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IT magazine Août 2017

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<strong>IT</strong><br />

Numéro 52 | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong><br />

Magazine<br />

PAGE 05<br />

Bientôt une carte<br />

intelligente pour les<br />

affiliés de la CNAM<br />

PAGE 04<br />

Interview avec:<br />

Mosbah Helali,<br />

PDG de la SONEDE<br />

"Les TIC pour une gestion<br />

rationnelle de l’eau"<br />

PAGE 20<br />

Blockchain<br />

Catalyseur de nouvelles approches en assurance<br />

PAGE 24<br />

Tendances<br />

technologiques en <strong>2017</strong><br />

+<br />

EN BREF<br />

actualités<br />

TIC<br />

BAROMÈTRE<br />

Les chiffres<br />

TIC en Tunisie<br />

ETUDES<br />

Les marchés<br />

TIC<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 1


Dans ce numéro<br />

<strong>Août</strong> <strong>2017</strong><br />

Sommaire<br />

P04 Interview: Mosbah Helali, PDG de la SONEDE: "Les TIC pour une gestion<br />

rationnelle de l’eau."<br />

P05 Bientôt une carte intelligente pour les affiliés de la CNAM<br />

P06 "Google SpecialCollects" : pour visiter les sites archéologiques Tunisiens<br />

P07 En Bref: Actus Internationales<br />

P16<br />

P18<br />

Ça se Passe En Afrique : projets et financements<br />

Le marché de l'IAM: Devrait dépasser les 13 milliards de dollars en 2021, selon<br />

Forrester<br />

P19 Wearable devices: Hausse des ventes en <strong>2017</strong><br />

P20 Blockchain: Catalyseur de nouvelles approches en assurance<br />

P23 Réseaux 5G, Les entreprises se disent prêtes à payer plus, selon Gartner<br />

P24 Tendances technologiques en <strong>2017</strong><br />

P25 Article: Relation Université –Entreprise<br />

P27 Mobile connectivity Index 2016: la Tunisie se place au 89 ème rang<br />

P28 Global Entrepreneurship Index <strong>2017</strong>: la Tunisie se place au 42 ème rang<br />

P29 Indices Boursiers du secteur TIC en Tunisie<br />

P30 Baromètre du mois: les chiffres marquants TIC<br />

P32 Micro-fiches pratiques<br />

P34 Crowdfunding: Une sélection de 07 projets innovants<br />

Contact<br />

Ministère des Technologies de la Communication et de l'Economie Numérique<br />

Tél: (+ 216) 71 856 180 | 28 300 891 | 28 300 879<br />

Fax: 71 857 803<br />

E-mail: cifodecom37@cifodecom.com.tn<br />

Abonnements: cifodecom@cifodecom.com.tn<br />

2<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


Editorial<br />

secteur des TIC est caractérisé<br />

Le par des perpétuelles évolutions<br />

et révolutions, à un tel rythme qu’il<br />

est aujourd’hui assez difficile de se<br />

situer dans le flux important et massif<br />

d’informations traitées, partagées et<br />

diffusées.<br />

L’information est le nerf de guerre<br />

pour toute entreprise souhaitant<br />

développer un avantage compétitif, un<br />

support/levier pour toute stratégie de<br />

développement.<br />

Ainsi, pour faire face à l’infobesité, les<br />

usages doivent s’adapter et changer.<br />

La curation, pratique de partage de<br />

contenus entre individus, devient<br />

primordiale .<br />

Dans cette perspective, le<br />

CIFODE’COM, par et grâce à l’<strong>IT</strong><br />

Magazine, support promotionnel<br />

dédié aux professionnels des TIC en<br />

Tunisie et en Afrique, a pour ambition<br />

de constituer une plateforme nationale<br />

de curation spécialisée TIC, en vue<br />

d’accompagner les divers acteurs TIC<br />

vers une meilleure intégration dans<br />

l’économie numérique.<br />

Dans cette perspective, votre<br />

contribution est nécessaire. En nous<br />

mettant à jour sur vos principaux projets,<br />

événements et réalisations, vous nous<br />

permettrez de valoriser et présenter<br />

votre travail grâce au <strong>IT</strong> MAGAZINE.<br />

“Partagez vos<br />

expériences,<br />

Soyez « Acteur » de<br />

l’information, ne la<br />

subissez pas ! ”<br />

Dans ce numéro,<br />

à découvrir et suivre .....<br />

P07<br />

P16<br />

P20<br />

P24<br />

En Bref:<br />

Actus Internationales<br />

ça se Passe En Afrique<br />

P27<br />

Blockchain: Catalyseur de<br />

nouvelles approches en<br />

assurance<br />

P34<br />

Tendances technologiques<br />

en <strong>2017</strong><br />

Mobile connectivity Index<br />

2016: la Tunisie se place au<br />

89ème rang<br />

Crowdfunding: Une<br />

sélection de 07 projets<br />

innovants<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 3


Interview avec<br />

Monsieur Mosbah Helali, PDG DE LA SONEDE<br />

LES TIC POUR UNE GESTION RATIONNELLE DE L’EAU<br />

L’approvisionnement en eau potable de onze millions de<br />

Tunisiens étant de plus en plus menacé, la gestion rationnelle<br />

de l’eau sera l’un des grands défis de l’étape à venir. M. Mosbah<br />

Helali, PDG de la Société nationale d'exploitation et de<br />

distribution des eaux (SONEDE) a accordé à l’<strong>IT</strong> Magazine une<br />

interview pour montrer l’apport des TIC dans la rationalisation<br />

de la consommation d’eau et dévoiler les projets innovants qui<br />

seront engagés.<br />

4<br />

D’abord comment qualifiez-vous la situation<br />

actuelle des réserves en eau ?<br />

Notre situation est loin d'être confortable. La situation hydrique<br />

du pays demeure alarmante avec des réserves inférieures de<br />

41%, à la moyenne et ce malgré l'augmentation des apports en<br />

eau de 21%, en septembre 2016.<br />

La SONEDE, qui compte 2,8 millions d’abonnés, a produit 660<br />

millions de m 3 d’eau en 2016, contre 645 millions de m 3 en 2015.<br />

Les 15 millions de m 3 additionnels sont le résultat de nouveaux<br />

forages effectués dans tout le pays.<br />

Comment les TIC peuvent-elles contribuer à<br />

la gestion rationnelle de l’eau ?<br />

Les TIC sont des outils stratégiques de la recherche de<br />

solutions innovantes visant à remédier aux problèmes de la<br />

pénurie d’eau. Elles facilitent la collecte et l’analyse de données<br />

environnementales, ce qui permet aux chercheurs et aux<br />

climatologues d’élaborer des modèles plus fiables de prévisions<br />

météorologiques.<br />

Aujourd’hui, les sociétés de distribution des eaux font de plus<br />

en plus recours à la télédétection par satellite, et aux systèmes<br />

d’information géographique (GIS) pour recueillir des informations<br />

en temps réel sur la consommation d’eau.<br />

Elles peuvent de ce fait, surveiller et prévoir le niveau des<br />

rivières, repérer de nouvelles sources d’eau douce et mesurer la<br />

température, le taux d’humidité des sols et la pluviométrie.<br />

Les compteurs intelligents sont aussi des éléments<br />

stratégiques. Ces derniers peuvent donner aux particuliers et<br />

aux entreprises des informations quasiment en temps réel sur<br />

leur consommation. Ils permettent également de détecter les<br />

problèmes, les fuites et mieux gérer la demande.<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn<br />

Quels sont les projets innovants de la SONEDE ?<br />

Depuis septembre 2016, 120 millions de dinars ont été investis dans 139<br />

systèmes hydrauliques pour l’été <strong>2017</strong>. De grands projets structurants<br />

ont été déjà engagés nécessitant la mobilisation de moyens financiers<br />

conséquents.<br />

Pour cet été, “nous avons mis en place un programme ambitieux en vue de<br />

faire face aux besoins de consommation en période de pointe”. Il consiste<br />

en l’extension du réseau et le renforcement des ressources en eau, en<br />

procédant à de nouveaux forages dans toutes les régions du pays.<br />

La station moderne de dessalement de Djerba devra entrer en service d’ici<br />

quelques mois. Les nouvelles stations (Sfax, Sousse, Zarrat et Kerkennah)<br />

seront fonctionnelles dans trois ans.<br />

Comment la technologie peut-elle organiser les<br />

réseaux de distribution d’eau ?<br />

Afin de gérer la ressource, la SONEDE doit disposer de cartes des réseaux<br />

de distribution d’eau. L’existence de cartes en version électronique, plutôt<br />

que papier, lui permet d’effectuer des analyses plus complexes et de réagir<br />

plus rapidement.<br />

Grâce à ces avancées, les informations sur les réseaux de distribution d’eau<br />

peuvent aussi être acheminées sur l’Internet par des dispositifs mobiles. Les<br />

équipes sur le terrain peuvent ainsi avoir accès rapidement aux données<br />

d’exploitation et de maintenance.<br />

Quelles sont vos perspectives d’avenir ?<br />

Les TIC peuvent aider à cartographier les ressources hydriques naturelles et<br />

à en suivre l’évolution, ainsi qu’à prévoir le débit des cours d’eau et à donner<br />

l’alerte en cas d’urgence, par exemple d’inondation.<br />

En particulier, les compteurs intelligents contribueront à faciliter la<br />

mesure de la consommation en temps réel, à détecter les fuites chez le<br />

consommateur et à sensibiliser sur la consommation d’eau.<br />

S.M


Bientôt une carte intelligente pour les<br />

affiliés de la CNAM<br />

Les affiliés de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM)<br />

seront, bientôt, dotés d’une carte électronique intelligente.<br />

« De ce fait, les feuilles de soins «papier» seront remplacées<br />

en conséquence », a indiqué à l’<strong>IT</strong> Magazine, Younès Ben Nejma,<br />

chargé de la communication à la CNAM et directeur de l’assurancemaladie.<br />

Cette nouvelle carte permettra d’assurer le suivi du plafond annuel<br />

des soins et d’offrir aux patients et aux prestataires de services<br />

l’échange électronique des données, favorisant la maîtrise des<br />

coûts, a t-il précisé.<br />

Elle permet aussi, a-t-il dit, de limiter les problèmes de fraudes<br />

et d’abus, mieux cibler la prise en charge, bien gérer le système<br />

d’assurance-maladie et réduire les délais de traitement des dossiers.<br />

«La CNAM va pousser les médecins récalcitrants à adopter la carte<br />

électronique intelligente, moins coûteuse », a-t-il indiqué faisant savoir<br />

qu’un appel d’offre a, d’ores et déjà, été lancé pour l’élaboration de<br />

cette carte ».<br />

Établissements et professionnels de santé doivent obligatoirement<br />

accepter la carte intelligente. Voilà pour la théorie. En pratique,<br />

selon la CNAM, les pharmaciens devront remplacer les bonnes<br />

vieilles feuilles de soins papier par la télétransmission dans la<br />

plupart des cas. Cette mesure devra également concerner les kinés,<br />

les dentistes et particulièrement les médecins spécialistes.<br />

«La feuille de soins papier, c'est d'abord une affaire de médecins<br />

spécialistes», résume le responsable de la Caisse nationale<br />

d’assurance-maladie (CNAM).<br />

Des remboursements plus rapides et<br />

plus fiables<br />

Au total, des millions de demandes de remboursement par an, la<br />

Caisse d'assurance-maladie reçoit toujours des millions de feuilles<br />

de soins, dont la plupart sont émises par les médecins.<br />

Le remboursement des frais, prend par voie de conséquence beaucoup<br />

de temps. Une fois la feuille arrivée (en moyenne les assurés mettent<br />

21 jours à l'envoyer), contre quelques jours avec la carte intelligente, elle<br />

sera rapidement traitée.<br />

D’après le responsable, traiter une feuille papier coûte beaucoup plus<br />

cher qu’une feuille de soins électronique. « Si le papier disparaissait<br />

totalement, ce serait donc beaucoup d’argent à économiser par an », a-til<br />

tenu à préciser.<br />

A la Caisse nationale d’assurance-maladie, on indique que cette nouvelle<br />

carte permettra, si besoin est, d’effectuer des remboursements plus<br />

rapides et plus fiables, une garantie de paiement, un gain de temps<br />

pour la saisie des données et le traitement des dossiers...<br />

Les feuilles de soins électroniques sont traitées au cabinet au moyen<br />

d’un équipement informatique classique (micro-ordinateur, lecteur,<br />

progiciel de santé agréé compatible Lecteur Portable).<br />

Elles sont stockées pendant la consultation avant de les échanger avec<br />

le progiciel de santé installé sur l'ordinateur (pour les télétransmettre<br />

vers l'Assurance-Maladie).<br />

Il est à rappeler qu’une séance de travail consacrée au projet de la<br />

carte électronique intelligente pour les affiliés de la Caisse Nationale<br />

d'Assurance Maladie (CNAM) a été récemment tenue au siège du<br />

ministère des Affaires Sociales.<br />

La réunion a été co-présidée par le ministre des Affaires Sociales<br />

Mohamed Trabelsi et le ministre des Technologies de la Communication<br />

et de l'Economie Numérique Anouar Maarouf.<br />

Ont également pris part à cette séance de travail, le secrétaire d'Etat<br />

à l'Economie Numérique Habib Dabbebi et le Président Directeur<br />

Général de la CNAM Béchir Irmani.<br />

S.M<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 5


"Google SpecialCollects"<br />

pour visiter les sites archéologiques Tunisiens<br />

Des visites virtuelles de sites<br />

archéologiques<br />

Le projet est fort ambitieux. Il vise à montrer la richesse du<br />

patrimoine naturel, archéologique et culturel tunisiens et<br />

par conséquent, faire connaitre au grand public les sites et<br />

les monuments majestueux.<br />

Au choix : sillonner virtuellement Carthage, la cité d’Hannibal,<br />

explorer Kerkouen, la ville punique du Cap Bon, jouer<br />

les archéologues sur le site Utique, la première fondation<br />

phénicienne, ou encore visiter Dougga, son capitole et<br />

son architecture raffinée sans toutefois omettre Sbeitla et<br />

Thysdrus…<br />

Google continue son implantation dans le tourisme tunisien, en<br />

proposant des visites virtuelles de sites archéologiques, sans<br />

bouger de chez soi.<br />

Grâce à "Google SpecialCollects", les internautes du monde entier peuvent<br />

désormais visiter les sites archéologiques tunisiens, musées et autres<br />

espaces culturels.<br />

Au ministère des Technologies de la Communication et de l’Economie<br />

Numérique, on indique que le projet est le fruit d’une collaboration étroite<br />

entre l'État tunisien et le géant Google.<br />

"Google SpecialCollects" ambitionne de "mieux consolider l’image de la<br />

Tunisie en tant que destination culturelle et touristique", lit-on dans une<br />

note distribuée aux journalistes.<br />

À travers "Google SpecialCollects" insérée dans l'application "Google<br />

Street View", c'est un milliard de personnes à travers le monde" qui effectueront<br />

des visites virtuelles dans plus de 30 sites archéologiques, culturels<br />

et musées tunisiens, apprend-on de même source.<br />

Une documentation riche permettant d’avoir une idée exhaustive sur l’histoire<br />

et le patrimoine tunisiens a été collectée. Les sites retenus couvrent<br />

l’ensemble du territoire national et se rattachent à toutes les époques de<br />

l’histoire du pays.<br />

Les témoignages de la période islamique apparaissent à<br />

travers les villes de Kairouan, de Mahdia et de Sousse qui<br />

symbolisent l’âge d’or de la civilisation islamique en Tunisie.<br />

Pour Lino Cattaruzzi, Directeur Général de Google au<br />

Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les internautes du<br />

monde entier pourront maintenant explorer la richesse de<br />

l'histoire et de la culture de Tunisie; et ce en parcourant par<br />

exemple le superbe amphithéâtre d'El Djem, le Musée national<br />

du Bardo ainsi que d'autres sites.<br />

L'imagerie aidera les gens et les entreprises à attirer de<br />

nouveaux visiteurs vers ce beau pays, maintenant que tout<br />

le monde peut visiter virtuellement les lieux avant même<br />

d'effectuer un voyage réel."<br />

Les fonctionnalités de "Google SpecialCollects" pourront<br />

constituer une inestimable ressource pour les enseignants<br />

connectés. Une façon innovante d'enseigner l'histoire ou<br />

la géographie aux étudiants.<br />

S.M<br />

« La Tunisie ouvre ses portes aux touristes virtuels pour découvrir et visiter<br />

les principaux sites archéologiques et culturels », a indiqué le Ministre des<br />

Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique Anouar<br />

Maarouf, cité dans un communiqué de presse.<br />

Et d’ajouter : « Ce service est un pas en avant sur la voie de la numérisation de<br />

la culture que nous souhaitons généraliser aux autres secteurs’’.<br />

6<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


Sources Diverses / Internet<br />

EN BREF<br />

Japon: L'utilisation de l'internet des objets se généralise<br />

L’annonce par de grands groupes de<br />

télécommunications japonais du lancement<br />

en 2018 d’offres de service ciblées<br />

sur l’IoT est révélatrice des progrès de cette<br />

technologie au Japon dans tous les secteurs,<br />

aussi bien chez les industriels que chez les<br />

particuliers.<br />

Les trois principaux opérateurs de télécommunications<br />

japonais, KDDI, Softbank et<br />

NTT Docomo, ont annoncé leur projet de<br />

lancer leurs offres de service IoT à l’horizon<br />

2018. Elles proposeront des vitesses de<br />

communication bien plus basses que celles<br />

à destination des smartphones, justifiées<br />

par les systèmes ciblés par ces nouveaux<br />

services : des capteurs, transmetteurs et<br />

autres systèmes miniaturisés peu consommateurs<br />

d’énergie.<br />

La compagnie Kyocera a déjà lancé une filière<br />

dans ce secteur en Février dernier qui<br />

s’appuie sur l’exploitation de la technologie<br />

de l’entreprise française SigFox.<br />

Du côté des industriels, l’entreprise Komatsu<br />

a introduit un système d’optimisation<br />

sur ses chantiers de construction afin de<br />

surveiller l’état des équipements employés.<br />

D’autres entreprises prévoient de mettre en<br />

place ce type de système mettant à profit<br />

les technologies à bas coût de l’IoT afin<br />

d’optimiser leurs chaînes de production ou<br />

leurs activités logistiques.<br />

A destination des particuliers, les fournisseurs<br />

de gaz et d’eau prévoient d’automatiser<br />

les relevés de compteurs grâce à l’internet<br />

des objets, réduisant ainsi les coûts<br />

et les besoins en personnel, de plus en plus<br />

difficiles à pourvoir.<br />

Chine: le pays se lance dans le développement de la Blockchain<br />

Le gouvernement chinois s'engage officiellement<br />

dans le développement de la technologie<br />

Blockchain et encourage désormais<br />

l'utilisation des Blockchain dans les institutions<br />

et les industries chinoises.<br />

Le 18 octobre 2016, le gouvernement chinois<br />

a publié un Livre Blanc intitulé The<br />

Blockchain Technology and Application Development<br />

Whitepaper, co-produit par le<br />

MI<strong>IT</strong> (Ministry of Industry and Information<br />

Technology), le National Standardization<br />

Commitee et le Chinese Blockchain Technology<br />

and Industrial Development Forum.<br />

Ce Livre Blanc détaille les applications potentielles<br />

de cette technologie, notamment<br />

dans le domaine de la finance qui intéresse<br />

beaucoup la Chine, mais aussi dans des domaines<br />

tels que les chaines de productions,<br />

le smart manufacturing ou l’éducation.<br />

Depuis 2016, plusieurs alliances ont été<br />

formées entre des institutions et des entreprises<br />

chinoises dans une optique d’explorer<br />

collectivement les applications possibles<br />

de la blockchain. La Shanghai Blockchain<br />

Enterprise Development Alliance a ainsi été<br />

établie en septembre 2016 entre plus de<br />

vingt partenaires chinois dans des secteurs<br />

tels que la finance, la logistique, la sécurité<br />

et la santé. Cette alliance a fait suite à<br />

l’établissement de la ChinaLedger Union à<br />

Pékin en avril 2016, et du Financial Blockchain<br />

Shenzhen Consortium qui a été établi<br />

lors d’un évènement à Shenzhen le 31 mai<br />

2016.<br />

Wanxiang Blockchain Labs est l’institution<br />

leader en Asie en termes de recherche sur la<br />

technologie blockchain, elle a notamment<br />

beaucoup contribué au développement de<br />

la plateforme Ethereum (monnaie virtuelle)<br />

en Chine. Ethereum est aujourd’hui utilisée<br />

par les plus grandes entreprises chinoises<br />

telles que Baidu et JD.COM qui l’utilisent<br />

notamment pour leurs services de payement.<br />

Un Ethereum Laboratory a été créé à<br />

la Peking University pour travailler sur l’optimisation<br />

de la gestion des chaines de production<br />

et des marchés de l’énergie, ainsi<br />

qu’un institut de recherche, le Jiangsu Huaxin<br />

Blockchain Research Institute, à Nanjing<br />

dans la province du Jiangsu, pour travailler<br />

sur le développement d’applications de la<br />

blockchain dans l’industrie et les services de<br />

formations personnelles.<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 7


Japon: Succès d'une démonstration de communications quantiques<br />

depuis l'espace<br />

Juillet <strong>2017</strong>, le National Institute of Information<br />

and Communication Technologies<br />

(NICT) du Japon a annoncé avoir expérimenté<br />

avec succès une démonstration de<br />

communication quantique depuis l’espace à<br />

l’aide d’un microsatellite.<br />

Les réseaux de télécommunication actuels<br />

font face à des demandes de volume<br />

et de disponibilité croissantes, sans même<br />

évoquer les questions de sécurité des flux<br />

de communication. Hors les technologies<br />

actuelles ne sont pas assez optimisées pour<br />

supporter ces demandes et les réseaux sont<br />

au bord de la saturation. Les communications<br />

quantiques, et notamment ce qu’on<br />

appelle la Quantum Key Distribution, pourraient<br />

apporter une solution à ce problème<br />

de congestion des bandes passantes.<br />

A l’heure actuelle, la recherche sur la distribution<br />

de clés quantique ne parvient qu’à<br />

des transmissions sur quelques centaines<br />

de kilomètres. Parvenir à une transmission<br />

Terre-espace serait une étape clé.<br />

Pour cette démonstration, le NICT a embarqué<br />

un transmetteur optique de 6 kg,<br />

« SOTA », sur un microsatellite de 50 kg, «<br />

SOCRATES ». Pendant l’expérience, SOTA<br />

a transmis 10 millions de bits par seconde<br />

encodés sur deux états de polarisation différents.<br />

Les signaux ont été captés par le<br />

NICT par le télescope de 1 mètre dans l’une<br />

de ses stations optiques à Koganei à Tokyo.<br />

Le signal capté était extrêmement faible<br />

mais a pu être détecté grâce aux technologies<br />

développées par le NICT pour la réception<br />

du signal (récepteur quantique), la<br />

synchronisation temporelle et le cadre de<br />

référence pour la correspondance de la polarisation<br />

entre le satellite et la station terrestre<br />

(nécessaire à l’identification des bits à<br />

partir des états de polarisation).<br />

Microsoft: lancement du framework Coco pour accélérer l'adoption de la<br />

technologie Blochchain<br />

Microsoft annonce le lancement de Coco,<br />

un framework open source axé sur la simplicité<br />

d'accès et la performance pour accéler<br />

les déploiements de projets Blochchain<br />

et surtout le développement de cas<br />

d'usages concrets.<br />

L'objectif est de simplifier la mise en place<br />

de réseaux basés sur la blockchain en entreprise<br />

en leur fournissant une infrastructure<br />

solide et préconfigurée. Microsoft veut<br />

reproduire ce faisant le succès du cloud<br />

computing : faire de la blockchain un outil<br />

accessible à tous pour que les entreprises<br />

puissent se concentrer sur le développement<br />

de cas d'usages concrets et innovants<br />

(notamment dans les secteurs de la finance,<br />

la logistique, la santé et la distribution).<br />

Microsoft cite comme avantages une capacité<br />

supérieure à 1600 transactions par<br />

seconde, une gestion simplifiée de la confidentialité<br />

des données, et un système de<br />

gouvernance aussi complet que fiable. Le<br />

framework s'appuie bien évidemment sur<br />

les services Azure de Microsoft, ainsi que sur<br />

les processeurs d'Intel. Il fait notamment<br />

usage de la technologie "Software Guard<br />

Extensions" de ces derniers pour garantir la<br />

sécurité et la confidentialité des données.<br />

Coco est néanmoins compatible avec n'importe<br />

quel protocole de registre (ledger) et<br />

peut fonctionner à la fois dans le cloud et<br />

sur site. Microsoft précise également qu'il<br />

sera utilisable avec tout système d'exploitation<br />

et hyperviseur (gestionnaire de<br />

machine virtuelles) capable de gérer un<br />

environnement d'exécution de confiance<br />

(Trusted Execution Environment, ou TEE)<br />

compatible.<br />

Preuve de son potentiel, les premières implémentations<br />

inclueront R3 Corda, Ethereum,<br />

Intel Hyperledger Sawtooth et J.P. Morgan<br />

Quorum.<br />

8<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


Google: la firme travaille sur un projet de GPS d'intérieur "Virtual<br />

Positionning System (VPS)"<br />

La firme américaine a annoncé qu’elle travaillait<br />

sur un projet de GPS d’intérieur. Baptisé<br />

Virtual Positioning System (VPS).<br />

Le VPS se base sur la technologie utilisé par<br />

le capteur Tango, conçu chez Google en<br />

2014, qui s'inspire largement de la Kinect de<br />

Microsoft: ce capteur permet de transformer<br />

la caméra d’un smartphone en lui donnant<br />

la capacité de voir en trois dimensions,<br />

c’est-à-dire de comprendre le volume des<br />

éléments d’une pièce et leur agencement<br />

dans l’espace.<br />

Les premières applications du VPS sont à<br />

visée commerciale. En effet, Google a déjà<br />

Europe: vers une approche duale de labélisation et de certification dans<br />

le domaine de la Cybersécurité<br />

La stratégie de cybersécurité européenne<br />

doit être revue en septembre <strong>2017</strong>. C’est<br />

dans ce cadre, ainsi que dans celui du<br />

marché unique du numérique, que Bruxelles<br />

apparaît avancer vers une approche<br />

duale de labélisation et de certification.<br />

La commission européenne estimait, déjà<br />

en février dernier, qu'il conviendrait de<br />

mettre en place des schémas de certification<br />

pour les objets connectés "afin de<br />

annoncé un partenariat avec Lowe’s, une<br />

chaîne de distribution américaine spécialisée<br />

dans le matériel de construction et de<br />

jardinage. Les magasins de l’entreprise sont<br />

célèbres pour leur taille et y trouver un objet<br />

précis est souvent un casse-tête, ce qui<br />

en fait une cible idéale de cette technologie.<br />

Lors de sa conférence annuelle, Google<br />

a présenté un prototype de son VPS qui<br />

guidait un client vers un objet particulier de<br />

Lowe’s à l’aide d’un jeu de flèches apparaissant<br />

en Réalité Augmentée directement<br />

sur le téléphone de l’utilisateur. Dans la<br />

même veine, Google teste actuellement<br />

la technologie avec des musées comme<br />

le Detroit’s Institute for the Arts, avec l’objectif<br />

de guider les visiteurs vers les œuvres<br />

qu’ils recherchent. Des utilisations similaires<br />

de VPS sont également à prévoir dans les<br />

galeries commerciales ou les aéroports<br />

pour aider utilisateurs à naviguer dans l’immensité<br />

de ces espaces.<br />

Cette technologie peut aussi changer le<br />

quotidien des personnes malvoyantes.<br />

fournir un niveau minimum d'authentification<br />

sécurisée". Depuis, l'agence européenne<br />

pour la sécurité de l'information<br />

et des réseaux (Enisa), a exprimé sa position<br />

en faveur d'une telle démarche.<br />

D'autre part, la construction d'une Europe<br />

de la cybersécurité progresse. En fin d’année<br />

dernière, l’Agence nationale de la sécurité<br />

des systèmes d’information (Anssi) et<br />

son homologue allemand, le BSI, ont annoncé<br />

la création d’un label commun, European<br />

Secure Cloud.<br />

Avec cette annonce, la France et l’Allemagne<br />

apportaient un début de concrétisation à<br />

leurs ambitions en faveur d’une Europe de<br />

la cybersécurité, poussée notamment par le<br />

couple. Fin janvier 2016, à l’occasion du FIC,<br />

Anssi et BSI avaient évoqué travailler à des<br />

En effet, un VPS possédant une interface<br />

audio pourrait leur permettre de naviguer<br />

dans un bâtiment, même inconnu, sans<br />

aide extérieure.<br />

Enfin, cette technologie pourrait être une<br />

des composantes clés des applications de<br />

réalités augmentées à venir. Google promet<br />

en effet qu’il sera bientôt possible de<br />

regarder des boutiques à travers l’appareil<br />

photo de son téléphone pour y voir apparaître,<br />

en surimpression, les revues, critiques<br />

et recommandations associées. Des développeurs<br />

de jeu s’intéressent également au<br />

VPS et émergeront peut-être prochainement<br />

des arènes labyrinthiques où des<br />

monstres peuvent surgir de votre écran à<br />

chaque recoin.<br />

mécanismes de « reconnaissance croisée<br />

» de leurs certifications et labélisations respectives.<br />

Une première étape apparaît aujourd’hui<br />

franchie.<br />

Mais d’autres domaines pourraient être à<br />

terme concernés, comme les prestations<br />

de test d’intrusion ou encore les services<br />

de sécurité managés. L’Anssi travaille déjà à<br />

leur labélisation ; le BSI indiquait, en début<br />

d’année dernière, y réfléchir.<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 9


