Mementos PSC1

1 1

Directeur de publication : Daniel Renaud - Rédacteur en chef : François Defieux
Chargée de communication : Fatiha Bogdanov - Édité par : l’UGSEL 2015 -
Conception graphique, Illustration : Agence Duo - Impression : Goubault Imprimeur
Goubault Imprimeur certifié ISO 14001 • imprimé avec des encres végétales
10-32-3010 / Certifié PEFC / Ce produit est issu de forêts
gérées durablement et de sources contrôlées. / pefc-france.org

Au service des élèves, l’UGSEL
participe à leur éducation à :
LA SANTÉ
LA SÉCURITÉ
LA CITOYENNETÉ
LA RESPONSABILITÉ

Tu sais,
c‛est important
d‛être formé au
secourisme, c‛est même
obligatoire en primaire,
collège et lycée
maintenant !
Oui, c‛est vrai !
On m‛a expliqué que l‛on pourrait
réduire considérablement le nombre
de blessés ou de morts en France,
si nous étions capables lors d‛un
accident de protéger, d‛alerter les
secours et réaliser les premiers
gestes d‛urgence.
ILLUSTRATION
4

SOMMAIRE
LA PROTECTION p.6
LA PROTECTION DES POPULATIONS P.9
L’ALERTE P.10
L’OBSTRUCTION DES VOIES AÉRIENNES p.12
LES HÉMORRAGIES EXTERNES p.18
LES PLAIES p.22
LES BRÛLURES p.27
LE TRAUMATISME p.31
LE MALAISE p.34
LA PERTE DE CONNAISSANCE p.36
L’ARRÊT CARDIAQUE p.42
5

LA PROTECTION
Lorsqu‛il y a danger,
deux situations sont
alors possibles :
Qui doit être protégé
et pourquoi ?
Afin d’éviter tout « suraccident»,
le secouriste doit d’abord
assurer sa protection, puis celle
des victimes et ensuite celle
des témoins.
1) Le danger est
contrôlable.
2) Le danger est
non contrôlable
Quelles sont
les conduites à tenir ?
1) S’approcher prudemment
de la zone de l’accident.
2) Se protéger en restant
à distance pour évaluer
le danger.
3) Repérer et protéger
les personnes qui sont
exposées aux dangers afin
d’éviter toute aggravation
de la situation.
4) Protéger la victime.
5) Questionner les témoins.
6

Les dangers
1 Le danger est contrôlable
Ce qu’il faut faire
Si le danger est contrôlable, le secouriste
doit le supprimer de façon permanente.
1
Le secouriste empêche
que l’on s’approche
de la victime.
2
Il débranche la machine.
2 Le danger n’est pas contrôlable (mais réel, vital et immédiat)
Ce qu’il faut faire
Un dégagement de la victime visible doit
être réalisé. Le balisage de la zone
de danger est nécessaire.
1
2
Le secouriste délimite la zone
de danger et empêche toute
personne d’y pénétrer.
Il retient sa respiration durant
toute la manœuvre de
dégagement de la victime.
Le dégagement d‛urgence est une manœuvre
exceptionnelle car dangereuse pour
une victime atteinte d‛un traumatisme.
7

8
Lorsque le danger
est non contrôlable :
Éloigner avec précaution
la victime du danger
le plus vite possible.
Demander de l‛aide
si besoin pour ne pas
prendre de risque.

LA PROTECTION DES POPULATIONS
2
3
4
- Nuages toxiques, chimiques
ou radioactifs.
- Tornade.
- Catastrophes climatiques
et industrielles.
- Terrorisme…
Ce qu’il faut faire
Se mettre à l’abri, de préférence
dans un local clos.
Se confiner :
RISQUES
- en fermant et en calfeutrant
les portes, les fenêtres et les
bouches d’aération.
- en arrêtant les systèmes de
ventilation ou de climatisation.
S’informer en écoutant la radio
ou en regardant la télévision.
Ne pas téléphoner.
Le Signal National d’Alerte
(SNA)
aux populations est émis
par des sirènes.
Son modulé
(montant – descendant)
Signal de fin d’alerte
Son continu
Et pour les aménagements
hydrauliques, comme les
barrages, c‛est une corne
de brume qui alerte les
populations.
9

