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Argumentaire long Sion2026

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ARGUMENTAIRE LONG<br />

5 février 2018


SOMMAIRE<br />

1 RÉSUMÉ ET INTRODUCTION P.5<br />

2 LA QUESTION POSÉE AU PEUPLE P.6<br />

3 OUI À DES JEUX QUI S’ADAPTENT À LA RÉGION HÔTE P.7<br />

4 PRISES DE POSITION P.8<br />

5 RÉSUMÉ DU PROJET « SION 2026 » P.9<br />

5A BREF HISTORIQUE P.10<br />

5B CONCEPT « SION 2026 » P.11<br />

5C INSTALLATIONS SPORTIVES P.11<br />

5D VILLAGE OLYMPIQUE P.12<br />

5E CENTRE MÉDIAS P.13<br />

5F MOBILITÉ P.13<br />

6 EXPLICATIONS P.16<br />

6A FINANCEMENT ET RISQUES FINANCIERS P.16<br />

6A1 LE BUDGET DE CANDIDATURE P.16<br />

6A2 LE BUDGET D’ORGANISATION ET DE RÉALISATION P.16<br />

6A3 LE BUDGET POUR LES INFRASTRUCTURES ET LA SÉCURITÉ P.20<br />

6B AGENDA 2020 ET PROCESSUS DE CANDIDATURE P.22<br />

6C PROCESSUS POLITIQUE DE LA CONFÉDÉRATION ET<br />

DANS LES AUTRES CANTONS P.22<br />

6D SÉCURITÉ P.23<br />

6E HÉRITAGE & LEGACY P.23<br />

7 LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES ET D’IMAGE P.24<br />

8 CE QUI EST SÛR EN 2018 ET RESTE OUVERT POUR 2026 P.28<br />

9 RÉPONSES AUX ARGUMENTS DES OPPOSANTS ET<br />

QUESTIONS GÉNÉRALE P.30<br />

10 LE COMITÉ DE SOUTIEN, SECRÉTARIAT DE CAMPAGNE<br />

ET COMITÉ DE CANDIDATURE P.34<br />

11 LIEN VERS PLUS D’INFORMATIONS P.35<br />

12 CONCLUSION : « PRENONS LE RISQUE DE RÉUSSIR » P.36


1<br />

INTRODUCTION<br />

Accueillir les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver<br />

2026 est une opportunité unique pour la ville, les cantons et<br />

le pays hôtes de démontrer leurs capacités d’organisation<br />

et d’innovation à l’échelle internationale, tout en construisant<br />

le visage d’un Valais et d’une Suisse dynamiques, tournés<br />

vers l’avenir.<br />

Quatrième plus grand événement sportif au monde, les<br />

Jeux d’hiver sont source d’importantes retombées économiques,<br />

touristiques et médiatiques pour le pays organisateur,<br />

en plus d’être un formidable accélérateur de projets.<br />

Depuis son lancement, le projet de candidature « Sion<br />

2026 » a pris une envergure nationale avec le soutien apporté<br />

par Swiss Olympic et le Conseil fédéral. Ce dernier prévoit<br />

notamment un engagement financier de la Confédération<br />

à hauteur d’un milliard de francs. Le canton du Valais prévoit<br />

d’octroyer un crédit de 100 millions de francs, dont<br />

60 millions affectés aux infrastructures et 40 millions à la<br />

sécurité. Le peuple votera sur cette question le 10 juin 2018.<br />

Les Jeux d’hiver 2026 seront les premiers mis sur pieds<br />

dans le cadre de l’Agenda 2020 adopté par le Comité international<br />

olympique (CIO) en décembre 2014. Cet Agenda<br />

redéfinit les contours de l’Olympisme et prône un retour à<br />

des jeux à taille humaine, aux coûts maîtrisés, basés sur des<br />

infrastructures existantes, et organisés dans le respect du<br />

développement durable, social et économique de la région<br />

hôte.<br />

En voulant « Raviver la flamme », « Sion 2026 » veut être le<br />

fer de lance de ce nouvel élan olympique.


2<br />

LA QUESTION POSÉE AU PEUPLE<br />

Le 10 juin 2018, le peuple valaisan se prononcera sur l’octroi<br />

ou non d’un crédit d’engagement maximum de 100<br />

millions de francs (60 millions pour le subventionnement<br />

d’infrastructures durables construites pour les Jeux d’hiver<br />

2026, et 40 millions pour les frais de sécurité) en faveur de<br />

« Sion 2026 ».<br />

La formulation définitive n’est pas encore connue à ce jour.<br />

Elle sera définie par le Grand Conseil pendant sa session<br />

de mars.


