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N o t r e P a t r i m o i n e
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pouvoir se distinguer de la matière
originale par un léger décalage
chromatique ou de mise en œuvre.
Le suivi des travaux : les décisions
concernant les choix de restauration
sont prises par les conservateurs, à
l’occasion des réunions dans l’atelier
du restaurateur où sont discutées les
étapes du travail.
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1 - Passage délicat
vers l’atelier de
re s t a u ra t i o n .
2 - Céline Ma u j a re t -
Guiné présente
l’ œ u v re à Ca t h e r i n e
Ce rn o k rak, conservateur
en chef du patrimoine,
et lui ex p o s e
son analyse.
3 - La toile qui
comportait une déchirure
dut être enlevée de son chassis et maintenue en tension sur un bâti en alumi-
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nium durant son traitement. Ici, la phase de décrassage.
4 à 7 - Réparation de la déchirure : au dos de la toile, une pièce est collée (4) ; la
déchirure est mastiquée pour combler les manques (6) ; en dernier lieu, la retouche
de peinture (7).
8 - Pour localiser les zones de vernis sur les zones claires, il a été nécessaire de faire
des photos sous fluorescence UV.
La documentation : toute intervention
doit être documentée par des
photographies et la description des
principales étapes de la restauration,
ainsi que des matériaux employés.
Assortis de l’explication des partis de
restauration et, si nécessaire, de
conseils d’entretien, ces dossiers
constitueront un outil indispensable
pour les acteurs futurs de la conservation
de l’œuvre. »
Conserver le passé pour construire
l ’ a v e n i r, redonner une vie à une
œuvre pour la transmettre aux
générations futures, tels sont les
nobles objectifs de la restauration
d ’ a r t .
N°40 HIVER 2009 VAU X
m a g a z i n e