L’ALERTE
LA CHAÎNE DES SECOURS >
« Chaque citoyen
peut être le premier
maillon de la chaîne
des secours »
en protégeant et en donnant
l’alerte le plus tôt possible.
L’alerte doit être rapide,
claire et précise pour
éviter l’aggravation de
l’état de la victime.
Lorsque l’alerte est transmise
par un témoin, il convient :
- Avant l’alerte, de s’assurer qu’il
connaîsse bien l’intégralité
du message à transmettre.
- Après l’alerte, de vérifier
qu’il ait correctement transmis
le message.
10
15
18
112
QUI J’APPELLE ?
C’est le SAMU, pour
tout problème urgent
de santé.
Ce sont les pompiers
pour tout problème
de secours, accident,
incendie…
C’est le numéro
d’urgence sur tout le
territoire européen.
Ces appels sont gratuits.

L‛alerte c‛est transmettre au service d‛urgence adapté,
les informations nécessaires à son intervention.
Pour cela, tu dois bien observer et évaluer la situation.
QUE DOIS-JE DIRE ?
1) Donner son n° de téléphone.
2) Expliquer la situation : nature
du problème, maladie, accident.
3) Enoncer les risques : incendie,
explosion, produits chimiques,
autres dangers…
4) Préciser le lieu de l’évènement
(adresse exacte, n° du local …)
5) Indiquer le nombre de personnes
concernées.
6) Décrire l’état des victimes.
7) Décrire les premiers gestes effectués.
8) Répondre aux questions et attendre
l’ordre de raccrocher.
11

d
L’OBSTRUCTION DES VOIES AÉRIENNES
PAR UN CORPS ETRANGER
RISQUES
L’obstruction des voies aériennes
est la gêne ou l’empêchement
brutal du passage de l’air entre
l’extérieur et les poumons.
Si ce passage est interrompu,
la vie de la victime est menacée.
Observe bien les signes
pour distinguer
l‛obstruction totale
des voies aériennes,
de l‛obstruction partielle.
12

Obstruction partielle
Ce qu’il faut faire
Signes
d’une obstruction
partielle
La victime :
- Peut parler ou crier.
- Peut tousser.
- Respire parfois « bruyamment ».
2
3
4
Inviter la victime à trouver
une position confortable,
mais ne pratiquer aucune
technique de désobstruction
des voies aériennes.
L’encourager à tousser.
Demander un avis médical.
Surveiller la victime.
13

Obstruction totale chez l’adulte et l’enfant
Dans le cas d‛une
obstruction
totale des voies
aériennes, si rien
n‛est réalisé,
la victime devient
bleue (cyanose) et
perd connaissance.
La victime :
Signes d’une
obstruction totale
- Ne peut plus parler, crier,
tousser ou émettre un son.
- Garde la bouche ouverte.
- S’agite, devient rapidement
bleu puis perd connaissance.
Technique des claques dans le dos
1) Se placer sur le côté.
2) Pencher la victime et la soutenir.
3) Réaliser 1 à 5 claques
vigoureuses dans le dos
entre les omoplates avec
le talon de la main ouverte.
Le but des claques dans le dos
est de provoquer un mouvement
de toux afin de débloquer et
d’expulser le corps étranger.
14

Ce qu’il faut faire
Laisser la victime dans sa position. Pour l’enfant, s’asseoir
et basculer l’enfant sur sa cuisse, tête vers le bas.
2
3
4
5
6
Réaliser 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos.
Si les claques dans le dos sont inefficaces,
réaliser 1 à 5 compressions abdominales.
Si les compressions sont inefficaces,
recommencer les claques dans le dos puis les compressions,
si nécessaire, jusqu’à la libération des voies aériennes.
Dès que la victime a repris sa respiration,
demander un avis médical.
Surveiller la victime.
ATTENTION !
Si la victime tousse, crache le corps étranger
et reprend sa respiration, il faut arrêter les gestes.
Technique des compressions abdominales
1) Se placer derrière la victime.
2) Mettre son poing au milieu de l’abdomen
entre le nombril et le sternum.
3) Tirer vers soi en réalisant un mouvement
vers l’arrière et le haut.
Le but des compressions
abdominales est de comprimer l’air
des poumons de la victime afin
d’expulser le corps étranger.
15