3<br />

OUI À DES JEUX QUI S’ADAPTENT<br />

À LA RÉGION HÔTE<br />

OUI AUX JEUX OLYMPIQUES SION 2026 !<br />

Le Valais a besoin des Jeux Olympiques « Sion 2026 ». En<br />

faisant rayonner dans le monde entier l’image d’un canton<br />

innovant, respectueux de son environnement et tout simplement<br />

majestueux, ils donneront une nouvelle impulsion à<br />

toute notre économie, avant, pendant et après les compétitions.<br />

Ils laisseront en héritage des infrastructures pérennes<br />

utilisables été comme hiver sous l’égide d’un tourisme 4 saisons.<br />

Les sportifs d’élite d’ici et d’ailleurs pourront s’entraîner<br />

de manière optimale avec, à la clé, un encouragement<br />

fort donné à la relève et la création d’une passerelle vers le<br />

sport pour tous. Cette formidable impulsion économique<br />

permettra également aux jeunes actifs de trouver du travail<br />

en Valais. Elle préparera le Valais au renouveau de ses<br />

activités culturelles, de loisirs et de divertissements.<br />

L’esprit de l’organisation des Jeux a complètement changé.<br />

Ce n’est désormais plus la ville hôte qui s’adapte aux<br />

exigences olympiques. Dorénavant, ce sont les JO qui<br />

s’adaptent à la région qui les accueille. Saisissons donc cette<br />

opportunité en acceptant, le 10 juin 2018, l’attribution d’un<br />

crédit cantonal de 100 millions de francs, dont 60 millions<br />

affectés aux infrastructures et 40 millions à la sécurité.<br />

4 BONNES RAISONS DE GLISSER UN « OUI » DANS L’URNE LE 10 JUIN PROCHAIN<br />

1. LE VALAIS DIT « OUI » À UNE GRANDE FÊTE DU SPORT<br />

AU CŒUR DES ALPES<br />

Résolument authentiques, les Jeux Olympiques Sion 2026<br />

se dérouleront au cœur des Alpes, un décor majestueux<br />

naturellement dédié aux sports d’hiver. A taille humaine, ils<br />

permettront de se concentrer sur les valeurs d’excellence,<br />

de courage et de fair-play qu’ils se doivent d’incarner et<br />

de véhiculer.<br />

Grâce aux Jeux Olympiques, le Valais bâtira une relève<br />

d’athlètes ambitieux et fiers de venir disputer une médaille<br />

d’or sur leurs terres. A leur tour, ils inspireront les générations<br />

suivantes, avides d’imiter leurs exploits.<br />

2.LE VALAIS DIT « OUI » À DES JEUX OLYMPIQUES EXEM-<br />

PLAIRES ET FÉDÉRATEURS<br />

Notre canton a l’opportunité d’entrer dans la postérité en<br />

organisant les premiers Jeux Olympiques socialement responsables<br />

du 21 e siècle. Conçus dans un esprit de développement<br />

durable et de maîtrise financière, ils deviendront<br />

une référence pour toute une génération qui se reconnaîtra<br />

dans ces Jeux simples mais modernes. Un tel renouveau<br />

olympique aura un effet fédérateur. L’image d’un Valais<br />

authentique et responsable sera véhiculée dans le monde<br />

entier, suscitant de toutes parts le désir de vivre des sports<br />

d’hiver dans un cadre aussi enchanteur.<br />

3. LE VALAIS DIT « OUI » À DES INVESTISSEMENTS DU-<br />

RABLES DANS LA RÉGION<br />

Le Valais tout entier bénéficiera de la dynamique olympique.<br />

A l’issues des Jeux, nous disposerons d’infrastructures<br />

pérennes, utilisables été comme hiver grâce aux 60<br />

millions de francs investis à cet effet. De plus, 100 millions<br />

de francs seront alloués à la Fondation pour un héritage<br />

olympique durable visant à lancer des projets innovants générés<br />

par les Jeux Olympiques. Des Jeux qui, à court terme,<br />

généreront quelque 1750 emplois et environ 2 millions de<br />

nuitées touristiques. Tenant compte du fait que les JO sont<br />

le 4e événement le plus médiatisé au monde, l’attractivité<br />

et la notoriété du canton seront renforcées.<br />

4. LE VALAIS DIT « OUI » À UN FORMIDABLE PROJET<br />

DONT LES RISQUES SONT MAÎTRISÉS<br />

L’organisation des Jeux Olympiques représente un défi<br />

majeur en termes de sécurité. La Suisse et le Valais sont<br />

rodés à ce type d’exercice (WEF, G8, Euro 2008) et peuvent<br />

donc en maîtriser les risques, même terroristes. Les risques<br />

financiers sont aussi sous contrôle. L’histoire a largement<br />

démontré qu’ils concernent essentiellement le coût des infrastructures.<br />

En l’occurrence, ce coût ne représente que 5%<br />

du budget global. De surcroît, les investissements opérés<br />

dans les infrastructures porteront principalement sur le<br />

renouvellement et l’extension de l’existant, dans un souci<br />

de durabilité.<br />

7


4<br />

PRISES DE POSITIONS<br />

(AUTORITÉS, ASSOCIATIONS, PARTIS, ETC.)<br />

LES «POUR»<br />

> Conseil fédéral<br />

Le 18 octobre 2017, le Conseil fédéral a confirmé son<br />

soutien à la candidature olympique par une offre de financement<br />

à hauteur d’un milliard de francs<br />

> Gouvernement valaisan<br />

Le projet « Sion 2026 » bénéficie du soutien du Conseil<br />

d’Etat valaisan qui lui a accordé un soutien financier de<br />

principe de 4 millions de francs répartis sur les exercices<br />

2018 et 2019. En outre, le Chef du Département de la<br />

sécurité, des institutions et du sport, Frédéric Favre, est<br />

également vice-président du comité de candidature.<br />

> Autres cantons impliqués et Ville de Sion<br />

En juin 2017, un comité politique de soutien réunissant<br />

les cantons du Valais, de Vaud et de Fribourg, ainsi que<br />

la ville de Sion et a été constitué. Présidé par Frédéric<br />

Favre, conseiller d’Etat valaisan en charge du dossier,<br />

il rassemble également Philippe Leuba, chef du<br />

Département de l’économie et du sport du canton de<br />

Vaud, Jean-Pierre Siggen, Directeur de l’instruction publique,<br />

de la culture et du sport du canton de Fribourg<br />

et Philippe Varone, président de la Ville de Sion.<br />

> Les partis politiques valaisans<br />

Le PLR, le PDC, le CVPO, le CSPO, le SVPO et Avenir<br />

Ecologie Valais sont favorables au projet.<br />

> Swiss Olympic<br />

Suite à l’analyse d’une task force mandatée par Swiss<br />

Olympic, le Parlement du sport suisse s’est prononcé favorablement<br />

le 11 avril 2017 pour le dossier « Sion 2026 ».<br />

En été 2017, le comité de candidature et Swiss Olympic<br />

ont remis le dossier de faisabilité des JO « Sion 2026 »<br />

au Conseil fédéral ainsi qu’aux cantons concernés. Le<br />

président de Swiss Olympic, Jürg Stahl, est par ailleurs<br />

président du comité de candidature.


