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363 jours

Récit d'un tour du monde. Octobre 2010 à octobre 2011

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Impressionnée<br />

…de la ferveur avec laquelle Stéphanie s’est lancée dans les préparatifs, dans les<br />

moindres détails. Car on pourrait penser que faire un tour du monde, c’est décider un<br />

jour de mettre un sac sur son dos, prendre un billet d’avion et se lancer.<br />

Après tout, on a suffisamment bercé nos années étudiantes au chant de la<br />

« mondialisation », qu’on a l’impression que se balader sur cette bonne vieille terre est<br />

aussi facile que de regarder en direct la mort de Mickaël Jackson ou le lancement d’un<br />

missile nord-coréen.<br />

J’aurais vraiment bien aimé que ce soit possible. En réalité, ce seront plusieurs mois<br />

de dense préparation. Le billet « tour du monde », qui forme l’itinéraire de base, est<br />

déjà un bon casse-tête, car il nous contraint à un nombre limité d’étapes et à une<br />

année de voyage, pas plus. Ne gâchons pas notre plaisir, nous prendrons <strong>363</strong> <strong>jours</strong>.<br />

Mais forcément, il y a eu un moment de frustration, du fait du décalage entre les<br />

ambitions premières – trop grandes ! – et le trajet que nous réaliserons finalement –<br />

plus modeste mais déjà intense.<br />

Par la suite viennent s’ajouter les multiples chapitres de nos préparatifs :<br />

régularisations administratives, santé, composition du sac (les cachets anti-palu ou<br />

cette jolie robe qui serait bien pour les plages thaïlandaises ?), etc. Et les visas ! On<br />

laisse vite derrière nous l’espace Schengen et figurez-vous qu’après les choses se<br />

compliquent un peu.<br />

Donc penser dès aujourd’hui au meilleur poste-frontière pour passer du Laos au<br />

Vietnam, ou au moyen de transport pour relier Cairns à Brisbane, aura son intérêt :<br />

plus on anticipe les problèmes pratiques, plus on pourra profiter sur place de<br />

l’agréable, en s’évitant peut-être des détours inutiles, de longues files d’attentes et des<br />

démarches administratives tou<strong>jours</strong> chronophages, quel que soit le pays.<br />

Impatiente<br />

…de rentrer chez moi, avant de repartir. Je vais retrouver ma famille après trois ans à<br />

l’étranger. Stéphanie, de son côté, passe aussi quelques semaines en Bretagne, où je<br />

la rejoindrai avant le départ pour que ses parents se fassent une idée de la fine équipe<br />

que nous composons ! Ces moments passés dans le giron familial me paraissent une<br />

indispensable régression, avec le petit extra de tendresse propre à ceux qui vous<br />

savent bientôt partis. Nous n’en serons que davantage prêtes à affronter les dizaines<br />

de milliers de kilomètres, et autant de chocs visuels, culturels et émotionnels, qui nous<br />

attendent.

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