Obstruction totale des voies aériennes
chez le nourrisson
Ce qu’il faut faire
Comme pour l’adulte, réaliser 1 à 5 claques dans le dos avec
le talon de la main ouverte.
2
3
4
5
Si les claques dans le dos sont inefficaces,
réaliser 1 à 5 compressions thoraciques.
(les compressions abdominales risqueraient de le blesser)
Si les compressions sont inefficaces,
recommencer les claques dans le dos puis les compressions
si nécessaire jusqu’à la libération des voies aériennes.
Après avoir libéré les voies aériennes de la victime,
demander un avis médical.
Surveiller la victime.
Placer le nourrisson
à plat ventre sur
l’avant-bras, tête
penchée en avant.
16
2
Placer le bébé
entre les deux
avant-bras.
Bien maintenir
la tête durant le
retournement.
Les compressions
thoraciques sont
profondes et
successives.
Bien relâcher entre
chaque compression.

Obstruction totale des voies aériennes
chez l’adulte obèse ou la femme enceinte
Ce qu’il faut faire
Après une série de
5 claques dans le dos
inefficaces, effectuer
1 à 5 compressions
thoraciques avec
le poing au milieu
du sternum.
Dans le cas d‛une
obstruction totale, après
avoir réussi à désobstruer
les voies aériennes,
tu dois demander
un avis médical puis
surveiller et réconforter
la victime.
Rappelle-toi !
17

L’HÉMORRAGIE EXTERNE
Sais-tu
comment reconnaître
une hémorragie ?
Eh bien, en quelques
secondes, un mouchoir
en papier est entièrement
imbibé de sang.
Une hémorragie est une perte
de sang qui provient d’une plaie
ou d’un orifice naturel et qui ne
s’arrête pas spontanément.
RISQUES
18
Une perte abondante ou
prolongée de sang peut
menacer à court terme la vie
de la victime.

Ce qu’il faut faire
Stopper l’hémorragie en comprimant
l’endroit qui saigne avec la main,
si possible, protégée par un gant
ou un sac plastique.
Si le sauveteur
doit se libérer,
il réalisera un
pansement compressif
avec une épaisseur
de tissu propre
recouvert par un lien
large afin de stopper
l‛hémorragie.
19

2
Allonger la victime.
3
4
Alerter ou faire alerter les secours.
Ne pas donner à boire.
5
Dans toute situation de détresse, il faut couvrir
la victime, la rassurer et la surveiller.
Et retiens
ceci :
La compression avec la main ou
le pansement compressif doit
absolument :
- Recouvrir toute la plaie.
- Être suffisante pour arrêter
complètement le saignement.
- Être permanente jusqu’à l’arrivée
des secours.
- Après, le secouriste doit penser à se
désinfecter les mains (javel, dakin…)
20

Cas particuliers
Attention :
SAIGNEMENT DE NEZ
Indiquer à la victime de se moucher
vigoureusement puis de maintenir
sa tête penchée vers l’avant et de
comprimer avec les doigts ses
narines, pendant 10 minutes.
Ne pas l’allonger. Si le saignement
persiste, il faudra demander un avis
médical.
En cas de saignement après une chute ou un coup, alerter
immédiatement les secours et surveiller la victime en lui
parlant régulièrement.
LA VICTIME VOMIT OU
CRACHE DU SANG
- Installer la victime dans la
position où elle se sent le mieux.
- Alerter le SAMU.
- Conserver les vomissements.
AUTRE SAIGNEMENT
La victime perd du sang par un
orifice naturel (sauf le nez) :
- Allonger la victime.
- Demander un avis médical.
21

LES PLAIES
UNE PLAIE EST UNE LÉSION
DE LA PEAU DUE À :
• Une coupure
• Une éraflure
• Une morsure
• Une piqûre
RISQUES
L’état de la victime peut s’aggraver :
- La plaie peut devenir hémorragique.
- Elle peut entraîner une défaillance
respiratoire.
- Une maladie très grave, le tétanos,
peut survenir à la suite d’une plaie.
- La victime peut en mourir.
22