LES «CONTRE»<br />

> Les partis politiques valaisans<br />

Le Parti socialiste du Haut, les Verts, et le Rassemblement<br />

Citoyen Valaisan (RCV) s’opposent clairement au projet<br />

de Jeux olympiques en terres valaisannes.<br />

Prise de position des Verts:<br />

http ://www.verts-vs.ch/nouvelles/395-les-verts-valaisans-disent-non-au-projet-de-jo-sion2026<br />

> Les associations<br />

Le WWF Valais milite contre le projet « Sion 2026 » en<br />

raison principalement des risques écologiques et financiers<br />

qu’il représente.<br />

LES « INDECIS »<br />

Le parti socialiste et le Centre Gauche-PCS réservent<br />

pour l’instant leur verdict, mais penchent plutôt dans le<br />

camp des sceptiques. Idem pour l’UDC.<br />

Prise de position du Parti socialiste :<br />

https ://psvr.ch/nos-positions/jo-sion-2026<br />

9


5<br />

RÉSUMÉ DU PROJET SION 2026<br />

A. BREF HISTORIQUE<br />

La candidature « Sion 2026 » pour des Jeux d’hiver en<br />

Suisse a été retenue par le Parlement du sport, l’organe<br />

suprême du sport suisse, le 11 avril 2017. Ce choix a été fait<br />

sur la base d’un premier dossier de candidature établi en<br />

décembre 2016 selon les exigences de Swiss Olympic. Ce<br />

premier dossier sommaire a été rendu public et figure sur<br />

le site web de la candidature depuis décembre 2016 www.<br />

sion2026.ch.<br />

A la suite de la décision du Parlement du sport, la<br />

Confédération a fixé au Comité de candidature un délai au<br />

30 août 2017 afin de remettre une analyse de faisabilité des<br />

Jeux, constituée d’une analyse budgétaire, d’une analyse<br />

technique et d’un premier rapport intermédiaire sur l’héritage<br />

des Jeux. Ce dossier a été remis à la Confédération et<br />

aux cantons organisateurs par le Comité de candidature et<br />

Swiss Olympic le 4 août 2017.<br />

La préparation de cette analyse a impliqué un groupe de<br />

plus de 60 personnes comprenant collaborateurs, mandataires<br />

et experts, conduit par le Comité de candidature.<br />

Les remarques des différents départements de la<br />

Confédération, des cantons et de la ville de Sion ont été<br />

intégrées dans l’analyse de faisabilité, dont une ultime version<br />

a été remise à la Confédération mi-septembre.<br />

L’analyse du projet par la Confédération ainsi que l’aboutissement<br />

des discussions entre la Ville de Sion, les cantons<br />

organisateurs et la Confédération ont conduit à la décision<br />

du Conseil fédéral, rendue publique le 18 octobre 2017, d’engager<br />

un milliard de francs pour soutenir cette candidature.


B. CONCEPT « SION 2026 »<br />

La candidature « Sion 2026 » applique un concept innovant<br />

basé sur une approche supra cantonale, qui relie notamment<br />

les régions de montagne aux villes. « Sion 2026 » est<br />

un concept décentralisé, qui prévoit l’organisation de compétitions<br />

dans les cantons du Valais, de Vaud, de Berne, de<br />

Fribourg, des Grisons et éventuellement d’Obwald, et qui<br />

respecte les directives de l’Agenda 2020 du CIO.<br />

Ce concept mise sur l’exploitation des infrastructures existantes,<br />

tant pour les installations sportives que pour les<br />

transports et l’hébergement. Par son approche rationnelle,<br />

il réunit toutes les chances de pouvoir organiser des Jeux<br />

durables à un coût raisonnable.<br />

C. INSTALLATIONS SPORTIVES :<br />

UTILISER AU MAXIMUM LES INFRASTRUCTURES EXISTANTES<br />

Dans le cadre des études de faisabilité, les experts ont examiné<br />

en détail quels sont les sites qui se prêtent aux différents<br />

sports. Le choix des sites est intervenu en fonction de<br />

leur capacité à mettre en œuvre le concept général et selon<br />

des critères de durabilité, de respect de l’environnement et<br />

de rentabilité. Les installations sportives qui accueilleront<br />

les compétitions existent déjà pour la plupart ou seront<br />

construites ces prochaines années indépendamment des<br />

Jeux d’hiver.<br />

Le concept prévoit des sites de compétition dans les cantons<br />

du Valais, de Vaud, de Berne, de Fribourg, des Grisons<br />

et éventuellement d’Obwald. Le centre stratégique des<br />

opérations sera situé dans la ville hôte de Sion, dans laquelle<br />

doivent avoir lieu les cérémonies d’ouverture et de<br />

clôture ainsi que les remises des médailles.<br />

Pour les sites de compétition accueillant les sports de<br />

neige (Crans-Montana, Thyon/Veysonnaz, Leysin, Sion,<br />

Les Diablerets et Ulrichen/Goms), des infrastructures<br />

temporaires seront réalisées pour que les zones de départ<br />

et d’arrivée des épreuves, ainsi que celles situées le <strong>long</strong><br />