Suisse : Genève utilisera la blockchain pour son registre de commerce<br />

L’administration genevoise introduit la technologie<br />

Blockchain.<br />

La stratégie économique 2030 du canton<br />

de Genève met l’accent sur l’innovation et la<br />

numérisation de l’économie.<br />

Ainsi, la simplification des démarches administratives<br />

est un élément de compétitivité et<br />

participe de cette volonté de se consacrer<br />

à la dynamique entrepreneuriale. Le nouveau<br />

Portail Entreprises de l'Etat de Genève,<br />

proposé par la Direction générale du développement<br />

économique, de la recherche et<br />

de l'innovation (DGDERI), permet un accès<br />

centralisé aux différentes informations et<br />

prestations utiles à la gestion de l’entreprise.<br />

Dans cet esprit, le registre du commerce<br />

introduit la technologie Blockchain afin de<br />

sécuriser les transactions qui relèvent de sa<br />

compétence, permettant ainsi de faire entrer<br />

l’administration genevoise de plain-pied<br />

dans l’ère numérique.<br />

Ce portail répond aux demandes formulées<br />

par un groupe d'entrepreneurs et permet<br />

une meilleure accessibilité virtuelle de l'administration,<br />

facilite les démarches administratives<br />

et améliore l'accès à l'information.<br />

Le portail regroupe tous les e-démarches et<br />

formulaires intelligents et électroniques disponibles<br />

actuellement, pour une entreprise.<br />

Son offre de prestations numériques sera<br />

complétée et améliorée en fonction de leurs<br />

réalisations et des besoins exprimés par les<br />

entreprises.<br />

Les démarches en ligne sont regroupées en<br />

quatre sections principales:<br />

•création et autorisations : devenir indépendant<br />

(tutoriel vidéo), création d'une<br />

société à responsabilité limitée ou anonyme,<br />

inscription au RC, autorisation de pratiquer<br />

;<br />

•gestion du personnel : permis de travail,<br />

formation des apprentis, recrutement de<br />

personnes en recherche d'emplois, assurances<br />

sociales ;<br />

•documents officiels : attestations de l'Office<br />

des poursuites et de l'Office des faillites,<br />

marchés publics, documents officiels<br />

du Registre du commerce, obtention d'une<br />

autorisation de construire ;<br />

•fiscalité et financement: TVA, imposition<br />

des entreprises, imposition à la source<br />

des employés, besoin en financement ou<br />

trésorerie.<br />

Google: la firme ouvre son Projet Tango avec "ARCore"<br />

Si Tango nécessitait la mise en place d’un<br />

hardware spécifique, ARCore a seulement<br />

besoin des composants classiques d’un<br />

smartphone. Ce faisant, Google livre un<br />

SDK permettant de développer des expériences<br />

en réalité augmentée pour tous<br />

les terminaux Android… du moins sur le<br />

segment haut de gamme et sous Nougat et<br />

Oreo.<br />

Google a mis en ligne un SDK (software<br />

development kit) baptisé ARCore. Celui-ci<br />

est focalisé sur la réalité augmentée, comprendre<br />

intégrer des éléments virtuels dans<br />

un environnement bien réel. Il s’agit aussi<br />

de rendre possible la réalité augmentée directement<br />

sur Android.<br />

ARCore s’appuie sur les travaux menés dans<br />

le cadre du projet Tango qui entend être un<br />

socle technologique pour le suivi des mouvement,<br />

la perception de la profondeur et<br />

le repérage de zone… soit la cartographie<br />

en trois dimensions d’un environnement et<br />

sa restitution sur le terminal de l’utilisateur.<br />

Mais là où Tango repose sur des capteurs<br />

spécifiques, ARCore se passe de hardware<br />

additionnel.<br />

Ce SDK permettra donc aux développeurs<br />

de mettre au point des applications<br />

de réalité augmentée exploitant l’APN «<br />

classique » du téléphone. C’est en utilisant<br />

cette caméra pour « observer les points<br />

caractéristiques d’une pièce », couplée aux<br />

données des capteurs (accéléromètre, gyroscope<br />

et autres) du terminal qu’ARCore<br />

pourra déterminer l’orientation et la position<br />

de l’utilisateur et suivre ses mouvements<br />

ainsi que détecter les surfaces.<br />

10<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


Une Coalition technologique pour venir à bout de WireX, un botnet<br />

Android vecteur de DDoS<br />

Plusieurs entreprises et éditeurs, dont Google,<br />

Oracle Dyn, Cloudflare ou Akamai, se sont<br />

réunies pour venir à bout d’une menace d’un<br />

nouveau genre : WireX. Dans un communiqué<br />

commun, elles expliquent que cette<br />

menace a commencé par infecter<br />

des appareils sous Android<br />

par le biais d’environ 300 applications<br />

malicieuses sur le Play<br />

Store. Par la suite, le géant du<br />

Web a « pris des mesures pour<br />

supprimer ces applications de<br />

tous les appareils concernés ».<br />

Des traces de WireX sont apparues<br />

début août, suite à des<br />

attaques de faible intensité sur<br />

quelques sites. Mais en deux semaines, la<br />

propagation a pris une ampleur phénoménale<br />

: des dizaines de milliers d’appareils étaient<br />

infectés par le malware ; on parle d’environ<br />

70 000. C’est en fait un botnet servant à<br />

lancer des attaques de déni de service distribué<br />

(DDoS). Plusieurs grands sites Web,<br />

dans l’industrie hôtelière notamment, ont<br />

été touchés et rendus inaccessibles via des<br />

attaques jusqu’à 20 000 requêtes HTTP par<br />

seconde. Autre spécificité : les attaquants ont<br />

visiblement très bien su exploiter cette puissance<br />

sur les sites en visant des endroits<br />

spécifiques pour les faire tomber.<br />

Chine: Samsung investit 7 milliards de dollars dans la filiale des<br />

semiconducteurs<br />

Le 28 août, Samsung Electronics a autorisé<br />

un investissement de 2,3 milliards de dollars<br />

pour sa filiale Samsung China Semiconductor.<br />

Cela correspond à la première tranche<br />

d’un programme d’investissement de 7 milliards<br />

de dollars sur trois ans pour étendre<br />

sa capacité de production de mémoires<br />

flash NAND dans son usine chinois de Xi’an.<br />

Pendant ce temps, Toshiba et Western Digital<br />

se rencontrent pour finaliser leur accord<br />

pour septembre.<br />

Samsung a ouvert cette usine de Xi’an en<br />

mai 2014 pour y fabriquer des mémoires<br />

flash NAND 3D. Selon IC Insights, Samsung<br />

Electronics, qui a dépassé Intel pour<br />

devenir le premier fabricant mondial de<br />

semiconducteurs à l’issue du 2e trimestre,<br />

a investi globalement 11 milliards de dollars<br />

dans les semiconducteurs au cours du 1er<br />

semestre, soit trois fois plus qu’au premier<br />

semestre 2016. IC Insights estime que ses<br />

investissements pour l’ensemble de l’année<br />

<strong>2017</strong> seront compris entre 15 et 22 milliards.<br />

Si Samsung investit 22 milliards, alors<br />

les dépenses de l’industrie attiendront 85,4<br />

milliards de dollars, soit un bond de 27%<br />

par rapport à 2016.<br />

PayPal lance une carte de crédit pour inciter ses utilisateurs à dépenser<br />

en magasin<br />

PayPal a annoncé le lancement de la carte<br />

de crédit PayPal Cashback MasterCard, la<br />

première qui permet aux acheteurs d’obtenir<br />

un remboursement direct de leurs<br />

achats, au lieu de récupérer des points.<br />

Conçue en partenariat avec Synchrony Financial,<br />

elle permettra d’obtenir un remboursement<br />

de 2% sur les achats, sans frais<br />

annuels et sans échéance. Elle comprendra<br />

également des fonctionnalités sécuritaires,<br />

comme l’extension de la couverture de garantie<br />

et l’assistance à la résolution d’un vol<br />

d’identité. Seuls les membres de PayPal<br />

peuvent obtenir cette carte. Elle est automatiquement<br />

ajoutée aux portefeuilles<br />

PayPal des utilisateurs, dès qu’elle est approuvée.<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 11