LA GRAVITÉ DE LA PLAIE DÉPEND :
1) De sa localisation : thorax, abdomen, œil, proche d’un orifice naturel.
2) De son aspect : déchiqueté, écrasé.
3) De son étendue : plusieurs plaies.
4) De son mécanisme : objet tranchant ou perforant, morsures, projectiles…
5) D’une hémorragie associée.
Ce qu’il faut faire
Observer et identifier
la gravité de la plaie.
2
3
4
5
Installer la victime en
position de repos.
Appeler les secours (15)
Protéger la victime du
froid, de la chaleur ou
des intempéries.
La surveiller et la
réconforter en lui
parlant régulièrement.
23

Les positions de repos
1
LA VICTIME PRÉSENTE
UNE PLAIE AU THORAX
La mettre en position assise
pour faciliter la respiration.
2
LA VICTIME PRÉSENTE
UNE PLAIE À L’ŒIL.
Allonger la victime à plat dos,
lui demander de fermer les yeux et de ne pas bouger.
24

LA VICTIME PRÉSENTE
UNE PLAIE À L’ABDOMEN
3
Allonger la victime sur le dos,
jambes fléchies.
4
Il ne faut jamais chercher
à retirer un corps
étranger d‛une plaie grave,
car son retrait pourrait
aggraver la lésion et une
hémorragie serait
à craindre.
POUR TOUT
AUTRE PLAIE
Allonger la victime sur le dos.
25

Plaie simple
Ce qu’il faut faire
Se laver les mains.
2
Nettoyer la plaie à l’eau savonneuse.
3
Recouvrir la plaie d’un pansement pour
la protéger.
4
Demander à la victime si elle est vaccinée
contre le tétanos.
5
Si la plaie devient rouge, gonflée,
douloureuse, il faut consulter
un médecin.
26

LES BRÛLURES
RISQUES
Suivant l’étendue, la
profondeur et la localisation,
la brûlure peut être à
l’origine d’une défaillance
circulatoire ou respiratoire.
Comme les plaies, l’infection
par le tétanos est aussi
à craindre.
Les brûlures sont des lésions :
• De la peau.
• Des voies respiratoires.
• Des voies digestives.
Elles sont provoquées par :
• La chaleur.
• Des substances chimiques.
• Des radiations.
• Le frottement.
• L’ électricité.
27

La brûlure simple
Attention !
Fais bien la
différence entre
la main d‛un adulte
et celle d‛un
nourrisson
- Rougeur de la peau.
- Cloque d’une surface inférieure
à celle de la moitié de la paume
de la main de la victime.
La brûlure grave
Une brûlure est
considérée comme
grave si elle présente
une ou plusieurs cloques
dont la surface est
supérieure à la moitié de
la paume de la main de
la victime.
28
Autres signes d’une brûlure grave
• Son aspect noirâtre ou blanchâtre qui indique
une destruction plus profonde des tissus
associés à des cloques ou rougeur étendue.
• Les brûlures au visage (nez, bouche) qui
peuvent engendrer des difficultés respiratoires.
• Brûlures aux mains ou aux articulations.
• Brûlures étendues chez l’enfant et le
nourrisson.
• Brûlures électriques ou radiologiques.

Ce qu’il faut faire
Supprimer la cause ou soustraire la victime à la cause, tout en
assurant sa propre protection et celle des témoins.
2
3
Refroidir le plus tôt possible la surface brûlée par ruissellement d’eau
du robinet tempérée (15° à 25°C).
Retirer les vêtements de la victime sauf ceux qui adhèrent à la peau.
ure
me
Les brûlures simples
Les brûlures graves
Arroser rapidement jusqu’à la
4 4
disparition de la douleur.
5
6
Protéger la brûlure
(pansement).
Ne jamais percer les cloques.
5
Alerter les secours (15 ou 18)
Après refroidissement de la
brûlure, allonger la victime
et la protéger si possible par
un drap propre, sans recouvrir
la partie brûlée.
7
Demander si la victime est
vaccinée contre le tétanos.
6
Surveiller et réconforter
la victime.
ique
ue.
toires.
8
Demander l’avis d’un médecin.
Toujours chez l’enfant et le
nourrisson.
Observe bien tous
les signes de brûlure
qui vont orienter ton
action de secouriste.
29

