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Baisse des dotations de l’État, perte du statut de capitale régionale, gouffre de Beaublanc,<br />

Ces dossiers qui impactent<br />

les finances municipales<br />

Depuis les élections municipales de 2014, la participation de l’État aux ressources de la Ville<br />

n’a cessé de diminuer. En 2016, Limoges a perdu son statut de capitale régionale et a appris, en<br />

fin d’année, qu’elle devrait débourser près de 22 millions d’euros en 2017 et 2018 pour finir les<br />

travaux du seul stade de Beaublanc…<br />

Tout a commencé avec la première<br />

baisse de dotations de 2014. À cette<br />

date, la dotation globale de fonctionnement<br />

attribuée à la Ville par l’État<br />

était de 33,1 millions d’euros. Elle sera<br />

de 24,7 millions cette année (moins<br />

deux millions par rapport à 2016) :<br />

en 4 ans la dotation globale de fonctionnement<br />

a donc diminué de 28 % !<br />

Une chute vertigineuse à laquelle<br />

il convient d’ajouter la perte pour<br />

Limoges de son statut de capitale<br />

régionale, votée par les députés<br />

avec la disparition administrative du<br />

Limousin.<br />

Et pour parachever le tout, le chantier<br />

du stade d’honneur de Beaublanc<br />

dont les malfaçons et la fin des<br />

travaux exigent de la Ville un investissement<br />

de 22 millions d’euros sur le<br />

budget d’investissement 2017 et 2018.<br />

Limoges au pain sec<br />

de la DGF<br />

Comme vous avez pu le lire dans <strong>Vivr</strong>e<br />

à Limoges du mois de novembre,<br />

Limoges a perdu 10,5 millions d’euros<br />

de ressources financières entre 2013<br />

et 2016. Cause principale : la baisse<br />

de la Dotation Globale de Fonctionnement<br />

(DGF, versée par l’État)<br />

à hauteur de 9,7 millions d’euros,<br />

que la municipalité s’efforce de<br />

compenser. La Ville a fait des efforts :<br />

réduction des dépenses courantes sur<br />

les fournitures et les voitures, pacte<br />

social afin que les agents travaillent<br />

effectivement 1607 heures par an, diminution<br />

de certaines subventions, notamment<br />

aux associations qui disposaient<br />

d’une trésorerie excédentaire…<br />

D’une certaine façon la Ville a été<br />

mise au pain sec par l’État et a été<br />

obligée de le répercuter en partie sur<br />

ses partenaires.<br />

<strong>Vivr</strong>e à LIMOGES 7 Jan. 2017 - N° 112

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