des parcours, répondent aux standards olympiques. Ces<br />

aménagements seront démontés à la fin des Jeux.<br />

D’autres aménagements permanents sont également prévus<br />

sur certains sites existants, qui serviront aux Jeux d’hiver<br />

mais aussi au-delà, à l’image de ceux prévus à Crans-<br />

Montana (élargissement et réaménagement permanent<br />

des installations de l’aire d’arrivée) qui seront un atout<br />

pour la station valaisanne en perspective de grands événements<br />

comme la Coupe du monde ou les Championnats<br />

du monde de ski alpin 2025, pour l’organisation desquels<br />

Crans-Montana envisage de se porter candidate.<br />

Les disciplines indoor se disputeront dans les villes de<br />

Berne, Bienne, Fribourg, Lausanne et Viège, dans des infrastructures<br />

qui existent déjà ou seront construites indépendamment<br />

des JO. Les Jeux d’hiver ne requièrent aucune<br />

adaptation fondamentale de ces installations.<br />

Pour le bobsleigh, l’utilisation de la piste actuelle de St-<br />

Moritz est prévue. Les aires de départ et d’arrivée seront<br />

agrandies de façon permanente afin que les épreuves de<br />

bob, de skeleton et de luge puissent se disputer dans un<br />

cadre moderne.<br />

11


Les seules interrogations au niveau des infrastructures<br />

sportives portent sur le saut à skis et le patinage de vitesse.<br />

Pour le saut à skis, le tremplin actuel d’Engelberg<br />

fait figure d’option si l’installation temporaire prévue à<br />

Kandersteg ne pouvait pas être construite. Quant au patinage<br />

de vitesse, les épreuves pourraient se tenir au Pays-<br />

Bas, au cas où l’utilisation d’une future halle industrielle<br />

à Aigle ne pourrait pas se concrétiser. Une délocalisation<br />

qui entre tout-à-fait dans l’esprit de l’Agenda 2020 du CIO,<br />

qui vise à favoriser l’installations d’équipements existants,<br />

fussent-ils situés hors du pays hôte.<br />

Les sept disciplines paralympiques (ski alpin, snowboard,<br />

biathlon, ski de fond, hockey sur glace, curling et monobob)<br />

se disputeront quant à elles sur les mêmes installations<br />

que les épreuves olympiques. Certaines installations<br />

doivent encore subir des adaptations mineures afin d’assurer<br />

l’accessibilité des sites, notamment dans l’optique<br />

des Jeux paralympiques.<br />

Contrairement aux concepts olympiques récents prévoyant<br />

des infrastructures non durables et aux erreurs<br />

conséquentes en terme de réutilisation, le «Concept &<br />

Developed Design» de<br />

« Sion 2026 » a principalement été développé à partir de<br />

situation existante en l’état.<br />

Les projets de constructions nouvelles ne sont pas directement<br />

liés au déroulement des Jeux olympiques d’hiver<br />

« Sion 2026 » et sont déjà intégrés dans la planification financière<br />

des communes, cantons ou investisseurs privés<br />

(p. ex. Village Olympique à Sion, investissements dans<br />

des installations pour les pistes ou pour l’enneigement<br />

artificiel, patinoires, etc.) ou auraient fait l’objet d’une<br />

construction dans un futur proche. Ces projets profitent<br />

toutefois du déroulement des Jeux olympiques d’hiver<br />

2026 comme catalyseur. Leur réalisation se trouve ainsi<br />

accélérée.<br />

D. VILLAGE OLYMPIQUE : UN CONCEPT DÉCENTRALISÉ<br />

A l’instar des sites sportifs, les structures d’hébergement<br />

seront également décentralisées pour se situer à proximité<br />

immédiate des compétitions.<br />

Le centre névralgique des Jeux sera situé dans la ville<br />

hôte de Sion, qui hébergera environ un tiers des 4800<br />

participants.<br />

Le village olympique pour les athlètes, restreint à<br />

1’400/1'600 lits, verra le jour dans un nouveau quartier<br />

de la capitale valaisanne. Sachant que les normes olympiques<br />

prévoient deux personnes par chambre, ce village<br />

comprendra environ 700 appartements.<br />

Les logements seront loués le temps des Jeux (montant<br />

compris dans le budget COJO), puis mis sur le marché par<br />

les investisseurs partenaires de la Ville de Sion. Ce développement<br />

résidentiel verra le jour avec ou sans les Jeux.<br />

En Valais encore, le Centre de sports et de vacances de<br />

Fiesch sera modernisé afin de pouvoir héberger les athlètes<br />

des épreuves de fond.<br />

Les autres athlètes et leurs accompagnants seront logés<br />

à proximité des différents sites de compétition, dans<br />

chaque canton participant, principalement dans des hôtels<br />

existants ou dans de nouveaux établissements qui<br />

existeront à l’horizon 2026. Des hébergements existants<br />

accueilleront également les autres personnes directement<br />

concernées par les Jeux (officiels, médias, invités).<br />

Ce concept d’hébergement décentralisé permettra d’éviter<br />

de coûteuses constructions temporaires, tout en limitant<br />

le plus possible les temps de trajet.