Cas particuliers
Brûlures par
produits chimiques
Ce qu’il faut faire
Projection sur la peau
et les vêtements
2
Enlever les vêtements imbibés.
Arroser la victime jusqu’à l’arrivée
des secours.
Projection dans l’œil
2
Rincer abondamment l’œil en
protégeant l’autre des éclaboussures.
Demander un avis médical.
Par ingestion
2
3
Ne pas faire vomir ni donner à boire.
Garder l’emballage du produit avalé.
Demander un avis médical.
Brûlures électriques
2
3
C’est une brûlure grave
Supprimer le danger.
Arroser la surface en apparence brûlée.
Alerter les secours.
Brûlures internes
par inhalation
2
Inviter la victime à se mettre en
position assise pour faciliter sa
respiration.
Contacter le 15.
30

TRAUMATISME DES OS, DES ARTICULATIONS
OU DES ORGANES
RISQUES
Sois très prudent
lors de ton approche
d‛une personne victime
d‛un traumatisme car
celui-ci n‛est pas
toujours visible.
Les atteintes traumatiques peuvent
entraîner des douleurs vives,
une impossibilité de bouger, une
déformation de la zone concernée ou
d’autres signes qui peuvent se révéler
ultérieurement. Lorsque le traumatisme
se situe au niveau de la colonne
vertébrale, une lésion de la moelle
épinière est possible.
Il est donc
important de se
renseigner auprès de
la victime pour savoir
si elle a reçu un coup,
si elle a chuté
ou fait un faux
mouvement.
31

Les signes les plus fréquemment rencontrés
La victime a fait une chute
La victime a reçu
un coup sur la tête,
au thorax ou à l’abdomen
- Elle se plaint d’une douleur
vive à la tête, à la nuque ou
au dos.
- Elle présente une déformation
ou gonflement de la partie
traumatisée.
- Elle peut saigner de l’oreille
ou du cuir chevelu et avoir une
difficulté ou une impossibilité
de bouger.
- Elle est énervée, agitée.
- Elle vomit.
- Elle a mal à la tête.
- Elle ressent une faiblesse
musculaire.
- Elle ne sent plus une partie
de son corps.
L
Ce qu’il faut faire
Ce qu’il faut faire
2
3
Conseiller fermement à la
victime de ne faire aucun
mouvement.
Alerter ou faire alerter
les secours.
Surveiller, rassurer et
protéger la victime.
2
3
Demander à la victime de
s’allonger.
Alerter ou faire alerter
les secours.
Surveiller, rassurer
et protéger la victime.
32

La victime se plaint
d’un traumatisme
à un membre
Ce qu’il faut faire
Fais bien attention aux signes
de traumatisme qui peuvent se
révéler ultérieurement :
Dans ce cas-là, il te faudra
adopter la même conduite à tenir
que pour un malaise.
Si la victime perd connaissance,
réalise les gestes adaptés à une
perte de connaissance.
de
2
3
Ne pas mobiliser le membre.
Alerter ou faire alerter
les secours.
Surveiller, rassurer et
protéger la victime.
33

LE MALAISE
DÉFINITION :
Un malaise est une sensation
pénible, de survenue brutale
ou progressive, parfois
répétitive, traduisant un
trouble de l’organisme.
Cette sensation peut être
fugace ou durable.
RISQUES
Certains malaises peuvent révéler
une détresse vitale, c’est pourquoi
une prise en charge immédiate par
le SAMU (15) est nécessaire.
Ex : une douleur à la poitrine peut
précéder un arrêt cardiaque.
Ce qu’il faut faire
Mettre la victime en position de repos.
34
2
3
4
5
Recueillir les informations nécessaires
( signes, plaintes, témoignages)
Exemples : douleurs, sueurs, pâleur,
paralysie…
Poser 4 questions :
- Depuis combien de temps ressentez
vous ce malaise ?
- Avez-vous déjà ressenti ce type
de malaise ?
- Prenez-vous des médicaments ?
- Avez-vous été hospitalisé, malade ou
subi un traumatisme récemment ?
Demander obligatoirement un avis
médical ( SAMU ) et transmettre les
informations données par la victime, en
précisant son âge.
Surveiller la victime et la réconforter.