Cloud Security Alliance: de nouvelles métriques pour améliorer la<br />

résilience<br />

Les attaques se font toujours plus nombreuses<br />

sur Internet et prennent de multiples<br />

formes. Face au phénomène comment augmenter<br />

la résistance ou la résilience des entreprises<br />

? Les solutions classiques ne semblent<br />

pas pouvoir endiguer le phénomène.<br />

Un groupe d’experts au sein de la Cloud<br />

Security Alliance (CSA) a réalisé un travail<br />

de recherche autour<br />

de la résilience aux<br />

attaques. Le résultat<br />

de ce travail est<br />

un Livre Blanc qui<br />

préconise la mise<br />

en place de deux<br />

nouvelles métriques<br />

pour aider à mesurer<br />

les menaces avant qu’elles ne deviennent des<br />

attaques et le rétablissement des fonctions<br />

perdues lors de ces attaques.<br />

Les métriques concernent le temps d’identification<br />

de la faille, ETIF (Elapsed Time to<br />

Failure), et le temps pour évaluer une menace,<br />

ET<strong>IT</strong> (Elapsed Time to Identify Threat).<br />

La principale conclusion du rapport est de<br />

proposer que la responsabilité pour mesurer<br />

et reporter ces deux métriques soit transférée<br />

de l’entreprise qui subit l’attaque à ceux<br />

qui sont présents dans l’espace de défense<br />

des intrusions de l’entreprise.<br />

Le document a vocation à ouvrir un débat<br />

autour des IDS et des systèmes pour contrer<br />

les intrusions plus que de déterminer<br />

de réelles préconisations. Le rapport est en<br />

téléchargement libre sur le site de l’organisation<br />

et contient les éléments qui permettent<br />

de mettre en place les deux métriques.<br />

France: La SNCF, la RATP, Transdev et Blablacar créent un entrepôt<br />

commun de données<br />

L’union fait la force, et la SNCF, la RATP,<br />

Transdev et Blablacar comptent bien le<br />

démontrer. Pour contrer le géant du Web<br />

Google sur l’exploitation des données personnelles,<br />

ces spécialistes des transports<br />

ont décidé de s’allier afin de mieux exploiter<br />

les données des uns et des autres.<br />

Concrètement, ils ont lancé une étude de<br />

faisabilité portant sur la création d’un entrepôt<br />

de données commun (data warehouse),<br />

lequel regrouperait les informations<br />

de chacune de leurs activités avec<br />

des horaires théoriques et temps réel.<br />

Selon Les Echos, qui rapportent cette information,<br />

les conclusions de l’étude seront<br />

rendues à l’automne. S’il voit le jour, ce<br />

projet débouchera sur la plus grande base<br />

de données sur l’offre de transports terrestres<br />

en France.<br />

In fine, il s’agit pour chacune des entreprises<br />

de pouvoir exploiter les données des autres.<br />

A l’avenir, la base de données pourrait aussi<br />

s’ouvrir à des start-up, voire à… Google, de<br />

manière payante.<br />

Rappelons que, depuis 2015, les entreprises<br />

assurant un service public de transport<br />

doivent théoriquement proposer leurs<br />

données dans un format ouvert. Si cela<br />

peut effectivement favoriser l’innovation<br />

(c’est le sens premier de la loi), les premiers<br />

concernés clament depuis longtemps que<br />

cela profite en fait surtout aux GAFA. Cette<br />

riposte sous forme de data warehouse<br />

doit donc leur permettre de mieux protéger<br />

leurs intérêts.<br />

12<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


France: La dématérialisation des factures est engagée<br />

L'AIFE (Agence pour l'informatique financière<br />

de l'Etat), annonce avoir dépassé<br />

les 5 millions de factures dématérialisées<br />

reçues en juillet <strong>2017</strong>.<br />

En France, suite à une réforme engagée<br />

depuis 2014, les entreprises devant facturer<br />

l'Etat et les autres collectivités publiques<br />

ont l'obligation de le faire, progressivement,<br />

de manière dématérialisée au travers d'un<br />

portail dédié "Chorus Pro". Mais, même sans<br />

attendre l'obligation, de nombreuses entreprises<br />

ont visiblement trouvé la chose bien<br />

pratique pour l'adopter dès à présent.<br />

A noter que l'obligation d'émettre des factures<br />

dématérialisées concerne :<br />

1 er janvier <strong>2017</strong> : grandes entreprises<br />

(selon la classification de l'INSEE) et personnes<br />

publiques.<br />

1 er janvier 2018 : entreprises de taille intermédiaire<br />

(entre 250 et 5000 salariés,<br />

chiffre d'affaires inférieur à 1,5 Md€ ou bilan<br />

inférieur à 2 Mds€).<br />

1 er janvier 2019 : petites et moyennes<br />

entreprises (moins de 250 salariés, chiffre<br />

d'affaires inférieur à 50 M€ ou bilan inférieur<br />

à 43 M€).<br />

1 er janvier 2020 : micro-entreprises<br />

(moins de 10 salariés, chiffre d'affaires ou<br />

bilan inférieur à 2 M€).<br />

Selon l'AIFE, 83% des entreprises ayant déjà<br />

envoyé au moins une facture à Chorus Pro<br />

ne sont pas des grandes entreprises et ne<br />

sont donc pas encore soumises à l'obligation<br />

d'envoi de factures électroniques à la sphère<br />

publique. Ce seraient même plutôt des petites<br />

entreprises envoyant par conséquent<br />

peu de factures.<br />

France: La CNIL ouvre les données de déclarations pour aider la<br />

préparation au GDPR<br />

Nouvelle démarche open-data, la CNIL<br />

publie la liste intégrale des déclarations<br />

de traitements effectuées depuis 1979.<br />

La première cible, ce sont les entreprises<br />

déclarantes devant retrouver les déclarations<br />

les concernant pour se préparer au<br />

GDPR.<br />

Le site de l'autorité administrative indépendante<br />

propose en téléchargement<br />

une série de fichiers CSV aisés à exploiter<br />

dans un tableur ou une base de données,<br />

chaque fichier comprenant les déclarations<br />

des organismes.<br />

la CNIL affirme que c'est d'abord pour aider<br />

les entreprises à préparer leur mise en<br />

conformité à GDPR (RGPD en Français), le<br />

nouveau Règlement Général Européen sur<br />

la Protection des Données Personnelles.<br />

En effet, la CNIL avait constaté que beaucoup<br />

d'entreprises faisaient leurs déclarations<br />

et ne les archivaient pas ou plus. Cette<br />

publication peut leur permettre de retrouver<br />

tout ce qui avait été fait auprès de la<br />

CNIL.<br />

Le RGPD implique de fait la disparition de la<br />

plupart des déclarations préalables au profit<br />

d'une plus grande responsabilité de chaque<br />

entreprise. C'est en effet à l'entreprise,<br />

désormais, de documenter en interne tous<br />

les traitements de données personnelles<br />

avec les études d'impacts et les mesures de<br />

protection prises.<br />

Et c'est cette documentation que la CNIL<br />

auditera en cas de contrôle au lieu de se reposer<br />

avant tout sur les déclarations reçues.<br />

Au delà de la préparation GDPR de chaque<br />

entreprise, la CNIL a aussi un objectif de<br />

transparence citoyenne. Jusqu'à présent, si<br />

quelqu'un souhaitait vérifier que telle entreprise<br />

avait bien effectué une déclaration<br />

obligatoire, il lui fallait entrer en contact<br />

avec la CNIL pour formuler sa demande et<br />

attendre la réponse. Maintenant, il suffit de<br />

télécharger le bon fichier et de chercher la<br />

bonne raison sociale.<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 13


La Chine: Interdiction du financement par ICO<br />

Alors que le cours du bitcoin ne cesse de s’envoler,<br />

les organismes de réglementation et de<br />

contrôle des marchés financiers de plusieurs<br />

états commencent à intervenir pour réguler<br />

la circulation des cryptomonnaies (Bitcoin,<br />

Ethereum…). Après la SEC (Securities and<br />

Exchange Commission) qui a déjà émis des<br />

avertissements officiels sur les risques des<br />

ICO (Initial Coin Offering) aux États-Unis, la<br />

Chine a décidé à son tour d’agir.<br />

La Banque centrale chinoise a ainsi annoncé<br />

une interdiction immédiate du financement<br />

par ICO, qui a «sérieusement perturbé l’ordre<br />

économique et financier». Selon le site<br />

chinois Caixin, le comité qui a pris cette décision<br />

a préparé une liste de 60 échanges<br />

qui feront l’objet d’une inspection et d’un<br />

rapport. En attendant l’issue de ces investigations,<br />

toutes les ICO seront gelées en<br />

Chine. En parallèle, ICOage et ICO.info, deux<br />

des plus importantes plateformes chinoises<br />

qui connectent des entreprises vendant des<br />

tokens avec des acheteurs, ont suspendu<br />

leurs services.<br />

Cet avis défavorable de la Banque centrale<br />

chinoise pour les ICO fait écho à un avertissement<br />

récent émis par l’Autorité monétaire de<br />

Singapour (MAS). «Les ICO sont vulnérables<br />

aux risques de blanchiment d’argent et de<br />

financement du terrorisme en raison de la<br />

nature anonyme des transactions et de la facilité<br />

avec laquelle des sommes importantes<br />

d’argent peuvent être levées dans un court<br />

laps de temps», avait déclaré l’organisme<br />

bancaire le 1er août dernier.<br />

De plus en plus utilisées, les ICO, c’est-à-dire<br />

des levées de fonds en cryptomonnaie, sont<br />

devenues des moyens faciles pour les entreprises<br />

du monde entier afin de lever des<br />

millions de dollars en l’espace de quelques<br />

minutes. En mai dernier, Brave, le navigateur<br />

Internet créé par Brendan Eich, le co-fondateur<br />

de Mozilla, avait ainsi levé 35 millions<br />

de dollars en seulement 30 secondes. En<br />

Chine, le succès des ICO ne se dément pas<br />

avec 65 opérations de ce type cette année<br />

qui ont permis de lever 394,6 millions de<br />

dollars auprès de 105 000 citoyens chinois,<br />

selon les données du gouvernement chinois.<br />

La Chine: Alibaba déploie «Smile to pay», le paiement par<br />

reconnaissance faciale<br />

Ant Financial, la filiale d’Alibaba qui exploite<br />

la solution de paiement Alipay, a lancé le premier<br />

service de paiement par reconnaissance<br />

faciale à usage commercial. Smile to pay est<br />

déjà disponible en bêta.<br />

Pour effectuer sa transaction, il suffit au consommateur<br />

de se présenter à une borne et<br />

passer commande. Une caméra 3D se charge<br />

de scanner son visage pour vérifier son identité,<br />

qui est confirmée ensuite par la saisie<br />

d’un numéro de téléphone – une étape de<br />

l’expérience utilisateur dont les porteurs du<br />

projet comptent se passer à terme. Aucun<br />

smartphone n’est requis, dans la mesure où<br />

le postulat d’une activation préalable de la<br />

fonctionnalité reconnaissance faciale dans<br />

l’app Alipay est acquis.<br />

A noter que Alibaba utilise déjà la technologie<br />

de reconnaissance faciale Face++ pour<br />

l’identification et le badgeage de ses propres<br />

employés. Développée par la startup Megvii<br />

basée à Pékin, on peut aussi l’utiliser pour<br />

payer son taxi ou réserver un billet de train.<br />

Face++ pèse désormais 1 million de dollars et<br />

a été identifié parmi les dix innovations de<br />

rupture <strong>2017</strong> selon le M<strong>IT</strong>.<br />

La Chine est un laboratoire avancé des usages<br />

de la reconnaissance faciale, explorés<br />

aussi bien par les entreprises que par les pouvoirs<br />

publics.<br />

Cette initiative est dans la lignée de la vision<br />

stratégique d’Alibaba sur le futur du retail, qui<br />

intègre on et off-line, et complète les expérimentations<br />

en cours dans ce domaine,<br />

comme le lancement d’un Smart Shop sans<br />

caisse (façon Amazon Go), ou les supermarchés<br />

Hema qui renouvellent l’expérience<br />

utilisateur avec l’intégration fine d’une application<br />

smartphone au parcours du client<br />

dans le magasin.<br />

14<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


Facebook: lancement du nouveau service vidéo "Watch"<br />

Facebook a décidé de passer la vitesse<br />

supérieure en matière de vidéo. La firme<br />

américaine vient en effet de lancer son propre<br />

service vidéo. Baptisé «Watch», il permet de<br />

visionner des centaines de spectacles, provenant<br />

de Vox, Buzzfeed, Discovery Communications<br />

ou encore de la chaîne ABC, filiale<br />

de Walt Disney, ainsi que des compétitions<br />

sportives. Pour l’heure, ce nouveau service<br />

est seulement disponible aux États-Unis.<br />

Pour enrichir son catalogue de programmes,<br />

l’entreprise américaine prévoit à terme<br />

d’agrandir son cercle de créateurs pour que<br />

tout le monde puisse mettre en ligne ses<br />

spectacles sur Watch. Toutefois, les utilisateurs<br />

qui proposeront leurs programmes<br />

sur la plateforme devront partager des<br />

55% des revenus publicitaires issus de leurs<br />

contenus. Watch représente d’ailleurs une<br />

aubaine pour Facebook afin d’attirer les<br />

annonceurs, d’autant plus que les espaces<br />

publicitaires du fil d’actualité sur le réseau social<br />

ont atteint leur niveau de saturation.<br />

Avec Watch, Facebook entend devenir un<br />

concurrent sérieux de YouTube, leader mondial<br />

des services de vidéos en ligne. Dans ce<br />

sens, la firme de Menlo Park affirme que son<br />

service est plus personnalisé et plus communautaire<br />

que ses concurrents. Celui-ci est en<br />

effet capable de proposer des spectacles en<br />

fonction des intérêts de l’utilisateur.<br />

Le lancement de Watch est une confirmation<br />

supplémentaire des ambitions de Facebook<br />

dans la vidéo. En début d’année, Facebook<br />

avait annoncé le lancement d’une application<br />

vidéo destinée à la télévision. Celle-ci permet<br />

à ses utilisateurs de regarder les vidéos publiées<br />

sur le réseau social directement à partir<br />

de leur écran de télévision. Dans le même<br />

temps, Facebook avait décidé d’activer le son<br />

par défaut sur ses vidéos.<br />

La firme américaine avait également dévoilé<br />

la «Camera Effect Platform», qui intègre des<br />

fonctionnalités pour créer des cadres photo<br />

ainsi que des masques et des effets de réalité<br />

augmentée. Facebook avait également<br />

présenté l’application de réalité virtuelle<br />

Facebook Spaces, qui propose un environnement<br />

virtuel, ludique et interactif dans lequel<br />

les utilisateurs peuvent retrouver leurs amis.<br />

Blockchain : six banques rejoignent le projet mené par UBS<br />

Six établissements bancaires, dont Barclays,<br />

HSBC et le Credit Suisse, ont rejoint le projet<br />

de création de l’USC (Utility Settlement<br />

Coin). C’est un système transactionnel basé<br />

sur la blockchain mené par UBS depuis un an.<br />

L’information de septembre 2015 était<br />

passée presque inaperçue : la banque suisse<br />

UBS, épaulée par la suite par BNY Mellon,<br />

Deutsche Bank et Santander, lançait la<br />

création d’un nouveau système<br />

transactionnel basé sur la blockchain.<br />

En ligne de mire, il s’agit de<br />

lancer une nouvelle cybermonnaie<br />

baptisée « Utility Settlement<br />

Coin » (USC). Initialement,<br />

le lancement était prévu pour<br />

2018, et il semble que ce soit<br />

toujours le cas.<br />

Sauf qu’aujourd’hui, six nouveaux<br />

établissements financiers viennent de rejoindre<br />

le groupe. Il s’agit de Barclays, Credit Suisse,<br />

Canadian Imperial Bank of Commerce,<br />

HSBC, MUFG et State Street. Depuis un an<br />

déjà, UBS tente de séduire les banques centrales<br />

et de leur proposer le projet ; les discussions<br />

sont a priori toujours en cours.<br />

Mais plus concrètement, l’USC ne se veut<br />

pas une nouvelle monnaie au sens traditionnel<br />

du terme, car il existera une version<br />

de l’USC pour chacune des grandes devises<br />

comme l’euro, le dollar, la livre ou le franc suisse.<br />

Convertible, l’USC doit en fait être utilisé<br />

pour l’automatisation des transactions entre<br />

les établissements financiers.<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 15


Sources : agenceecofin & ticmag.net<br />

Ca se Passe En Afrique<br />

Projets & Actu.<br />

L'Afrique tend à devenir une plateforme d'innovation dans le domaine des Technologies de l'information et de la<br />

communication.<br />

Ci-après, une sélection de brèves pour accèder à l'actualité économique du secteur TIC .<br />

EGYPTE<br />

Les premiers échanges avec le Bitcoin égyptien sont annoncés pour la fin du mois d'<strong>Août</strong> <strong>2017</strong><br />

L'Egypte devrait dès la fin du mois d'août, <strong>2017</strong>, connaître ses premiers échanges de Bitcoin, cet instrument d'échange et réserve de valeurs<br />

entièrement digital, qui permet des paiements directs entre individus, sans passer par le système classique des transactions monétaires internationales.<br />

L'Egypte qui compte près de 93 millions d'habitants, dont une majorité non bancarisée, mais très connectée sur les services financiers<br />

digitaux, est perçue comme un excellent terrain d'expansion pour les promoteurs du Bitcoin. La première plateforme d'échange égyptienne<br />

devrait se faire en monnaie locale (livre égyptienne).<br />

SÉNÉGAL<br />

Le pays inaugure son point d’échange internet (IXP)<br />

Le Sénégal a annoncé le lancement officiel du point d’échange Internet du Sénégal le 29 août <strong>2017</strong> à Dakar. L’infrastructure en gestation depuis<br />

deux ans, permettra un échange direct du trafic Internet entre les fournisseurs de service, pour optimiser l’utilisation de la bande passante, réduire<br />

le coût d’accès pour les consommateurs et favoriser l’émergence de l’économie numérique. le Sénégal rejoindra la liste des pays africains<br />

qui abritent déjà cette infrastructure. Parmi ceux-ci, l’on compte le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la<br />

Gambie, le Liberia, la Namibie, les Seychelles, Maurice et le Swaziland, qui ont lancé leur point d’échange Internet en juillet 2015 dans le cadre du<br />

système africain d’échange Internet (AXIS) dont l’objectif est de faciliter la mise en place d’un réseau de 33 points d’échange Internet nationaux<br />

et régionaux sur le continent.<br />

MAuRICE<br />

Le pays envisage de mettre en place une nouvelle technopole<br />

L’île Maurice envisage de mettre en place une technopole à Rodrigues. Le projet qui doit bénéficier des soutiens financier de l’Union Européenne<br />

et technique de la technopole de La Réunion, sera implanté sur le site de Pointe Venus. L'infrastructure préconisée agira comme un incubateur,<br />

et apportera aux entrepreneurs l'appui nécessaire dans la mise en place de leur projet. Il favorisera un écosystème dédié à la promotion, l'accompagnement<br />

et l'animation pour les entreprises.<br />

Pour rappel, Maurice s’est doté de sa toute première technopole, le BioPark of Mauritius, en mars 2015.<br />

KENYA<br />

Plus de 600 bornes Wi-fi déjà déployées par Facebook à travers le pays<br />

Depuis le lancement de son service de fourniture d’accès Internet sans fil à petit prix aux populations, baptisé Express Wi-fi, le 29 mars <strong>2017</strong>, en<br />

partenariat avec le fournisseur d’accès à Internet (FAI) Surf, la société américaine Facebook révèle que 600 bornes Wi-fi ont déjà été déployées<br />

à travers le pays. En plus de Nairobi, le service est déjà disponible dans les villes d’Eldoret, Naivasha, Nakuru, Mtwapa, Kisumu et Mombasa.<br />

16<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


CôTE D'IVOIRE<br />

Trois prestataires agréés pour les Certificats et la signature électronique<br />

L’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (Artici) annonce avoir procédé à l’agrément de trois Prestataires de services<br />

de certification électroniques (PSCE). Il s’agit notamment de Cryptoneo, Document Knowledge Business Solutions (DKB Solutions) et International<br />