E. CENTRE DES MÉDIAS :<br />

VERS UNE INSTALLATION À MARTIGNY<br />

Le pôle médiatique est pour l’heure prévu à Martigny,<br />

dans les locaux du CERM, qui pourront être agrandis temporairement<br />

(budget COJO) pour l’occasion. Toutefois,<br />

compte tenu des évolutions technologiques dans le domaine<br />

digital, il est difficile de prévoir quels seront les besoins<br />

des médias, en matière d’infrastructures et de surfaces<br />

disponibles, à l’horizon 2026. Aussi, d’autres sites (p.<br />

ex. Lausanne, Montreux et Berne) sont évalués en tenant<br />

compte à chaque fois des installations existantes.<br />

F. MOBILITÉ :<br />

UN RÉSEAU DE TRANSPORT PERFORMANT, CAPABLE<br />

D’ABSORBER UN VOLUME DE TRAFIC SUPPLÉMENTAIRE<br />

Dans tous les domaines, le concept « Sion 2026 » fait<br />

preuve de mesure, loin du gigantisme des dernières éditions<br />

des Jeux d’hiver, comme ceux de Stochi en 2014.<br />

Aussi, il table sur une planification prudente du nombre<br />

de spectateurs.<br />

Compte tenu de sa qualité et de sa grande densité, le<br />

réseau de transports suisse est tout-à-fait apte à absorber<br />

un nombre accru de passagers durant la période des<br />

Jeux d’hiver. Si certaines adaptations seront nécessaires<br />

en termes d’exploitation (augmentation ponctuelle du<br />

nombre de trains sur certaines lignes par exemple), aucun<br />

bouleversement des réseaux cantonaux et nationaux n’est<br />

à prévoir.<br />

S’appuyant sur les grandes lignes ferroviaires internationales<br />

du pays, le concept de mobilité prévoit que les<br />

spectateurs puissent arriver sur les sites de compétition<br />

et être repartis en utilisant en grande partie les transports<br />

publics (80% transports publics, 20% trafic individuel).<br />

Pratiquement tous les sites seront desservis tant par des<br />

routes que par des trains ou des téléphériques. Des navettes<br />

compléteront les liaisons ferroviaires existantes<br />

pour assurer le transport entre les gares où s’arrêtent les<br />

trains internationaux et les sites de compétition.<br />

Par ailleurs, le tronçon de l’autoroute A9 dans le Haut-<br />

Valais devrait être terminé à l’horizon 2026.<br />

13


À ce stade de la planification, la répartition des sites est la suivante :<br />

OLYMPIC MODE<br />

SPORTS DE NEIGE<br />

Biathlon<br />

Big air<br />

Bosses<br />

Combiné nordique<br />

Half pipe<br />

Saut acrobatique<br />

Saut à ski<br />

Ski alpin<br />

Ski cross/ Snowcross<br />

Ski de fond<br />

Slopestyle<br />

Snowboard parallèle<br />

SPORT DE GLACE<br />

Bob<br />

Lausanne<br />

Curling<br />

Hockey sur glace<br />

Luge<br />

Patinage artistique<br />

Patinage de vitesse<br />

Short-track<br />

Skeleton<br />

Site sportif en option<br />

Genève<br />

SITES NON-SPORTIF<br />

Mont-Blanc<br />

4809 M<br />

Cérémonies<br />

Village olympique<br />

Hébergement olympique<br />

CIRTV<br />

CPP


Bienne<br />

Berne<br />

Engelberg<br />

Fribourg<br />

Jungfraujoch<br />

3771 M<br />

Kandersteg<br />

Ulrichen<br />

Fiesch<br />

Montreux<br />

Leysin<br />

Crans-Montana<br />

Viège<br />

Aigle<br />

Les Diablerets<br />

Saint-Moritz<br />

/Celerina<br />

Sion<br />

Thyon/Veysonnaz<br />

Martigny<br />

Cervin<br />

4478 M<br />

Grandes lignes ferroviaires<br />

Olympic Ring<br />

15


6<br />

EXPLICATIONS<br />

A. FINANCEMENT ET RISQUES FINANCIERS (DIFFÉRENTS BUDGETS : DE CANDIDA-<br />

TURE, D’EXPLOITATION, D’INVESTISSEMENTS, DE SÉCURITÉ)<br />

Conformément aux instructions du CIO, les coûts et le financement des Jeux d’hiver apparaissent<br />

dans différents budgets.<br />

1. LE BUDGET DE CANDIDATURE : 25 MILLIONS DE FRANCS<br />

Le budget de candidature couvre l’ensemble des dépenses et des recettes jusqu’à l’attribution<br />

des Jeux par le CIO à l’automne 2019, à savoir les dépenses liées au personnel et à<br />

l’administration, à la promotion et à la communication, au développement du dossier de<br />

candidature et à la pérennité du projet.<br />

La candidature sera financée par les contributions de la Confédération (8 millions), des<br />

cantons organisateurs (8 millions, dont 4 millions pour le Valais et 1 million pour la ville de<br />

Sion), de Swiss Olympic (8 millions), ainsi que par des fonds privés (1 million).<br />

Un montant de 2,1 millions est prévu pour des projets qui assureront la pérennité des<br />

Jeux d’hiver (héritage). Des réserves générales de 1,4 million de francs figurent aussi<br />

dans ce budget.<br />

2. LE BUDGET D’ORGANISATION ET DE RÉALISATION (COJO) :<br />

1,976 MILLIARD DE FRANCS<br />

Le budget du Comité d’organisation des Jeux Olympiques (COJO) englobe l’ensemble des<br />

dépenses et des recettes pour la planification et la réalisation des Jeux d’hiver. Ce budget<br />

organisationnel, rendu public, est établi sur la base du budget remis à la Confédération<br />

début août 2017 et intègre les modifications résultant du rapport établi par le cabinet<br />

d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC) mandatée par la Confédération. Il a<br />

été établi selon le respect strict du principe de la prudence.<br />

Il prévoit 1,976 milliard de francs de dépenses et 1,149 milliard de francs de recettes,<br />

soit un déficit de financement de 827 millions de francs (dont 215 millions de francs<br />

de réserves) que le Conseil fédéral prévoit de couvrir.


