong> Bastille - 75012 Paris<br />

tél. +33 (0) 1 40 01 08 81<br />

fax +33 (0) 1 40 01 08 83<br />

info@<strong>la</strong><strong>maison</strong><strong>rouge</strong>.org<br />

<strong>la</strong><strong>maison</strong><strong>rouge</strong>.org<br />

transports<br />

Métro : Quai de <strong>la</strong> Rapée (ligne 5)<br />

ou Bastille (lignes 1, 5, 8)<br />

RER : Gare de Lyon<br />

Bus : 20, 29, 91<br />

Vélib’ :<br />

station n° 12 003, en face du 98 quai de <strong>la</strong> Rapée<br />

station n° 12 001, 48 bd de <strong>la</strong> Bastille<br />

station n° 4 006, en face du 1 bd Boudon<br />

accessibilité<br />

Les espaces d’exposition sont accessibles<br />

aux visiteurs handicapés moteur<br />

ou aux personnes à mobilité réduite<br />

jours et horaires d’ouverture<br />

Du mercredi au dimanche de 11 h à 19 h<br />

Nocturne le jeudi jusqu’à 21 h<br />

Fermeture les 25 décembre,<br />

1 er janvier et 1 er mai<br />

q. des célestins<br />

pont de sully<br />

quai saint-bernard<br />

jardin<br />

des p<strong>la</strong>ntes<br />

tarifs<br />

Plein tarif : 10 €<br />

Tarif réduit : 7 € (13-18 ans, étudiants,<br />

<strong>maison</strong> des artistes, plus de 65 ans)<br />

Accès gratuit : moins de 13 ans, chômeurs sur<br />

présentation d’un justificatif (- de 3 mois), personnes<br />

handicapées et leurs accompagnateurs, membres<br />

de l’ICOM et les Amis de <strong>la</strong> <strong>maison</strong> <strong>rouge</strong><br />

Laissez-passer annuel : plein tarif : 28 €,<br />

tarif réduit : 19 €<br />

Accès gratuit et illimité aux expositions<br />

Accès libre ou tarifs préférentiels<br />

pour les événements liés aux expositions.<br />

rue de rivoli<br />

bd henri IV<br />

quai Henri IV<br />

bd de l’hôpital<br />

bd bourdon<br />

quai d’austerlitz<br />

gare d’austerlitz<br />

p<strong>la</strong>ce<br />

de <strong>la</strong> bastille<br />

bd de <strong>la</strong> bastille<br />

r. de lyon<br />

av. ledru-rollin<br />

quai de <strong>la</strong> rapée<br />

r. de <strong>la</strong> roquette<br />

opéra bastille<br />

r. du fbg st-antoine<br />

rue de charenton<br />

bd diderot<br />

r. de charonne<br />

av. daumesnil<br />

gare de lyon<br />

contact presse : c<strong>la</strong>udine colin communication – 28 rue de Sévigné – 75004 Paris<br />

pénélope ponchelet – penelope@c<strong>la</strong>udinecolin.com – t. +33 (0)6 74 74 47 01 / +33 (0)1 42 72 60 01<br />

marine le bris – marine@c<strong>la</strong>udinecolin.com – www.c<strong>la</strong>udinecolin.com<br />

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