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RAPPORT ANNUEL GREEN SENEGAL 2008 2008

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AVANT-PROPOS<br />

« La désertification est un problème global qui affecte directement un tiers des<br />

terres de la planète, soit plus de 4 milliards d’hectares. Qui plus est, quelque 1,2<br />

milliards de personnes qui dépendent de la terre pour la majeure partie de leurs<br />

besoins et qui dans plus de 110 pays comptent pour la plupart parmi les<br />

populations les plus pauvres du globe sont menacées dans leurs moyens<br />

d’existence. La désertification est la cause première de la pauvreté et de l'insécurité<br />

alimentaire, qui engendrent dans le monde entier des crises socio-économiques et<br />

politiques »1. C’est la prise de conscience de la menace constituée par la<br />

désertification particulièrement dans le monde rural et de l’ampleur de la pauvreté<br />

qui sévit au Sénégal que le Groupe de Recherche et d’Etudes Environnementales<br />

<strong>GREEN</strong> <strong>SENEGAL</strong> s’est engagé à jouer sa partition dans la dynamique de réduction<br />

de la pauvreté et la préservation de l’environnement telle que tracée par le DSRP et<br />

les différentes conventions et protocoles signés par l’Etat Sénégalais en rapport avec<br />

la désertification et la dégradation des sols. Cette dualité désertification - pauvreté<br />

est ainsi au cœur de la problématique du développement surtout dans les pays en<br />

voie de développement. Si la pauvreté est souvent définie comme étant synonyme de<br />

faibles revenus monétaires, de difficultés d’accès au crédit (intrants agricoles et<br />

activités génératrices de revenus), de faibles productions agropastorales et de<br />

manque criard d’infrastructures de base, il n’en demeure pas moins que les germes<br />

de ce mal sont étroitement liés au changement climatique et de fait à la<br />

désertification. C’est pourquoi des mesures hardies doivent être entreprises pour<br />

que le développement durable tant évoqué lors du sommet mondial de<br />

Johannesburg ne soit pas un vœu pieux. Au Sénégal, la réactualisation du code de<br />

l’environnement, la décentralisation qui entre dans une phase décisive et les<br />

nombreux projets de développement orientés vers la gestion des ressources<br />

naturelles – initiés par les pouvoir publics comme les privés – constituent des<br />

avancées significatives tendant à combattre ces deux fléaux. Les programmes et<br />

activités de <strong>GREEN</strong> <strong>SENEGAL</strong> au courant de cette année 2003 épousent<br />

parfaitement les contours de cette orientation définie par l’Etat et réaffirmée dans le<br />

Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté. Le partenariat développé grâce<br />

au concours financier de certains bailleurs notamment (APSO, PMF / FEM, RAF<br />

2000, PNIR, CTA, SOL SOC, PLCP et le FNRAA) qui se précise d’avantage avec les<br />

projets de Thiénaba, Mpal, Ndof, Sakal, Mbayène, Léona, Dangalma et Thiès a<br />

permis à notre Organisation d’apporter sa contribution à la réussite de cette<br />

politique. Des résultats, certes encourageants ont été obtenus dans l’exécution de<br />

ces différents programmes ; mais il demeure que des efforts soutenus doivent être<br />

faits pour consolider les acquis et dégager les stratégies réalistes d’appui aux<br />

populations à la base.<br />

1 Hama Arba Diallo Secrétaire Exécutif UNCCD in Discours à la Sixième Session de la Conférence des Parties<br />

réunie à La Havane en 2003<br />

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