Fais bien attention
aux signes qui peuvent
révéler un malaise chez
une personne :
• Douleur à la poitrine.
• Faiblesse ou paralysie soudaine d’une partie du corps (bras, jambes).
• Diminution ou perte de la vision, maux de tête, perte d’équilibre.
• Difficultés respiratoires.
• Sueurs abondantes, pâleur, sensation de froid.
Les positions de repos
OU
Position allongée
le plus souvent
Position assise en cas
de gêne respiratoire
Cas particuliers
Si la victime
demande à prendre
ses médicaments
Il faut aider la personne à prendre
son traitement en respectant les
doses prescrites par le médecin.
Information à transmettre au SAMU.
Si la victime
réclame du sucre
Lui donner, de préférence
en morceaux.
35

LA PERTE DE CONNAISSANCE
RISQUES
Une victime qui ne répond pas
aux questions et qui ne réagit pas,
est inconsciente. Si elle se trouve
sur le dos, son état de santé peut
s’aggraver :
La chute de la langue en arrière
peut obstruer les voies aériennes.
Des liquides (vomissements ou
sang) présents dans la gorge
peuvent s’écouler dans les voies
respiratoires.
Un arrêt respiratoire et circulatoire
peut survenir.
Libération des
voies aériennes
Tu dois basculer doucement la
tête de la victime en arrière en
élevant le menton avec 2 doigts
d‛une main et en appuyant
sur le front avec la paume de
l‛autre main.
36

Ce qu’il faut faire
Protéger soi-même, la victime et les témoins.
2
3
4
5
6
7
8
9
Vérifier si la victime est consciente. Poser les questions :
- Comment ça va ?
- Vous m’entendez ?
- Serrez-moi la main ?
Victime inconsciente : Appeler « à l’aide ».
Libérer les voies aériennes.
Apprécier la respiration pendant 10 secondes maximum.
Mettre la victime en « PLS » (Position Latérale de Sécurité).
Alerter ou faire alerter les secours.
Surveiller et contrôler la respiration jusqu’à l’arrivée des secours.
Protéger la victime contre le froid ou les intempéries.
Appréciation de
la respiration
Avec la joue, tu essaies
de sentir le souffle d‛une
respiration. Avec l‛oreille, tu
écoutes les bruits anormaux
de respiration et avec les yeux,
tu vérifies une éventuelle
élévation du ventre ou
de la poitrine.
37

La Mise en PLS (Position Latérale de Sécurité)
Après avoir retiré les
lunettes de la victime si
elle en porte et resserré
ses jambes dans l‛axe du
corps pour faciliter le
retournement, place
le 1 er bras de la victime.
1
Maintiens le dos
de la main de la
victime contre son
oreille pour limiter
les mouvements
de la colonne
vertébrale lors du
retournement.
2 3
38

Saisis la jambe opposée de la victime, puis retourne-la sans brusquerie ni à-coups
afin de respecter l‛axe de la colonne vertébrale durant la manœuvre.
4
5
Retire ta main en douceur pour éviter toute mobilisation de la tête de la victime
puis vérifie sa respiration.
6
7
Ajuste la cuisse à 90° de l‛axe du corps afin de stabiliser la victime dans cette position.
8
9
Cette position facilite l‛écoulement des liquides (vomissements)
à l‛extérieur du corps.
39

Rappelle-toi bien
que la « PLS » assure
la liberté des voies
aériennes et permet
l‛écoulement des liquides
vers l‛extérieur.
Vérifie bien la respiration
de la victime jusqu‛à
l‛arrivée des secours
et pense à la protéger
contre le froid ou les
intempéries.
40

Cas particuliers
La femme enceinte
« PLS » sur le côté gauche.
L’enfant
Agir comme pour un adulte.
Le nourrisson
Pour libérer les voies
aériennes du nourrisson,
il faut seulement amener
doucement sa tête en
position neutre et élever
son menton.
Pour la PLS, placer le
nourrisson sur le côté, dans
les bras du sauveteur.
Le traumatisé
« PLS » sur le côté blessé.
FLASHEZ > VISIONNEZ LA VIDÉO
POSITION LATÉRALE DE SÉCURITÉ
Durée 2:50 minutes
41

L’ARRÊT CARDIAQUE
RISQUES
La vie de la victime est menacée
s’il n’y a pas d’apport d’oxygène au
niveau du cerveau et du cœur.
Le cœur s’arrête.
Lors d’un arrêt cardiaque, des lésions
au niveau du cerveau apparaissent
dès la première minute en raison d’un
manque d’oxygène. Si aucun apport
d’oxygène n’est réalisé à partir d’une
réanimation cardio-pulmonaire, la
victime décède.
Réanimation Cardio-Pulmonaire
La réanimation cardio-pulmonaire
( RCP), c’est la réalisation de
compressions thoraciques
associées à des insufflations.
On apporte donc de l’oxygène
à la victime (dans ses poumons).
La mise en œuvre de
la chaîne de survie
(alerte, RCP précoce,
défibrillation)
fait passer les chances
de survie de 4 à 40 %.
Les compressions
thoraciques permettent
de rétablir artificiellement
la circulation sanguine
et apporter ainsi l’oxygène
au cœur et au cerveau.
42