LE BUDGET DE CANDIDATURE<br />

Recettes (en mio CHF)<br />

Confédération 8.0<br />

Cantons et villes 8.0<br />

Swiss Olympic 8.0<br />

Soutien privé 1.0<br />

Total 25.0<br />

Dépenses (en mio CHF)<br />

Communication et exploitation 9.0<br />

Héritage («Legacy») 2.1<br />

Dossier de candidature 2.7<br />

Administration et organisation 9.8<br />

Réserves 1.4<br />

Total 25.0<br />

17


DÉTAILS SUR CERTAINS POSTES DU BUDGET COJO<br />

DÉPENSES<br />

> Sport et services aux Jeux : il s’agit du principal poste<br />

de dépenses. Cela comprend le transport, l’hébergement<br />

et la restauration des athlètes, de leurs accompagnants<br />

et de la famille olympique. Ce poste englobe également<br />

la logistique, l’exploitation des sites et les épreuves tests.<br />

> Gestion des personnes : à partir de l’attribution des Jeux<br />

par le CIO, le nombre de collaborateurs passera progressivement<br />

à 1000 en été 2025, et 750 personnes supplémentaires<br />

seront embauchées lors du dernier semestre<br />

précédant les Jeux. Après les Jeux, ce nombre diminuera<br />

rapidement. Environ 25 personnes continueront toutefois<br />

à travailler pour l’organisation jusqu’en 2027. Quelque 20<br />

à 25'000 collaborateurs bénévoles complèteront les effectifs<br />

durant la période des Jeux. Ce poste du budget<br />

comprend aussi leurs coûts en matière d’équipement, de<br />

vêtements et de formation.<br />

> Infrastructures des Jeux : ce poste concerne les dépenses<br />

prévues pour les infrastructures temporaires installées sur<br />

les sites de compétition et les lieux d’hébergement. Sont<br />

pris en compte le montage, la durée de location et le démontage<br />

de toutes les installations temporaires.<br />

Durabilité et héritage : 91 millions de francs (100 millions<br />

prévus en 2026) sont prévus pour des projets durables<br />

liés à l’héritage olympique.<br />

> Sécurité : Cela concerne les frais nécessaires pour assurer<br />

la sécurité au sein des installations sportives, une tâche<br />

qui sera essentiellement confiée à des sociétés de sécurité<br />

privées : Les dépenses visant à garantir la sécurité dans<br />

l’espace public figurent au budget hors COJO.<br />

RECETTES<br />

Les recettes, qui s’élèvent à 1,149 milliard de francs, comprennent<br />

les contributions du CIO et des sponsors nationaux<br />

ainsi que les revenus provenant de la billetterie, des<br />

licences et d’autres sources.<br />

> Contribution CIO : on table aujourd’hui sur des contributions<br />

du CIO de l’ordre de 525 millions de francs au total.<br />

Comme les montants effectifs dépendront des recettes<br />

réelles provenant de la vente des droits de la marque et<br />

des droits médiatiques, il est impossible en l’état d’inscrire<br />

des chiffres définitifs au budget. Mais il se pourrait que les<br />

contributions du CIO soient supérieures au montant actuellement<br />

budgété. Lors des deux éditions précédentes<br />

des Jeux d’hiver (Vancouver 2010 et Sotchi 2014), les recettes<br />

effectives provenant de la vente des droits de la<br />

marque et des droits médiatiques se sont en effet élevées<br />

respectivement à 755 millions et à 811 millions de francs,<br />

soit nettement plus que prévu.<br />

> Vente de billets : les recettes de la billetterie sont basées<br />

sur des hypothèses concernant le taux de fréquentation<br />

des compétitions et les prix des billets. Les prix pratiqués<br />

sont basés sur les Jeux olympiques et paralympiques<br />

d’hiver précédents (40% des prix des billets sont inférieurs<br />

à CHF 100 et des «packages» famille seront proposés.)<br />

Le nombre de billets disponibles est de 1,7 millions<br />

et un nombre de billets vendus de 1,4 millions a été pris<br />

en compte dans le budget, soit un taux de fréquentation<br />

inférieur à celui réalisé lors des différents Jeux d’hiver précédents.<br />

A noter que les transports en commun seront<br />

gratuits pour les détenteurs de billets.<br />

>Licences : les CHF 32 millions correspondent à une commission<br />

de 7% qui sera encaissée sur les ventes et contrats<br />

passés avec des partenaires et sponsors en contrepartie<br />

de leur visibilité sur l’événement.<br />

> Autres revenus : il s’agit de commissions sur la restauration,<br />

de revenus générés par les droits TV en particuliers<br />

pour les Jeux paralympiques, ainsi que des commissions<br />

encaissées en contrepartie d’une visibilité pour les sponsors<br />

des épreuves tests. Le tout pour un montant de CHF<br />

57 millions.


BUDGET OPÉRATIONNEL<br />

Recettes (en mio CHF)<br />

Contribution du CIO 525<br />

Sponsoring national 350<br />

Vente de billets 185<br />

Licences 32<br />

Autre revenus 57<br />

Total des recettes 1’149<br />

Définit de financement 612<br />

Total 1’761<br />

Dépenses (en mio CHF)<br />

Sport et services aux Jeux 439<br />

Gestion des personnes 277<br />

Technologie 251<br />

Infrastructures des Jeux 267<br />

Administration 62<br />

Durabilité et héritage 91<br />

Sécurité 106<br />

Communication et marketing 90<br />

Licences 94<br />

Cérémonie et culture 54<br />

Services médicaux 30<br />

Total 1’761<br />

Réserves 215<br />

19


3. LE BUDGET POUR LES INFRASTRUCTURES ET LA<br />

SÉCURITÉ (HORS COJO) : 403 MILLIONS DE FRANCS<br />

Le budget hors COJO inclut les investissements dans les<br />

infrastructures sportives et non sportives ainsi que les<br />

coûts opérationnels pour les prestations en matière de sécurité<br />

dans l’espace public.<br />

> Infrastructures : 100 millions de francs d’investissements<br />

sont prévus dans les infrastructures sportives et non sportives<br />

pérennes, destinées à perdurer après les Jeux. Ce<br />

montant servira principalement à adapter les installations<br />

existantes aux exigences des Jeux d’hiver.<br />

Aujourd’hui, les principaux investissements pour les infrastructures<br />

situées en Valais (qui ne font pas partie<br />

du budget organisationnel des Jeux olympiques d’hiver<br />

2026) sont les suivants :<br />

• transformation de dortoirs en chambres doubles ou à<br />

quatre lits au centre des loisirs de Fiesch pour l’hébergement<br />

d’athlètes ;<br />

• aménagements de terrain et enneigement artificiel dans<br />

la vallée de Conches ;<br />

• aménagements de terrain, enneigement artificiel et<br />

stade d’arrivée à Crans-Montana ;<br />

• aménagements de terrain sur le site de Thyon/Veysonnaz.<br />

Ils représentent un total de 81 millions de francs sur 100<br />

millions pour toute la Suisse. Ils seront financés par la<br />

Confédération, le canton, les communes valaisannes ainsi<br />

que des tiers concernés. L’engagement de l’Etat du Valais<br />

est fixé à 60 millions de francs.<br />

BUDGET DES INFRASTRUCTURES PÉRENNES<br />

Infrastructures sportives et non sportives (en mio CHF)<br />

Canton du Valais 61.8<br />

Canton de Vaud 4.8<br />

Autres cantons 2.4<br />

Confédération 31<br />

Total 100<br />

> Sécurité : Le comité d’organisation doit assurer la sécurité<br />

des sites de compétition. Cette tâche sera réalisée par<br />

des sociétés privées dont l’engagement est prévu dans le<br />

budget COJO à hauteur de 106 millions de francs, un montant<br />

qui ne prête pas à discussion, estimé par les experts<br />

en sécurité publique comme suffisant. Pour comparaison,<br />

les frais de sécurité privée étaient de 41 millions pour Turin<br />

et 86 millions à Vancouver.<br />

En revanche, la sécurité du domaine public sur l’ensemble<br />

du territoire est du ressort des cantons et des communes.<br />

La Confédération quant à elle doit assurer la sécurité<br />

aérienne, le renseignement, la protection des personnalités<br />

publiques (avec les cantons) et le contrôle aux<br />

frontières. L’engagement de l’armée est également de sa<br />

compétence.<br />

Selon les calculs de 2 experts, Martin Jäggi et Beat Hensler,<br />

anciens commandants de polices cantonales, mandatés<br />

par la Confédération, le coût des prestations des forces<br />

de sécurité publique est chiffré à 303 millions de francs.<br />

129 millions seront pris en charge par la Confédération<br />

et 40 par le canton du Valais. Le solde sera réparti entre<br />

les cantons hôtes. Des discussions sont actuellement en<br />

cours pour déterminer dans quelle mesure les cantons renonceront,<br />

par solidarité confédérale, à une indemnisation<br />

des coûts d’engagement IKAPOL (comme lors de l’UEFA<br />

EURO 2008).<br />

Dont 93 mios liés aux infrastructures sportives et 7 mios à<br />

la signalisation


PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS POUR LES<br />

INFRASTRUCTURES SITUÉES EN VALAIS<br />

Principaux investissements pour les infrastructures situées en VS (en mio CHF)<br />