Telecom Assistance (<strong>IT</strong>A).<br />

Dans ce cadre, il est à noter que la dématérialisation connait un coup d’accélérateur dans le pays, notamment via l’Etat qui a déjà dématérialisée<br />

plus de 300 services administratifs ou encore les banques, assurances et autres entreprises qui s’y sont lancées<br />

MAROC<br />

Le pays se dore d'une agence du développement du numérique<br />

Le Maroc possède désormais son Agence du développement du numérique, une structure entièrement dédiée à la mise en œuvre de la<br />

stratégie gouvernementale "Maroc Digital 2020" sur la dynamisation de l’économie numérique. Une agence qui aura pour mission d’assurer<br />

l’harmonisation des différents projets publics liés au domaine des nouvelles technologies. Aussi, la mise en œuvre de la stratégie de développement<br />

des investissements dans le domaine de l’économie numérique, ainsi que la présentation de toute résolution de nature à améliorer<br />

les conditions de développement de l’économie numérique.<br />

KENYA<br />

Les paiements par mobile atteignent les 50% du PIB<br />

L’annonce est de la Banque centrale du Kenya. Entre juin 2016 et juin <strong>2017</strong>, la valeur des paiements par mobile a atteint 34,3 milliards de dollars,<br />

pour environ 1,7 milliard de transactions, soit près de 50% du PIB du pays.<br />

Notons qu’en matière de paiement mobile, le Kenya fait office de leader mondial, avec plus de la moitié de sa population qui a en a recours.<br />

Plus précisément, sept kenyans sur 10, selon une enquête réalisée en 2013 par le Think Tank américain, Pew Research Center.<br />

TCHAD<br />

Le pays détient son plan numérique pour un budget 375 milliards de F.Cfa en quatre ans<br />

Le Tchad envisage de se doter d’un programme national du numérique chiffré à 375 milliards de F.CFA, soit 570 millions d'euros, et échelonné<br />

sur quatre, de <strong>2017</strong> à 2021. Parmi les objectifs de ce plan, parvenir à une couverture Internet maximale et optimale de son territoire, numériser<br />

les services étatiques et construire des infrastructures numériques. Le programme a aussi pour objectif de la dématérialisation d’au moins 30%<br />

des procédures administratives du pays.<br />

ETHIOPIE<br />

La pays lancera son satellite de télécommunications dans deux ans<br />

L’Ethiopie est actuellement en train de construire un satellite qui devrait être mis en orbite dans deux ans, soit en 2019. Ce satellite construit en<br />

collaboration avec le gouvernement chinois devrait peser environ 65 kg et sera lancé à une altitude maximale de 700 km. Il devrait être utilisé<br />

à des fins civiles, notamment pour les prévisions météorologiques ainsi de pour des activités connexes.<br />

GABON<br />

Le gouvernement veut connecter 2700 villages à la téléphonie mobile<br />

Le Gabon annonce un vaste programme de raccordement de 2 700 villages aux différents réseaux de communication du pays, notamment<br />

les réseaux de téléphonie mobile et d’Internet. Le principal objectif de ce programme est de réduire les zones blanches non couvertes par les<br />

opérateurs privés de téléphonie mobile en raison de la faible rentabilité de ces localités.<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 17


http://www.cio-online.com<br />

Le marché de l'IAM<br />

Devrait dépasser les 13 milliards de dollars en<br />

2021, selon Forrester<br />

La cybersécurité comprend bien sûr toute une partie consacrée<br />

à la lutte contre les intrusions de toutes sortes mais<br />

l'identification des utilisateurs en est une partie grandissante.<br />

Le marché de l'IAM (identity and access management)<br />

connaît ainsi, selon le cabinet Forrester une croissance annuelle<br />

de 11,5 %. De 7,7 milliards de dollars dans le monde en 2016, ce<br />

marché devrait donc passer d'ici 2021 à 13,3 milliards. L'analyse<br />

est issue d'une méta-étude.<br />

Le cabinet Forrester a identifié sept sous-segments dans l'IAM<br />

: web SSO, IdaaS (identity-as-a-service), identification à deux<br />

facteurs, authentification probabiliste (Risk-based authentication<br />

(RBA) : l'authentification est basée sur une accumulation de<br />

facteurs déterminant un score, seuls les utilisateurs à fort risque<br />

étant invités à s'identifier formellement), gestion des utilisateurs<br />

privilégiés (Privileged identity management, PIM), gouvernance et<br />

gestion des identités et enfin identification des clients (Customer<br />

IAM). Ce dernier sous-segment est celui qui croît le plus<br />

parce qu'il est en lien avec la relation client et l'amélioration<br />

de l'expérience-client même si le sous-segment de la<br />

gouvernance devrait rester le plus important.<br />

Forrester attend une forte croissance du marché de l'IAM mais<br />

différenciée selon les sous-segments<br />

18<br />

Une liste indicative des principaux fournisseurs d'IAM mentionnés<br />

par Forrester<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn<br />

Selon l'étude de Forrester, 71 % des décideurs en Amérique<br />

et en Europe estiment que l'IAM est un domaine stratégique<br />

d'investissement. En effet, ces solutions permettent de faciliter<br />

l'identification et donc à la fois la sécurité et l'expérience<br />

utilisateur. Si le sous-segment CIAM est dominant, les principaux<br />

acquéreurs sont dans les services financiers et les services<br />

publics. Le secteur public devrait d'ailleurs connaître la<br />

plus forte progression en valeur. Mais l'accroissement proportionnellement<br />

le plus important devrait être dans le secteur de<br />

la distribution où les entreprises sont confrontées à une forte<br />

variation des personnels.


Wearable devices<br />

Hausse des ventes en <strong>2017</strong><br />

http://www.itrnews.com<br />

D'après Gartner, les ventes de "wearable devices" (appareils intelligents et portables) devraient augmenter de 17%<br />

cette année et dépasser les 310,4 millions d'unités pour 30,5 milliards de dollars de revenus. 9,3 milliards seront<br />

générés par les ventes de montres intelligentes.<br />

Cette année, 41,5 millions de smartwatches devraient<br />

être vendues et 48,2 millions l'an prochain. Ce qui<br />

classe la montre connectée au 3ème rang des objets<br />

connectés les plus vendus dans le monde en <strong>2017</strong>, derrière<br />

les casques Bluetooth (150 millions d'unités) et les bracelets/<br />

trackeurs d'activités (44,1 millions d'unités). Ce classement ne<br />

devrait pas évoluer avant plusieurs années, même si le prix<br />

moyen de vente d'une montre connectée (223,25 dollars aujourd'hui)<br />

devrait baisser pour atteindre 214,99 dollars en 2021.<br />

Apple continue d'ailleurs d'être le poids lourd du marché cette<br />

année et la situation devrait rester inchangée jusqu'en 2021 au<br />

moins (avec 25% de parts de marché). L'arrivée de<br />

la nouvelle Apple Watch en septembre, avec des<br />

"Les marques de luxe et celles connues dans l'univers de la mode<br />

vont, en effet, proposer des montres connectées afin d'attirer des<br />

consommateurs plus jeunes" annonce l'étude de Gartner.<br />

Enfin, les jeunes marques et celles proposant des produits en<br />

marque blanche (Archos, Cogito, Compal, Martian, Omate ou<br />

encore Quanta) devraient également s'adjuger une petite part<br />

du gâteau (5%).<br />

En attendant, ce sont les casques Bluetooth qui sont les produits<br />

connectés portables les plus vendus dans le monde :<br />

150 millions cette année (+16,7%). La barre des 206 millions<br />

devraient être franchie en 2021. "D'ici là, la plupart des smartphones<br />

haut de gamme ne possèdera plus d'entrée mini-jack"<br />

explique l'analyste.<br />

Quant aux montres sportives et aux caméras d'action, elles ne<br />

devraient pas décoller plus que ça d'ici 2021. Leurs ventes sont<br />

estimées à respectivement 21,65 millions d'unités et à 1,59 million<br />

d'unités.<br />

Device 2016 <strong>2017</strong> 2018 2021<br />

fonctionnalités inédites et surtout une véritable<br />

connectivité mobile, devrait inciter la concurrence<br />

à investir davantage sur ce créneau.<br />

Des montres connectées pour enfants (2-12 ans)<br />

devraient également apparaître et capter 30%<br />

des ventes d'ici 2021. Les marques d'horlogerie<br />

devraient, elles aussi, s'immiscer plus largement sur<br />

ce créneau et s'octroyer une vente sur quatre d'ici<br />

2021.<br />

Smartwatch<br />

Head-mounted display<br />

Body-worn camera<br />

Bluetooth headset<br />

Wristband<br />

Sports watch<br />

Other fitness monitor<br />

Total<br />

34,80<br />

16,09<br />

0,17<br />

128,50<br />

37,97<br />

21,23<br />

55,46<br />

265,88<br />

41,50<br />

22,01<br />

1,05<br />

150,0<br />

44,10<br />

21,43<br />

55,7<br />

310,37<br />

48,20<br />

28,28<br />

1,59<br />

168,0<br />

48,84<br />

21,65<br />

56,23<br />

347,53<br />

80,96<br />

67,17<br />

5,62<br />

206,0<br />

63,86<br />

22,31<br />

58,73<br />

504,65<br />

Source Gartner: Forecast for Wearable Devices Worldwide 2016-2018 and 2021 (millions<br />

of Units)<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 19


https://www.pwc.fr<br />

Blockchain<br />

Catalyseur de nouvelles approches en assurance<br />

Assurance à la demande, assurance P2P, assurance indicielle etc. : la blockchain élargit et accélère le champ des<br />

possibles dans l’assurance, selon une dernière étude du cabinet PwC, intitulée « Blockchain, catalyseur de nouvelles<br />

approches en assurance ».<br />

Transparente, sécurisée et fonctionnant sans organe central de<br />

contrôle, la technologie blockchain devrait induire une baisse des<br />

coûts d’acquisition, de gestion, de documentation et de conformité<br />

pour les assureurs, et elle pourrait aussi contribuer à améliorer la satisfaction<br />

des assurés. Mais elle devrait également faciliter l’arrivée de nouveaux<br />

acteurs – les InsurTechs – et l’émergence de nouveaux marchés,<br />

notamment dans les pays en développement, selon l'Etude de PwC.<br />

06 EXEMPLES DE CONCEPTS DE<br />

BLOCKCHAIN APPICABLES EN ASSURANCE<br />

De nombreux cas d'usages sont envisageables dans l'assurance. L'étude<br />

de PwC, qui évoque une liste non exhaustive de cas développés, vise à<br />

apporter un éclairage concret quant aux impacts possibles sur la chaîne<br />

de valeur de l'assurance.<br />

1. Les smart contracts:<br />

Associés à l’internet des objets (IoT), apparaissent comme l’application<br />

de la blockchain la plus prometteuse dans le secteur de l’assurance. Un<br />

smart contract est un contrat entre deux ou plusieurs parties, électroniquement<br />

programmable et dont l’exécution se fait automatiquement en<br />

fonction de l’apparition d’événements particuliers prévus dans le contrat.<br />

La donnée nécessaire à l’exécution d’un contrat est remontée en temps<br />

réel par un nouveau tiers de confiance, « l’oracle », qui utilise une série<br />