Ce qu’il faut faire
2
3
4
5
6
Protéger soi-même, la victime et les témoins.
Vérifier si la victime est consciente.
Poser les questions :
« Comment ça va ? »
« Vous m’entendez ? »
« Serrez-moi la main. »
Victime inconsciente : Appeler « à l’aide »
Libérer les voies aériennes.
Apprécier la respiration pendant 10 secondes
maximum.
Absence de respiration
Réaliser la RCP (Réanimation cardio-pulmonaire).
L‛alerte doit
être donnée
immédiatement
après avoir
constaté l‛arrêt
respiratoire.
Mais une RCP seule, ça ne
suffit pas si l’arrêt cardiaque
est lié à une anomalie du
fonctionnement électrique
du cœur.
Il faut donc utiliser un
Défibrillateur Automatisé
Externe (DAE) pour tenter
d’arrêter le fonctionnement
électrique anormal du cœur.
43

Mise en oeuvre de la R.C.P.
Ce qu’il faut faire
Faire alerter si un témoin est présent, ou alerter
s’il n’y a pas de témoin :
Demander un DAE (Défibrillateur Automatisé Externe)
2
3
4
5
Commencer la RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire) :
30 compressions thoraciques suivies de 2 insufflations.
Continuer jusqu’à la mise en place du DAE le plus
tôt possible.
Suivre les instructions du DAE.
Poursuivre la réanimation jusqu’au relais des services
de secours ou la reprise d’une respiration.
Et si la victime reprend
sa respiration, il faut
cesser les manœuvres
de réanimation et
adopter la conduite
adaptée à une victime
présentant une perte
de connaissance.
44

Les Techniques
1 La ventilation artificielle
Ce qu’il faut faire
Insuffler progressivement
jusqu’à ce que la poitrine de
la victime commence à se
soulever.
2
3
4
Se redresser légèrement pour
reprendre son souffle.
Regarder la poitrine de la
victime s’abaisser.
Les 2 insufflations doivent
être réalisées en 5 secondes
maximum.
45

Bouche-à-bouche chez l’adulte et l’enfant
Bouche-à-bouche-et-nez chez le nourrisson
46

2 Les compressions thoraciques
Ce qu’il faut faire
Les compressions thoraciques doivent être effectuées
sur une surface rigide.
2
3
Comprimer fortement le sternum sur sa moitié inférieure,
avec le talon de la main, à une fréquence de 100 à 120
par minute. Les bras sont parfaitement verticaux.
Entre chaque compression, laisser le thorax reprendre
sa forme initiale sans décoller les mains.
Les compressions chez l’adulte
Les compressions sternales provoquent
un abaissement de la cage thoracique
d’environ 5 à 6 cm à chaque fois.
Il y a 2 façons de positionner ses mains :
47

Les compressions chez l’enfant
Placer le talon d’une main, un doigt au-dessus
d’un repère constitué par le bas du sternum à
la jonction des dernières côtes.
La compression du sternum est d’environ
1/3 de l’épaisseur du thorax.
48

Les compressions chez le nourrisson.
Placer la pulpe de deux doigts d’une main,
dans l’axe du sternum, un doigt au-dessus d’un
repère constitué par le bas du sternum
à la jonction des dernières côtes.
49

En France, chaque année,
50 000 personnes meurent prématurément
d’un arrêt cardiaque.
Sans intervention immédiate,
90% des arrêts cardiaques sont fatals.
70% de ces arrêts cardiaques ont lieu devant témoins,
mais seulement 10% d’entre eux ont reçu une formation
pour intervenir.
Oui ! C‛est pour cela
qu‛il y aura bientôt
un défibrillateur
dans tous les
lieux publics.
Sais-tu que chaque
minute gagnée dans
la mise en place d‛un
DAE, augmente de
10% les chances
de survie de la
victime ?
50