Fiesch (transformation de dortoirs en chambres doubles ou à 4 lits) 20<br />

Conches (terrassement, enneigement artificiel) 12<br />

Crans-Montana (terrassement, enneigement artificiel) 9<br />

Crans-Montana (stade d’arrivée) 30<br />

Thyon/Veysonnaz (terrassement) 4<br />

Réserves 6<br />

Total (à charge de la Confédération, du canton, des communes et de tiers) 81<br />

DÉTAILS DES COÛTS DE SÉCURITÉ ET DE LEUR PRISE EN CHARGE<br />

Coûts de sécurité (en mio CHF)<br />

Engagement IKAPOL des cantons, éventuellement aussi de forces de police<br />

étrangères (y compris planification et véhicules/matériel)<br />

Police des transports (CFF) 4<br />

Armée 53<br />

Protection civile 8<br />

Corps des gardes-frontière/douane 2<br />

Pompiers (cantons) 3<br />

OFPP/Service de renseignement de la Confédération 12<br />

Fedpol 6<br />

Police Information et Coordination Centre (PICC) (cantons) 10<br />

Total 303<br />

205<br />

Sécurité Sion 2026 (en mio CHF)<br />

Total Cantons % Confédération %<br />

Personnel policier 174 130 80% 44 20%<br />

Véhicules et matériel 14<br />

Planification engagement police 17<br />

Pompiers 3<br />

44 100% -.-<br />

Centre de commandement 10<br />

Armée - CGFR - Fedpol - SRC 85 -.- 85<br />

Total 303 174 129<br />

21


B. AGENDA 2020 ET PROCESSUS DE CANDIDATURE<br />

L’Agenda 2020, approuvé à l’unanimité par le CIO en décembre<br />

2014, est une feuille de route stratégique de 40 recommandations<br />

pour l’avenir du mouvement olympique.<br />

Dans le domaine de l’organisation des Jeux Olympiques<br />

en particulier, l’Agenda 2020 prône un retour à des jeux<br />

à taille humaine, aux coûts maîtrisés, basés sur des infrastructures<br />

existantes, et organisés dans le respect du<br />

développement durable, social et économique de la région<br />

hôte. Afin de réduire les coûts, il est désormais possible<br />

de faire disputer certaines compétitions un peu plus<br />

loin de la ville hôte, voire, dans certains cas, hors du pays<br />

organisateur.<br />

Avec cet agenda, le CIO cherche à promouvoir des Jeux<br />

qui s’adaptent à la région hôte, et non l’inverse, laissant<br />

ainsi le champ ouvert à des candidatures raisonnables à<br />

l’image de celle de « Sion 2026 ».<br />

En outre, le CIO travaillera dorénavant dès le début avec<br />

les villes intéressées et les organisateurs afin de prévoir<br />

conjointement des Jeux olympiques répondant au mieux<br />

aux besoins et aux possibilités de ces dernières et s’avérant<br />

aussi efficients que possible en termes de coûts.<br />

Processus de la candidature du CIO<br />

• 17 octobre 2017 : lancement du processus de candidature<br />

2026 par le CIO<br />

• 31 mars 2018 : date limite pour déclarer son intérêt d’être<br />

candidat au CIO (pas d’engagement à déposer un dossier)<br />

• Octobre 2017 – octobre 2018 : «phase de dialogue» avec<br />

le CIO<br />

• Octobre 2018 : le CIO confirme quelles sont les villes retenues<br />

pour la phase de candidature pour éviter de poursuivre<br />

avec des dossiers incomplets<br />

• Octobre 2018 – septembre 2019 : «phase de candidature»<br />

du CIO<br />

• 11 janvier 2019 : remise du dossier de candidature et des<br />

principales garanties au CIO<br />

• 12 avril 2019 : remise des dernières garanties au CIO<br />

• Eté 2019 : au cours de l’été 2019, la Commission d’évaluation<br />

du CIO publiera un rapport public présentant dans le<br />

détail les points forts et les points faibles de chacun des<br />

dossiers de candidature.<br />

• Octobre 2019 : élection de la ville hôte 2026 par la<br />

Session du CIO à Milan<br />

C. PROCESSUS POLITIQUE DE LA CONFÉDÉRATION ET<br />

DANS LES AUTRES CANTONS<br />

Sur le plan national, le Conseil fédéral a lancé la procédure<br />

de consultation en décembre 2017. La décision finale du<br />

Conseil fédéral interviendra en mai 2018, suivie en juin de<br />

la transmission de son message au Parlement. Le dossier<br />

sera traité par les Chambres fédérales lors des sessions<br />

d’automne et d’hiver 2018.<br />

Les cantons devront quant à eux statuer, en fonction de<br />

leurs législations respectives, sur<br />

l’organisation de votations populaires.<br />

• Décembre 2017 : lancement de la procédure de consultation<br />

par le Conseil fédéral<br />

• Mai 2018 : décision du Conseil fédéral concernant la procédure<br />

de consultation<br />

• Juin 2018 : transmission du message du Conseil fédéral<br />

au Parlement<br />

• 8 juin 2018 : vote de la commune de Kandersteg sur le<br />

crédit d’engagement pour le saut à ski<br />

• 10 juin 2018 : vote du peuple valaisan sur le crédit d’engagement<br />

du Canton<br />

• Eté ou automne/hiver 2018 : traitement au sein des<br />

Chambres fédérales.<br />

• Le canton de Berne pourrait voter, mais le Grand Conseil<br />

décidera en septembre.<br />

A noter qu’une votation fédérale sur les JO « Sion 2026 »<br />

n’est pas exclue. Après une motion de Silva Semadeni (PS/<br />

GR), une initiative parlementaire exige également un vote<br />

au niveau national. Lancé par Lisa Mazzone (Verts/GE), le<br />

texte a été paraphé par des élus de gauche et de l’UDC.