de capteurs (objets connectés) pour tracer les événements. Dans le cas<br />

d’une assurance annulation pour un voyage en train par exemple, l’oracle<br />

rapporte l’heure d’arrivée du train en temps réel pour la comparer avec<br />

l’heure d’arrivée prévue initialement dans le contrat.<br />

La Blockchain<br />

C'est une technologie permettant le stockage<br />

et l'échange d'information/valeur de pair-àpair<br />

(P2P). Elle est structurellement accessible,<br />

partagée et sécurisée grâce aux algorithmes<br />

de consensus. Elle s'utilise ainsi de façon<br />

décentralisée et permet la désintermédiation,<br />

ou le remplacement des "tiers de confiance".<br />

Selon l'étude, l'avantage d'utiliser les smart contracts,<br />

associés à l'IoT, est double:<br />

Automatisation et autonomie des processus de<br />

gestion, s’appuyant sur les données rapportées<br />

par les objets connectés et nécessaires pour<br />

remplir les conditions d’exécution du smart<br />

contract ;<br />

Historisation des données sans limite, via la<br />

création d’un registre enregistrant l’ensemble des<br />

données (pouvant notamment être apportées<br />

par les objets connectés), et ce, de façon<br />

immuable. Pour l’assuré et l’assureur, c’est un<br />

gage de transparence et de simplicité,puisque les<br />

données relatives sont présentes et sécurisées<br />

sur la blockchain sans action de l’un ou de l’autre.<br />

2. L'assurance Peer-to-Peer:<br />

Le smart contract correspond au premier niveau<br />

de l’application décentralisée : il implique souvent<br />

le recours à un intermédiaire humain, en particulier<br />

quand le contract est multi-signatures. Si le smart<br />

contract interagit avec d’autres contrats, il peut<br />

contribuer à une « open network enterprise ».<br />

Enfin, si l’on combine les ONE à la notion d’agent<br />

autonome (programme qui prend des décisions sans<br />

intervention humaine) on obtient une DAO, soit une<br />

entreprise qui génère de la valeur sans recours à un<br />

20<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


management traditionnel.<br />

Avec la DAO, des assurances P2P pourraient se déployer à grande<br />

échelle, grâce à la possibilité de gérer des règles complexes,<br />

entre un grand nombre de parties prenantes. Les assureurs<br />

traditionnels, mais aussi de nouveaux acteurs, pourraient donc<br />

se positionner plus facilement sur ce marché de l’assurance<br />

P2P, encore embryonnaire et qui n’est finalement rien d’autre<br />

qu’une évolution du principe de mutualité, fondement même de<br />

l’assurance.<br />

L'étude de PwC cite l'exemple de la start-up française Wekeep<br />

qui propose ainsi de mutualiser des cotisations d'assurés pour<br />

les assurances non obligatoires au sein d'un smart contrat multisigné.<br />

3. L'assurance indicielle:<br />

Une assurance liée à un indice, tel la pluie, la température,<br />

l'humidité ou le rendement des cultures. Cette approche pallie<br />

les limites de l'assurance récolte traditionnelle dans les régions<br />

rurales des pays en<br />

développement par exemple, en permettant des coûts de gestion<br />

et de transaction plus faibles.<br />

En basant ladite assurance sur des smart contracts, l’assurance<br />

indicielle serait automatisée, plus simple et moins coûteuse. Le<br />

smart contract conclu entre l’agriculteur et l’assureur peut par<br />

exemple stipuler que le paiement est effectué après X jours sans<br />

précipitations. Le contrat est alimenté par des données externes<br />

fiables (par exemple les données pluviométriques du service<br />

national de météorologie), fournies par des oracles, qui<br />

entraînent un déclenchement automatique du paiement après 30<br />

jours de sécheresse sans avoir besoin de recevoir de déclaration<br />

de l’assuré ni d’experts sur site. Ce type de mécanismes pourrait<br />

constituer une alternative aux systèmes classiques d’assurance<br />

agricole.<br />

4. L'application possible aux conventions de marché:<br />

La Blockchain pourrait s'appliquer à la gestion de conventions de<br />

marchés pour les accidents de la circulation comme exemple.<br />

En effet, la principale raison d’être de telle convention est<br />

l’accélération du processus d’indemnisation des assurés, grâce<br />

au respect d’un barème commun et à la prise en charge de<br />

l’indemnisation de leurs assurés par les sociétés d’assurance.<br />

C’est typiquement une situation où plusieurs acteurs sont<br />

organisés autour d’un processus consensuel, avec des mécanismes<br />

automatiques, que l’on pourrait imaginer partagés au sein<br />

d’une blockchain « de consortium », dans laquelle le processus<br />

d’approbation serait contrôlé par un nombre restreint et choisi<br />

de noeuds. Les assureurs adhérents pourraient par exemple se<br />

mettre d’accord et organiser la blockchain de sorte qu’un<br />

bloc devrait être approuvé par au moins 10 d’entre eux pour<br />

être valide.<br />

Dans un tel contexte, la blockchain, en faisant office de tiers<br />

de confiance automatisé, pourrait clairement ouvrir la voie<br />

à une diminution des coûts de structure tout en fiabilisant<br />

et en accélérant les processus de gestion.<br />

5. La réassurance:<br />

La réassurance interne pourrait aussi bénéficier de<br />

la blockchain : nécessitant des échanges complexes<br />

d’information, rapides et conformes aux besoins<br />

réglementaires ou fiscaux, le déploiement d’une blockchain<br />

privée doit permettre d’organiser ces flux d’information.<br />

« Dans le contexte de la réassurance interne, la technologie<br />

blockchain présente un réel potentiel de diminution des<br />

coûts de transaction et d’amélioration de la fiabilité pour<br />

les groupes d’assurance. Les avantages sont multiples :<br />

gouvernance simplifiée, auditabilité, coûts réduits, rapidité<br />

et confidentialité », commente PwC.<br />

Côté réassurance intergroupes, l’initiative B3i (Blockchain<br />

Insurance Inudstry initiative), lancée en octobre 2016 par 5<br />

grands assureurs et réassureurs européens (Aegon, Allianz,<br />

Munich Re, Swiss Re et Zurich Re) vise à lancer un PoC<br />

de rétrocession. En février <strong>2017</strong>, le groupe de travail s’est<br />

étoffé avec l’arrivée de 10 autres assureurs et réassureurs<br />

internationaux présents en Asie, en Europe et en Amérique<br />

du nord (Achmea, Ageas, Generali, Hannover Re, Liberty<br />

Mutual, RGA, Scor, Sompo, Tokio Marine et XL Catlin). Les<br />

résultats du PoC sont attendus pour l’été <strong>2017</strong>.<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 21


6. La Transformation de la gestion d'actifs:<br />

La gestion d’actifs est un secteur extrêmement régulé et<br />

comportant un nombre important d’interactions entre<br />

différents intermédiaires. La technologie de Blockchain est ici<br />

encore susceptible d’améliorer l’efficacité des processus mais<br />

également de rendre possible une meilleure collaboration<br />

entre les différents acteurs du secteur.<br />

Cette collaboration est déjà en marche au Luxembourg où<br />

pas moins de 10 institutions financières majeures se sont<br />

regroupées autour de l’initiative Fundchain qui a vocation à<br />

explorer les impacts de la technologie blockchain sur le marché<br />

de « l’asset management ».<br />

Plusieurs applications dérivant des caractéristiques propres à la<br />

technologie blockchain sont à l’étude :<br />

La désintermédiation du transfert d’actifs par la blockchain<br />

repose sur un livre de compte infalsifiable. On<br />

peut vérifier l’authenticité des transactions et les tracer sans<br />

recours à un tiers de confiance.<br />

La réduction des coûts en matière de règlement/livraison<br />

et de conformité en suite d’opérations de marché mais aussi<br />

en termes de dépositaires pour les organismes de placement<br />

collectif. La blockchain apporte une certification à chaque<br />

étape du processus permettant de réduire sensiblement les<br />

coûts de structure et de fonctionnement à ce niveau.<br />

Une nouvelle forme de valorisation des actifs puisque la<br />

blockchain devrait permettre de réduire les risques de fraudes<br />

et de mieux évaluer les risques.<br />

DES BÉNÉFICES QUI IRONT BIEN AU-<br />

DELÀ DE LA SEULE RÉDUCTION DES<br />

COÛTS POUR LES ASSUREURS<br />

L'étude de PwC expose cinq exemples d’apports concrets que<br />

les acteurs traditionnels de l’assurance peuvent attendre<br />

de la technologie blockchain :<br />

La diminution du risque de fraude et de vol des biens<br />

assurés: la blockchain pourrait permettre dans certains<br />

cas de lutter contre la fraude. Everledger, start-up<br />

incubée dans le programme d’accélération d’Allianz<br />

France, vient par exemple de créer un registre universel<br />

et infalsifiable des pierres précieuses pour lutter contre<br />

le vol et la fraude de ces produits de luxe, dont le coût<br />

pour les assureurs est estimé à 50 milliards de dollars<br />

annuels.<br />

L’automatisation des tâches à faible valeur ajoutée:<br />

avec la mise en œuvre de la blockchain, les assureurs<br />

devraient pouvoir automatiser certains processus et ainsi<br />

limiter les interventions humaines. Dans le cadre d’une<br />

catastrophe naturelle telle que la tempête Xynthia de<br />

février 2010, un système impliquant courtiers, assureurs<br />

et réassureurs, et basé sur smart contracts automatisés<br />

permettrait de réduire le temps de traitement des dossiers<br />

d’indemnisation des sinistrés.<br />

La réduction des coûts de KYC (Know You Customer) :<br />

la technologie blockchain permettrait une mutualisation<br />

sécurisée des données du client au sein même d’un groupe<br />

– et ses filiales – en mettant à disposition une base de<br />

données partagée et cryptée. Il en résulterait une baisse<br />

significative des coûts liés à la constitution des dossiers<br />

sur l’identité des clients, mais aussi une amélioration de<br />

l’expérience client grâce à une souscription simplifiée.<br />

Un gain en avantage tarifaire : les processus de gestion<br />

de la souscription, de la tarification et du traitement des<br />

sinistres pourraient devenir plus rapides et plus efficaces<br />

en déployant des règles au sein de smart contracts, ce<br />

qui permettrait aux assureurs de proposer des offres plus<br />

compétitives en matière de prix.<br />

Le développement de nouveaux marchés : en unifiant à la<br />

fois les données issues des contrats, des sinistres et plus<br />

généralement des documents client, la blockchain devrait<br />

permettre aux assureurs d’accélérer la personnalisation<br />

de leurs produits mais aussi de proposer de nouveaux<br />

services comme par exemple les remboursements en<br />

temps réel dans le cas d’un sinistre. Mais cette nouvelle<br />

technologie de rupture doit aussi permettre de concevoir<br />

de nouveaux produits assurantiels à moindre coût, dédiés<br />

notamment aux pays en développement des continents<br />

africain ou asiatique.<br />

22<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


Réseaux 5G<br />

Les entreprises se disent prêtes à payer plus, selon Gartner<br />

D'après le Gartner, 75% des entreprises<br />

mondiales sont prêtes à dépenser plus pour la<br />

5G que ce qu'elles dépensent aujourd'hui en<br />

réseau sans fil. Toutefois, le cabinet d'études<br />

note qu'il existe certaines incompréhensions<br />

quant aux usages et aux caractéristiques de<br />

la nouvelle norme.<br />

Les entreprises utilisatrices n'ont pas encore<br />

d'avis très tranché quant à la 5G. D'après une<br />

étude mondiale réalisée par Gartner, la nouvelle<br />

norme pour les réseaux sans fils qui devrait permettre<br />

d'atteindre des débits jusqu'à 30 fois supérieurs à la 4G<br />

en 2022 n'est pas perçu de la même manière. Ainsi, 59%<br />

des répondants la voient comme une simple évolution<br />

des normes réseaux, tandis que 37% pensent au contraire<br />

qu'elle sera un moyen de développer de nouvelles<br />

opportunités d'affaires. 8% estiment toutefois que la 5G<br />

va leur permettre de faire des économies.<br />

toutefois une certaine incompréhension d'après le Gartner. « Le<br />

nombre d'objets déployés nécessitant une connectivité cellulaire<br />

n'excèdera pas les ressources actuellement disponibles d'ici 2023.<br />

En outre, la 5G devrait se limiter à seulement certains usages<br />

spécifiques nécessitant des vitesses de latence très faibles et une<br />

forte densité de données, estime Gartner. D'après l'étude, des<br />

alternatives bien moins onéreuses seront disponibles bien avant<br />

le déploiement complet de la 5G, en 2023. Il reste qu'aujourd'hui,<br />

75% des sondés sont prêts à dépenser plus pour la 5G que ce qu'ils<br />

dépensent actuellement dans les réseaux sans fil.<br />

Chose surprenante, c'est dans le secteur des télécoms<br />

que les entreprises sondées se sont montrées les plus<br />

sceptiques quant aux capacités de la 5G à augmenter<br />

leurs chiffres d'affaires.<br />

Les autres s'attendent en majorité (57%) à ce que cette<br />

norme réseau permette de répondre à leurs ambitions en<br />

matière d'IoT.<br />

Le problème c'est que les réseaux 5G ne seront<br />

absolument pas prêts à supporter d'importants volumes<br />

de communications machine-to-machine ou d'autres<br />

liaisons de ce type. Sans compter que d'autres alternatives<br />

moins exigeantes et moins onéreuses existent, comme<br />

le WiFi, le ZigBee ou le Bluetooth. Tout cela prouve que<br />

la confusion est encore de mise en ce qui concerne les<br />

capacités et le potentiel applicatif de la 5G. Ce qui traduit<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 23


http://www.itnation.lu<br />

Tendances technologiques en <strong>2017</strong><br />

Intelligence artificielle, Expériences immersives et Plateformes digitales<br />

au Top 3, selon Gartner<br />

Comme chaque année, la société Gartner, spécialisée<br />

dans la recherche dans le domaine des techniques<br />

avancées, vient de publier son « Cycle du hype » pour<br />

<strong>2017</strong> qui identifie les technologies émergentes et évalue leur<br />

degré de maturité.<br />

Pour les entreprises, l’idée pour exploiter le Hype Cycle<br />

du Gartner est simple : repérer l’impact potentiel de ces<br />

technologies, saisir les opportunités qui s’annoncent, se<br />

concentrer sur les technologies les plus prometteuses dans la<br />

cible business, développer un portefeuille technologique, et<br />

renforcer les compétences des équipes par la formation et/ou<br />

le recrutement.<br />

TROIS TENDANCES, CINQ PRATIQUES<br />

Par rapport au « Cycle du hype » 2016, trois tendances<br />

principales sont dégagées par les auteurs :<br />

Le développement dans tous les secteurs de l’intelligence<br />

artificielle ;<br />

La mise en place d’expériences immersives de type réalité<br />

augmentée dans de nombreux domaines ;<br />

Le renforcement des plateformes digitales.<br />

Au sein de ces trois tendances, des domaines plus précis sont<br />

identifiés comme potentiellement révolutionnaires pour toute<br />

une série de secteurs. Il s’agit :<br />

du « machine learning », l’apprentissage automatique par<br />

des machines qui deviennent donc capables d’évoluer par<br />

elles-mêmes ;<br />

de la blockchain, une technologie de stockage et de<br />

transmission d’informations transparente, sécurisée, et<br />

fonctionnant sans organe central de contrôle. C’est le<br />

système utilisé par Bitcoin et Ethereum ;<br />

des drones commerciaux ;<br />

des « software-defined security », des systèmes de sécurité<br />

informatique contrôlés par des programmes ;<br />

des interfaces neuronales directes, qui permettent la<br />

communication directe, via une puce par exemple, entre le<br />

cerveau et un outil informatique.<br />

DES IMPLICATIONS SOCIÉTALES ET<br />

ENTREPRENEURIALES IMPORTANTES<br />

Ces tendances technologiques pourraient avoir une influence<br />

significative, non seulement dans le champ entrepreneurial<br />

mais aussi pour la société au sens large. Ainsi, concernant<br />

l’intelligence artificielle, Gartner pointe notamment le<br />

développement des véhicules autonomes.<br />

Pour les entreprises cette fois, le secteur de la réalité<br />

augmentée est également plein de promesses, en raison<br />

notamment de l’intégration de cette technologie dans<br />

certains réseaux sociaux, comme Facebook par exemple. Dans<br />

un avenir proche, on pourrait lire un post sur la réparation<br />

d’une lampe et voir le schéma de réparation apparaître en<br />

transparence sur la lampe réelle.<br />

Enfin les technologies de blockchain, si elles semblent<br />

prometteuses, nécessitent encore beaucoup de travail<br />

avant d’être pleinement opérationnelles. Gartner conseille<br />

donc d’anticiper ce changement en créant des business<br />

models adaptés à ces plateformes.<br />

24<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


RELATION<br />

UNIVERS<strong>IT</strong>É –ENTREPRISE<br />

"C’est sur la qualité des Hommes et leur professionnalisme<br />

que reposera le bon fonctionnement des nouveaux<br />

réseaux entre la Recherche Fondamentale, la Recherche<br />

Technologique, la Formation et l’Innovation dans les<br />

Entreprises" Pierre George.<br />

Pr. ABDELAZIZ DAOUD<br />

Expert UNIDO<br />

Nous savons que la transformation technologique<br />

d’un pays dépend beaucoup du système éducatif<br />

qu’il possède et du niveau scientifique et<br />

technique de sa population active. Seul l’Etat est en mesure<br />

de satisfaire un tel besoin et in ne peut le faire que dans le<br />

cadre d’une politique de longue haleine visant à augmenter<br />

le niveau culturel général de la population. La Tunisie a<br />

réalisé dans ce domaine d’excellentes performances.<br />

L’université a un rôle énorme à jouer pour aider à la maîtrise<br />

de la technologie et la pénétration du marché concurrentiel<br />

mondial.<br />

La maîtrise et le développement des sciences et<br />

technologies sont notamment :<br />

• Source de création d’emplois.<br />

• Source de création de valeurs et de richesse économiques.<br />

• Source de compétitivité économique se traduisant par<br />

la réduction des importations et l’accroissement de<br />

l’exportation de savoir faire et de biens et services.<br />

Parmi les grandes fonctions de l’entreprise, qu’il s’agisse de<br />

la fonction administrative, de la fonction technique ou de<br />

la fonction commerciale, la technologie est le principal vecteur<br />

performant de l’entreprise tant de sa nature que de sa position<br />

sur les marchés er ses finalités et atouts. La technologie a des<br />

impacts très nets sur les stratégies de l’entreprise.<br />

Les 3 pôles de l’analyse stratégique sont ceux de l’entreprise, de<br />

la concurrence et des affaires.<br />

1. La technologie transforme la structure des affaires :<br />

Elle modifie l’intérêt, les coûts, la structure des affaires.<br />

• L’intérêt des affaires :<br />

La technologie par l’acquisition du savoir faire, par l’accès à<br />

d’autres techniques par les modalités de la concurrence et par<br />

la nouvelle maturité de l’industrie, modifie l’intérêt des affaires.<br />

• La modification de la structure des affaires :<br />

La technologie modifie la segmentation du courant des<br />

affaires, la courbe d’expérience que l’entreprise a acquise ainsi<br />

que la taille des segments qui constituent la portefeuille de<br />

l’entreprise. Elle provoque également la rupture des coûts entre<br />

les différents segments.<br />

• La modification dans les coûts :<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 25