3 Le Défibrillateur Automatisé Externe – DAE
Attention !!!
Ne jamais éteindre
le DAE, ni retirer
les électrodes.
2
3
4
5
6
7
8
Ce qu’il faut faire
Mettre le défibrillateur en
fonction en appuyant sur
l’interrupteur.
Mettre à nu le thorax de
la victime.
Essuyer ou raser la poitrine
de la victime si besoin.
Respecter rigoureusement
les recommandations du DAE.
Appliquer les électrodes
conformément aux
indications.
Ne plus toucher la victime
lorsque le DAE l’indique,
durant l’analyse notamment.
S’écarter de la victime
et demander aux autres
personnes de s’écarter lors du
choc électrique.
Reprendre les compressions
thoraciques à l’annonce du
DAE.
51

Position des électrodes chez l’adulte
Et retiens bien ceci !
La mise en œuvre du
défibrillateur doit être
la plus précoce possible
et lors de la RCP, il faut
interrompre le moins
possible les compressions
thoraciques.
52

Position des électrodes chez l’enfant et le nourrisson
La défibrillation doit
être effectuée avec
des appareils adaptés
(électrodes enfants,
réducteur d’énergie)
Mais en l’absence de
DAE adapté, un DAE
« adulte » peut être
utilisé.
Les électrodes adultes
sont alors positionnées
en avant au milieu du
thorax pour l’une et
au milieu du dos pour
l’autre.
53

Risques et contraintes
Ce qu’il faut faire
Si la poitrine ne se
soulève pas lors
des insufflations.
1 S’assurer que la tête de
la victime est en bonne
position, menton élevé.
1 4
2 S’assurer qu’il n’y a pas
de fuite d’air lors
des insufflations.
3 Rechercher la présence
d’un corps étranger
dans la bouche.
2
La victime
a un timbre
médicamenteux
à l’endroit où
l’on doit coller
l’électrode.
Retirer le timbre, essuyer la
peau puis coller l’électrode.
En informer les secours.
3
Le sauveteur
perçoit un boitier
sous la peau ainsi
qu’une cicatrice à
l’endroit où il doit
coller l’électrode.
Coller l’électrode à environ
8 cm de la bosse perçue.
54

Ce qu’il faut faire
4
La victime est
allongée :
- Sur un sol humide.
- Sur une surface
en métal.
Afin d’augmenter l’efficacité
du DAE :
- Déplacer puis sécher la
victime.
- Déplacer la victime ou glisser
un tissu sous elle.
5
Lors de l’analyse,
le DAE détecte un
mouvement.
1 S’assurer de ne pas toucher
la victime durant l’analyse.
2 Vérifier sa respiration.
6
Après avoir collé
et connecté les
électrodes au
DAE, l’appareil
demande toujours
de les connecter.
Vérifier si les électrodes sont
bien collées et connectées au
DAE via l’adaptateur fourni.
Voir également la date de
péremption des électrodes.
Les changer si besoin.
55

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DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CARDIOLOGIE
Durée 6 minutes
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Ce document est conforme à l’arrêté
du 16 novembre 2011 fixant le référentiel national
de compétences de sécurité civile.
Il est destiné aux personnes qui ont suivi
une formation, dispensée par un formateur en
prévention et secours civiques, et satisfait aux
exigences du certificat de compétences de citoyen
de sécurité civile « PSC 1 »
Il ne peut constituer à lui seul une formation
aux gestes de premiers secours.
AVERTISSEMENT
Conformément à l’article L-122-4 du code de
la propriété intellectuelle « toute représentation ou
reproduction intégrale ou partielle faite sans
le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit
ou ayant cause est illicite (…) »

Édité par
L’UGSEL
Réalisé sous la direction de
François DEFIEUX
Responsable national prévention et éducation à la santé
Instructeur national UGSEL
Avec la contribution de
Frédéric BRUNEL
Instructeur national UGSEL
Alain DUPONT
Instructeur national UGSEL
Alexandre BIBLOCQUE
Instructeur national UGSEL
Stéphane PINDAT-LABORDE
Instructeur national UGSEL
Mathieu JENNY
Instructeur national UGSEL
David FAGUAYS
Instructeur national UGSEL
Conception graphique – Illustration
www.agence-duo.com
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