La technologie modifie la structure des coûts, qu’il s’agisse<br />

de ceux de la distribution, de ceux de la logistique de<br />

transformation, de ceux de l’intégration de l’entreprise ou le<br />

partage des coûts entre les différents portefeuilles.<br />

Le changement de technologie modifie l’intérêt de l’entreprise<br />

c’est les causes techniques, scientifiques, économiques et<br />

sociales qui accélèrent son évolution.<br />

2. La technologie est un facteur déformant des règles de jeu<br />

concurrentiel.<br />

Elle apporte des modifications du jeu concurrentiel tant en<br />

ce qui concerne le produit que la topologie des concurrents<br />

ou la structure des couts.<br />

3. L’innovation technologique affecte l’entreprise dans les<br />

finalités et dans son organisation.<br />

En résumé la technologie agit sur la structure de l’entreprise.<br />

Il s’agit d’une modification de la culture de l’entreprise.<br />

LA RECHERCHE UNIVERS<strong>IT</strong>AIRE<br />

ET LES ENTREPRISES<br />

La recherche et les entreprises sont deux mondes qui doivent<br />

communiquer pour les raisons évidentes de santé économique,<br />

compétition internationale de dynamique sociale.<br />

L’innovation dans l’entreprise et la valorisation de la recherche<br />

jouent et joueront des rôles de plus en plus déterminants en un<br />

temps où la mondialisation de l’économie et les politiques de<br />

rigueur n’épargnent aucun état.<br />

Ces deux mondes éprouvent beaucoup de peine à communiquer<br />

même si depuis quelques années, le monde de la Recherche<br />

s’est sensiblement ouvert à la vie économique et sociale.<br />

Les obstacles à la communication et à la connaissance<br />

réciproque sont en particulier d’origine culturelle qu’on souvent<br />

comme suit :<br />

Les différences entre chercheurs et entrepreneurs tiennent<br />

aux mentalités (culte de la liberté pour les uns, de l’efficacité<br />

pour les autres), au langage et aux motivations (satisfaction<br />

personnelle ou reconnaissance internationale pour les uns,<br />

rentabilité ou rémunération pour les autres, attrait de l’inconnu<br />

pour les chercheurs, goût du risque pour l’entrepreneur, etc…).<br />

Les différences de formations sont, sans doute, aussi un<br />

facteur clé. Par le passé les entrepreneurs, quand ils n’étaient<br />

pas autodidactes, sortaient en général des écoles d’ingénieurs,<br />

les chercheurs quant à eux provenaient de l’université. Mais<br />

ces différences tentent aujourd’hui à s’atténuer. Cependant, la<br />

rigidité des filières et l’imperméabilité des cursus sont, dans<br />

notre pays, encore trop fréquentes.<br />

La gestion du temps et les attitudes face au temps semblent<br />

encore archaïques : manque de temps pour s’informer,<br />

mauvaise gestion. L’information scientifique et technique<br />

dans l’entreprise manque de prospective.<br />

Plusieurs tentatives ont été tentées en vue de rapprocher<br />

l’université des entreprises. Elles ont souvent abouti à des<br />

échecs. Ceux-ci révèlent d’un problème d’approche.<br />

En effet, les pouvoirs publics ont cherché à propager la<br />

Recherche privée en essayant d’utiliser l’université comme<br />

levier. Or pour que le privé puisse utiliser les compétences<br />

universitaires il faut qu’il ait un préalable crée des structures<br />

de Recherche.<br />

La Recherche universitaire ne peut que consolider la<br />

Recherche en entreprise. Elle ne peut lui servir de détonateur.<br />

Il convient donc de changer d’approche en développant la<br />

Recherche en Entreprise pour que la Recherche Universitaire<br />

trouve des utilisateurs privés.<br />

Dans ce sens la Recherche Universitaire ressemble à un<br />

produit qui, pour être demandé doit correspondre à un besoin.<br />

Ce besoin naît pas le développement de la Recherche en<br />

Entreprise.<br />

Parmi les entraves qui empêchent le développement de la<br />

recherche, on peut citer quelques exemples :<br />

• L’inadaptation de l’enseignement supérieur avec la<br />

formation d’un esprit de chercheur.<br />

• L’enseignement supérieur néglige la formation d’un esprit «<br />

Recherche » chez les étudiants. Cette marginalisation de la<br />

Recherche s’explique par :<br />

►La prédominance des assistants dans le corps enseignant.<br />

►La faiblesse des heures dispensées voire l’absence totale<br />

d’un enseignement de méthodologie de Recherche.<br />

On peut évoquer également les difficultés dues à<br />

l’environnement : s’il n’est pas franchement hostile à la<br />

Recherche, l’environnement constitué en particulier par les<br />

entreprises n’encourage pas la Recherche.<br />

Les entreprises restent en marge des recherches et éprouvent<br />

même des difficultés pour assimiler les technologies acquises.<br />

Elles compriment au maximum leurs dépenses de formation.<br />

26<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


MOBILE CONNECTIV<strong>IT</strong>Y INDEX<br />

2016<br />

La Tunisie se place au 89ème rang mondial, gagnant ainsi 02 places<br />

par rapport à l’année 2015, selon le classement du Mobile Connectivity<br />

Index 2016 (MCI), publié récemment par la GSMA , qui mesure la<br />

connectivité mobile dans 150 pays.<br />

Le classement se base sur 4 facteurs clés à savoir l’infrastructure (les<br />

installations permettant l’accès à l’internet mobile), les prix (appareils<br />

et forfaits mobiles), le degré de prédisposition des citoyens non connectés<br />

à s’initier à l’internet mobile (compétences, environnement<br />

culturel et politique, etc..), ainsi que le contenu (disponibilité de serla<br />

Tunisie se place au 89 ème rang<br />

vices répondant aux besoins d’une population locale).<br />

A l’échelle mondiale, l’Australie, la Norvège et la Nouvelle-Zélande figurent<br />

en tête du classement avec des scores supérieurs à 85/100.<br />

Au niveau Africain, l'Ile Maurice (67ème) arrive en tête du classement<br />

des pays analysés, devant l'Afrique du Sud (84ème)<br />

Au niveau des pays Arabes, la Tunisie figure à la 9ème position. Le<br />

Qatar, les Emirats arabes unis et l'Arabie Saoudite figurent au Top3 des<br />

pays arabes.<br />

Classement MCI 2015 Classement MCI 2016<br />

Classement MCI 2015 Classement MCI 2016<br />

63<br />

76<br />

80<br />

84<br />

91<br />

89<br />

97<br />

95 96<br />

86<br />

37<br />

33<br />

40 40<br />

49 51 52 52 53<br />

47<br />

70 71<br />

62 64<br />

86<br />

78<br />

91 89<br />

Ile Maurice Afrique du Sud Tunisie Maroc Egypte<br />

La Tunisie, 3 ème pays Africain<br />

Au niveau Africain, L'ile Maurice figure en tête du classement avec<br />

un score de 62,7 sur 100. la Tunisie arrive en 3ème position avec<br />

un score de 57,4 sur 100 et enregistre un gain de 2 places au niveau<br />

du classement général par rapport à 2015, contrairement aux autres<br />

pays Africains du Top 5 (à l'exception du Maroc).<br />

Tunisie Jordanie Maroc Liban<br />

63,6 62,5 62,5<br />

60,5<br />

56,6<br />

56,3<br />

54,8 55,3<br />

53,6<br />

51,6<br />

48,6<br />

43,1<br />

Au niveau Arabe, Le Qatar arrive en tête du classement avec un score<br />

de 75,7 (33ème place) , suivie des Emirats arabes unis avec un score de<br />

72,3 sur 100 (40ème place). La majorité des pays arabes enregistrent<br />

une baisse au niveau du classement mondial de la connectivité mobile.<br />

69,7<br />

Qatar UAE Arabie<br />

Saoudite<br />

La Tunisie 9 ème pays Arabe<br />

73,2<br />

62,6<br />

72,7<br />

Bahrain Kuweit Oman Liban Jordanie Tunisie<br />

Résultats par rapport à des<br />

économies similaires<br />

Par rapport à des économies similaires, la<br />

Tunisie enregistre pour l'axe "infrastructure"<br />

le score le plus bas (51,6 sur 100).<br />

Le Liban et la Jordanie excellent dans l'axe<br />

"content" avec des scores respectivement<br />

de 72,7 et 73,2.<br />

Le Maroc enregistre de meilleurs résultats<br />

pour l'axe "Affordability" avec un score de<br />

60,5 sur 100, contre 53,6 pour la Tunisie.<br />

Infrastructure Affordability Consumer Content<br />

<strong>IT</strong> Magazine<br />

|<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn<br />

27


GLOBAL ENTREPRENEURSHIP<br />

INDEX <strong>2017</strong><br />

la Tunisie se place au 42 ème rang<br />

La Tunisie se place au 42ème rang, gagnant ainsi 20 places par<br />

rapport à l’année dernière, selon le classement du Global Entrepreneurship<br />

Index <strong>2017</strong> qui mesure la propension à l’entrepreneuriat<br />

dans 137 pays.<br />

Publié par le Global Entrepreneurship and Development Institute,<br />

cet indicateur se base sur les critères suivants : perception de l’entrepreunariat<br />

dans la société, niveau de risque, qualité de l’éducation,<br />

compétences en matière de start-up, diffusion d’Internet,<br />

niveau de corruption, liberté d’initiative économique, qualité du<br />

GEI Score <strong>2017</strong><br />

marché des capitaux. Tous ces éléments concourent à déterminer le<br />

nombre de points associé à chaque critère, et servent au classement<br />

final.<br />

Pour <strong>2017</strong>, les États-Unis sont en tête du classement suivis par la Suisse<br />

et le Canada.<br />

Au niveau Africain, la Tunisie arrive en tête du classement des pays<br />

analysés, devant le Bostwana (52ème) et l'Afrique du Sud (55ème). Au<br />

niveau des pays Arabes, la Tunisie figure à la 7ème position.<br />

GEI Score <strong>2017</strong><br />

40,5<br />

34,4<br />

32,6<br />

30,7<br />

25,7 24,7 24,6<br />

58,8 58<br />

47,2<br />

44,7 43,6 42,5<br />

40,5<br />

Tunisie<br />

0,456<br />

Bostwana Afrique du<br />

Sud<br />

La Tunisie, 1 er pays Africain<br />

0,316<br />

0,196<br />

0,446<br />

Namibie Maroc Algérie Gabon<br />

Au niveau Africain, la Tunisie arrive en tête du classement avec un score<br />

de 40,5 sur 100, suivie du Bostwana avec un score de 34,4 (52ème<br />

place). Le Maroc arrive à la 70ème place avec un score de 25,7 et<br />

l'Egypte à la 81ème place avec 22,7 comme score .<br />

0,29<br />

Tunisie Maroc Egypt<br />

0,474<br />

0,687<br />

0,622<br />

0,244<br />

0,389<br />

0,59<br />

0,551<br />

0,223<br />

UAE Qatar Arabie<br />

Saoudite<br />

La Tunisie 7 ème pays Arabe<br />

Au niveau Arabe, Les Emirats arabes unis arrive en tête du<br />

classement avec un score de 58,8 (19ème place) , suivie du<br />

Qatar avec un score de 58 sur 100 (21ème place).<br />

0,672<br />

Bahrain Oman Kuweit Tunisie<br />

Résultats par rapport à des<br />

économies similaires<br />

Par rapport à des économies similaires, la<br />

Tunisie enregistre de meilleurs résultats<br />

pour la plupart des piliers qui constituent le<br />

GEI. Toutefois, il est à noter la performance<br />

du Maroc pour 3 axes spécifiques, à savoir:<br />

Risk Acceptance, Product Innovation et<br />

Process Innovation.<br />

L'Egypte se caractérise par son<br />

environnement culturel "Cultural Support".<br />

28<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<br />

<strong>Août</strong> <strong>2017</strong><br />

- www.leitmag.tn


INDICES BOURSIERS DU SECTEUR TIC EN TUNISIE<br />

Clôture<br />

22/06/<strong>2017</strong> (DT)<br />

Clôture<br />

21/07/<strong>2017</strong> (DT)<br />

Variation en<br />

%<br />

Cours plus<br />

haut<br />

Titres traités<br />

Source: www.bvmt.com.tn<br />

Capitaux échangés<br />

(DT)<br />

Sotetel 3,2 3,1 -3,13 3,28 132 954 405 180,980<br />

Aetech 0,8 0,78 -2,50 0,84 2 395 1 912,990<br />

Hexabyte 5,23 5,14 -1,72 5,23 72 485 360 847,610<br />

Telnet 5,4 5,75 6,48 6,29 4 216 217 22 505 940,200<br />

Servicom 7,67 7,99 4,17 8,1 31 083 240 853,030<br />

One Tech 9,98 10,9 9,22 10,99 112 090 1 161 345,170<br />

CellCom 3,02 3,79 25,50 3,91 75 421 247 836,140<br />

Total des capitaux échangés 24 923 916,120<br />

Pour la période du 22 Juin au 21 Juillet <strong>2017</strong>, le total des capitaux échangés pour l’ensemble des sept sociétés, côtées dans la Bourse de Tunis et<br />

oeuvrant dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication, s’élèvent à 24 923 mille dinars, enregistrant une hausse<br />

de +138% par rapport aux résultats enregistrés à la période du 22 Mai au 21 Juin <strong>2017</strong>.<br />

Telnet a enregistré le plus grand volume de capitaux échangés avec 22 505 mille dinars, suivie de OneTech avec 1161 mille dinars.<br />

Hausse dans le montant des capitaux<br />

échangés de 111 mille dinars par rapport à<br />

l’exercice précéndent (du 22/05/<strong>2017</strong> au<br />

21/06/<strong>2017</strong>).<br />

Enregistre une hausse dans le montant des<br />

capitaux échangés de 266 mille dinars par<br />

rapport à l’exercice précédent.<br />

Baisse dans le montant des capitaux<br />

échangés de 6058 mille dinars par rapport<br />

à l’exercice précédent.<br />

Hausse dans le montant des capitaux<br />

échangés de 0,6 mille dinars par rapport à<br />

l’exercice précédent.<br />

Enregistre une hausse dans le montant des<br />

capitaux échangés de 22080 mille dinars<br />

par rapport à l’exercice précédent.<br />

Hausse dans le montant des capitaux<br />

échangés de 72 mille dinars par rapport à<br />

l’exercice précédent.<br />

Hausse dans le montant des capitaux<br />

échangés de 12 mille dinars par rapport à<br />

l’exercice précédent.<br />

<strong>IT</strong> Magazine<br />

|<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn<br />

29


Baromètre<br />

Sources Diverses: Internet<br />

BAROMETRE<br />

DU MOIS<br />

Le marché mondial des smartphones progresse à un rythme<br />

de +3,3% par an d’ici 2021 d’après IDC<br />

03<br />

Secondes<br />

65% des visiteurs abandonnent<br />

un site, si le temps de chargement<br />

dépasse 3 secondes<br />

Source: CoMarking<br />

Selon IDC, le volume de smartphones vendus<br />

dans le monde passera de 1,47 milliard en 2016 à<br />

1,7 milliard à l’horizon 2021, soit une progression<br />

de +15,4% et un rythme annuel de +3,3%. Le<br />

marché mondial continue d’être dominé par le<br />

système Android avec 85,2% de part de marché,<br />

contre 14,4% pour iOS Apple.<br />

Selon le cabinet, Apple devrait conserver une<br />

part de marché de 14 à 15% en volume. IDC ne se hasarde pas à prévoir la position de la<br />

firme à la pomme dans le classement des constructeurs mobiles en 2021 compte tenu de<br />

la redistribution des cartes qui se profile à l’horizon avec la montée irrésistible de Chinois<br />

comme Huawei, Oppo ou Vivo. Mais il voit le géant californien des mobiles toujours en tête<br />

en revenu avec 180 milliards de dollars pour son iPhone en 2021, soit 36% du marché en<br />

valeur et plus de la moitié du chiffre d'affaires de tous les smartphones sous Android.<br />

100<br />

millions<br />

La plateforme de vidéos à la demande<br />

payante Netflix a dépassé le cap des<br />

100 millions d'abonnés au cours du<br />

deuxième trimestre de <strong>2017</strong><br />

Source: Netflix<br />

32 milliards de dollars pour le marché du content<br />

marketing en <strong>2017</strong><br />

Selon la dernière étude de PQ Media, le marché du<br />

content marketing produit s’est élevé à 28 milliards<br />

de dollars en 2016. Il devrait progresser à 32 milliards<br />

de dollars en <strong>2017</strong>.<br />

L’année dernière les segments les plus dynamiques<br />

du content marketing étaient le contenu mobile de<br />

marque, les vidéos digitales, les jeux “brandés” et le<br />

contenu sur les médias sociaux.<br />

Le content marketing BtoB domine le marché avec 14,7 milliards de dollars investis contre<br />

13,7 milliards de dollars pour le secteur BtoC. L’étude note cependant une accélération du<br />

segment BtoC sur les six premiers mois de <strong>2017</strong>.<br />

PQMedia note que les formats digitaux purs (par opposition aux formats hybrides print/<br />

digitaux) comprenant webinaires, social media, contenus visuels, sponsored posts, contenu<br />

mobile et Apps affichent une croissance supérieure avec une hausse de 24.6% à 8,8 milliards<br />

de dollars.<br />

En termes géographiques, les Etats-Unis demeurent le premier marché à 12,4 milliards de<br />

dollars, ils devancent l’Allemagne à 2,2 milliards de dollars, le UK à 1,5 milliards.<br />

30<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


le marché de la "TV programmatique" devrait s’élever à 19.1<br />

milliards d'euros dans le monde en 2021.<br />

Le marché mondial de la TV programmatique devrait<br />

multiplier sa valeur actuelle par 9 à l’horizon 2021<br />

pour atteindre 19,1Md€ en 2021 selon un rapport<br />

réalisé par Idate Digiworld. Le marché est largement<br />

dominé par les USA qui truste les trois quarts du<br />

marché. Il se développe dans quelques pays anglosaxons,<br />

dont le Royaume-Uni et l’Australie, mais<br />

aussi en Allemagne, devant la France.<br />

L’Idate précise que «dans la pratique, la mise aux enchères des écrans et l’achat en temps réel<br />

restent encore exceptionnels». Idate DigiWorld identifie un certain nombre de facteurs comme<br />

devant jouer un rôle dans le développement plus ou moins rapide de la TV programmatique, en<br />

particulier : la taille du marché adressable ; la capacité des acteurs à se mettre d’accord autour<br />

de standards technologiques et de nouveaux outils de mesure ; les évolutions règlementaires<br />

possibles ; la capacité des acteurs à inventer de nouveaux modèles économiques adaptés aux<br />

nouvelles relations entre chaînes de TV et distributeurs commerciaux d’une part, acheteurs et<br />

vendeurs d’espaces publicitaires en télévision d’autre part ; le niveau de transparence requis<br />

concernant les données utilisées et enfin, les besoins réels des annonceurs en matière de publicité<br />

ciblée en télévision, la publicité de masse répondant par ailleurs à des besoins spécifiques qui<br />

seraient au final plus onéreux à couvrir en publicité ciblée.<br />

Le marché des capteurs LiDAR devrait atteindre 1,4 milliard<br />

de dollars en 2022<br />

Selon Yole Développement, le marché<br />

mondial des capteurs et des mems<br />

pour l’automobile devrait passer de<br />

11 milliards de dollars en 2016, à 23<br />

milliards en 2022. En dépit d’une<br />

croissance de seulement 3% par an<br />

du nombre de voitures vendues d’ici<br />

à 2022, le marché des capteurs pour<br />

l’automobile devrait ainsi progresser<br />

en moyenne de 8% par an en nombre<br />

de pièces et de 14% en valeur.<br />

Pour le cabinet d’études, ce sont les modules de capteurs de type radar, LiDAR et les capteurs d’image<br />

qui tireront la croissance du marché des capteurs pour l’automobile qui comprend également les<br />

capteurs de pression, TPMS (Tire Pressure Monitoring System, ou système de surveillance de la<br />

pression des pneus), chimiques, inertiels, magnétiques et par ultrasons.<br />

C’est bien évidemment l’évolution vers le véhicule autonome qui tirera la demande de capteurs de<br />

type radar, LiDAR et par imagerie. Ces différents marchés pour capter l’environnement du véhicules<br />

devraient ainsi représenter respectivement 6,2 milliards de dollars, 1,4 milliard et 7,7 milliards de<br />

dollars en 2022, avance l'étude. Le marché des capteurs d’images est le plus mature puisqu’il est<br />

déjà utilisé dans les systèmes d’aide au stationnement, les systèmes de vision à 360 degrés et les<br />

premiers systèmes ADAS (aide à la conduite automatisée) pour les véhicules haut de gamme.<br />

758<br />

millions<br />

C'est le nombre de cyberattaques<br />

lancées en 2016<br />

Source : OOdrive<br />

297<br />

milles<br />

C'est le nombre d'utilisateurs<br />

attaqués en 2016 par l'exploitation<br />

de vulnérabilités inconnues<br />

Source : Kaspersky<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 31


Micro-fic<br />

SKYPE: recrutement<br />

Microsoft présente une nouvelle fonctionnalité sur Skype : un éditeur<br />

de code. Il s’adresse principalement aux professionnels des ressources<br />

humaines qui souhaitent tester les capacités d’un développeur lors<br />

d’un entretien de recrutement.<br />

Cette version de Skype, en phase de tests actuellement, permet de<br />

tester les compétences en C, C++, C#, Java, Javascript, Python et Ruby.<br />

Site Web: https://www.skype.com/en/interviews/<br />

ABTEST.IO. : webmarketing<br />

AbTest.io est un outil qui vous permet de mettre en place un test A/B.<br />

L’outil vous permet de créer une URL raccourcie. Cette URL redirige<br />

le premier internaute vers votre page A, le second vers votre page B,<br />

le troisième vers votre page A, et ainsi de suite. Ainsi, vous obtenez<br />

un trafic équivalent sur vos deux variantes, en fournissant à votre audience<br />

une URL unique.<br />

Site Web: https://abtest.io<br />

TASK PIGEON: productivité<br />

Task Pigeon est un outil pratique pour gérer vos tâches en équipe.<br />

Vous pouvez ainsi afficher l’ensemble des tâches des membres de<br />

votre équipe, assigner facilement des tâches et spécifier certains détails<br />

comme une deadline ou une catégorie de tâche. Vous pouvez<br />

également télécharger des documents sur chaque tâche, représentée<br />

par une carte.<br />

Site Web: https://www.taskpigeon.co<br />

32<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


hes<br />

Une sélection d’outils en ligne<br />

FREEPHOTOS : multimédia<br />

FreePhotos est un moteur de recherche qui indexe des images<br />

distribuées sous licence Creative Commons 0 exclusivement (la<br />

licence la plus permissive, pour utiliser des photos gratuitement,<br />

sans attribution). Vous pouvez télécharger les images directement<br />

ou accéder à l’hébergeur de la photo qui vous intéresse et pouvez<br />

uploader des images sur FreePhotos.<br />

Site Web: https://freephotos.cc/fr<br />

WHATRUNS : veille technique<br />

WhatRuns est une extension pour le navigateur Chrome qui<br />

va vous permettre de connaître les technologies utilisées par<br />

n’importe quel site web ou de n’importe quel blog.<br />

Le tableau de bord de WhatRuns vous permet d’avoir des<br />

renseignements supplémentaires sur chaque composant. Il vous<br />

offre aussi la possibilité d’un clic d’aller sur le site d’origine de telle<br />

ou telle technologie ou de tel ou tel plug-in.<br />

Site Web: https://www.whatruns.com/<br />

MAIL TESTER: veille technique<br />

Mail Tester est un outil en ligne entièrement gratuit qui va analyser<br />

vos campagnes par email avant que vous ne les envoyiez et vous<br />

alerter sur tous les points critiques qui peuvent nuire à la délivrabilité<br />

de votre message.<br />

Mail Tester ne se contente pas de vous donner une note, il prend<br />

aussi le temps de vous expliquer le pourquoi du comment et les<br />

façons d’améliorer votre score.<br />

Site Web: https://www.mail-tester.com/<br />

<strong>IT</strong> Magazine |<strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn 33


CROWDFUNDING<br />

UNE SÉLECTION<br />

DE 07 PROJETS INNOVANTS<br />

Pour les sociétés innovantes, le financement de la R&D est un enjeu central. Dans ce contexte, le<br />

financement participatif "crowdfunding" est souvent le seul moyen d’initier une démarche de R&D.<br />

Grâce au crowdfunding, de nombreux projets très innovants ont pu voir le jour.<br />

Voici une sélection de projets qui ont su tiré profit de ce nouveau modèle financier.<br />

Prismcups<br />

Le thermos connecté<br />

Dribbleup<br />

Ballon de foot intelligent<br />

Il s'agit d'un thermos connecté qui compte les calories de votre<br />

alimentation. Lancé le 21 <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> sur la plateforme Kickstarter,<br />

le projet a déjà récolté plus de 08 milles dollars en moins d'une<br />

semaine.<br />

Il s'agit d'un ballon connecté à une application pour vous aider à<br />

vous entraîner. Le projet a déjà récolté plus de 12 milles dollars sur la<br />

plateforme kickstarter, contre un objectif initial de "seulement" 10<br />

milles dollars.<br />

34<br />

<strong>IT</strong> Magazine | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong> - www.leitmag.tn


Pium<br />

Diffuseur de parfum connecté<br />

Lief<br />

Un patch anti stress<br />

Il s'agit tout simplement d'un diffuseur de parfum connecté pensé pour<br />

s’intégrer aux principaux systèmes domotiques. Le projet a récolté plus<br />

de 58 milles dollars sur la plateforme de crowdfunding Kickstarter,<br />

contre un objectif initial de 48 milles dollars.<br />

Zing<br />

Système d'éclairage<br />

Il s'agit d'un patch connecté qui peut mesurer le rythme<br />

cardiaque et la respiration de son utilisateur.<br />

Le projet a récolté plus de 405 milles de dollars sur Kickstarter<br />

pour un objectif initial de "seulement" 50 milles dollars.<br />

WellBe<br />

Bracelet thérapeutique<br />

Zing est un système d’éclairage intelligent capable de s’illuminer tout<br />

seul en fonction de vos habitudes. Le projet a pu recueillir plus de<br />

184 milles dollars sur la plateforme Kickstarter, soit plus de 300%<br />

de son objectif initial.<br />

Muse<br />

Serre-tête connecté<br />

c’est l’un des objets connectés pour mesurer le stress. Son<br />

algorithme en se basant sur les lieux, heures et personnes<br />

rencontrées vous permet aussi d’analyser les raisons de votre<br />

stress. Le projet a déjà récolté plus de 73 milles dollars sur la<br />

plateforme Kickstarter, dépassant de loin l'objectif initial de 25<br />

milles dollars.<br />

Grâce à ses capteurs, ce casque connecté est capable de détecter votre activité cérébrale et<br />

d’adapter les sons que vous recevez en conséquence. Le projet enregistre un succès fou sur<br />

indiegogo et a déjà recueilli plus de 287 milles dollars en total, soit 192% de l'objectif initial<br />

fixé.<br />

Formulaire d’abonnement - <strong>IT</strong> MAGAZINE - CIFODECOM<br />

Pour s'abonner, merci de renseigner et envoyer cette fiche par fax (71 857 803)<br />

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Numéro 52 | <strong>Août</strong> <strong>2017</strong><br />

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Téléphone: 71 856 180<br />

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36<br />

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