D. SÉCURITÉ<br />

Garantir la sécurité des Jeux d’hiver, 4e plus grande manifestation<br />

sportive au monde, est une priorité pour les<br />

organisateurs et l’une des principales exigences du CIO. A<br />

cet effet, un budget de 303 millions de francs a été établi<br />

(v. p.13-14) par 2 experts mandatés par l’Office fédéral du<br />

sport (OFSPO), soutenus par les spécialistes des domaines<br />

concernés des cantons et de la confédération et approuvé<br />

par la Conférence des directrices et directeurs des département<br />

cantonaux de justice et police à l’automne 2017.<br />

Tous les calculs et réflexions se basent sur un scénario<br />

tablant sur une «situation normale» en 2026, c’est-à-dire<br />

sur une situation générale nationale et internationale comparable<br />

à celle d’aujourd’hui en termes de sécurité. Les<br />

attaques terroristes de Nice, Paris, Manchester, Londres,<br />

etc., ont été prises en compte dans l’analyse de la situation,<br />

de même que les expériences du WEF de Davos, des<br />

Championnats du monde de ski alpin 2017 et de l’UEFA<br />

EURO 2008.<br />

Ces expériences ainsi que les études de faisabilité réalisées<br />

jusqu’à présent montrent que la sécurité pourra être<br />

assurée dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques<br />

« Sion 2026 ».<br />

E. HÉRITAGE/LEGACY, DURABILITÉ ET MOBILITÉ<br />

Les Jeux d’hiver « Sion 2026 » doivent laisser un héritage<br />

positif dans tous les domaines possibles de notre société,<br />

au-delà du seul héritage sportif : économie, culture, environnement,<br />

intégration, tourisme, mobilité, énergie, amélioration<br />

du cadre et de la qualité de vie, etc. Cette volonté<br />

fait partie intégrante du concept « Sion 2026 ».<br />

Aussi, un montant de quelque 100 millions de francs est<br />

prévu dans les différents budgets pour permettre de<br />

concrétiser cet héritage. 2,1 millions de francs sont déjà<br />

disponibles dans le budget de candidature. Si la candidature<br />

de « Sion 2026 » devait être retenue, 91 millions de<br />

francs supplémentaires seraient débloqués à cet effet.<br />

L’objectif est notamment de financer, au cours des années<br />

qui précèdent l’événement, des projets et des mesures<br />

contribuant à concrétiser l’héritage olympique. Ce budget<br />

sera géré par une fondation existante, ou une nouvelle entité<br />

à créer, afin d’assurer la pérennité du projet au-delà<br />

des Jeux, à l’image de la Fondation pour le développement<br />

durable des régions de montagne (FDDM) qui avait<br />

vu le jour grâce à la candidature « Sion 2006 ».<br />

Les Jeux olympiques apporteront une réelle valeur ajoutée<br />

à notre région pour répondre aux besoins des populations<br />

et des acteurs économiques, touristiques, sociaux,<br />

dans le but de créer un héritage concret et durable. Ils<br />

pourront dans cet esprit jouer le rôle d’accélérateurs de<br />

mesures et de projets, en cohérence avec les stratégies<br />

de développement en place dans les domaines sportifs,<br />

touristiques, de transports, d’aménagement du territoire<br />

et autres.<br />

23


7<br />

LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES ET D’IMAGE<br />

De par son envergure de 4e plus grand événement sportif au monde, les Jeux d’hiver<br />

représentent une formidable vitrine pour le Valais et la Suisse, de même qu’un important<br />

moteur pour la création d’emplois et la dynamisation de notre économie.<br />

IMPACT ÉCONOMIQUE<br />

Parmi les retombées macroéconomiques, certaines sont provoquées directement par<br />

les dépenses des organisateurs et celles des touristes assistant aux épreuves. Elles reflètent<br />

l’impact immédiat des Jeux en matière de création de valeur et d’emploi. D’autres<br />

conséquences macroéconomiques indépendantes des dépenses des organisateurs et<br />

des hôtes (tourisme) sont également générées par les impulsions données dans le cadre<br />

de la manifestation (notamment une augmentation de la demande d’offres sportives).<br />

En termes d’hébergement touristique, l’étude rütter soceco réalisée en collaboration<br />

avec la Hochschule Luzern et Event Analytics, mandatée par Swiss Olympic, table sur<br />

une fourchette entre 1,5 et 2,4 millions de nuitées durant la période des Jeux. A titre de<br />

comparaison, le Valais a compté, pour l’année touristique 2016/2017 (novembre à octobre)<br />

3'876'303 nuitées.<br />

Les dépenses liées à la fréquentation touristique s’élèveraient à 430 millions de francs<br />

dans le scénario minimaliste contre plus de 700 millions dans le scénario maximaliste.<br />

Ceci concerne les dépenses personnelles, hors celles couvertes d’autres budgets<br />

comme l’achat de billets pour les compétitions par exemple. Cette même étude évalue<br />

le chiffre d’affaires global (direct et indirect) entre 4,2 milliards et 5,5 milliards. Ces effets<br />

concernent l’ensemble de la Suisse.<br />

Quant à la valeur ajoutée brute, la plus approprié pour illustrer la dimension économique<br />

de cette manifestation pour la Suisse, elle se situe entre 2,1 et 2,75 milliards de francs.<br />

Ces effets économiques génèreraient un volume fiscal d’environ CHF 200 à 270 millions<br />

pour la Confédération et les cantons.<br />

En termes d’emplois, les Jeux participeraient à la création de 18'000 à 25'000 postes<br />

à plein temps selon les estimations, dont 13 à 15'000 imputables aux effets du budget<br />

COJO, et entre 5'000 et 8'000 liées aux dépenses touristiques. En outre, quelque 1800<br />

emplois seront créés en relation avec l’organisation des Jeux entre 2019 et 2027.


ESTIMATION DES NUITÉES PENDANT LES JEUX<br />

OLYMPIQUES D’HIVER EN SUISSE<br />

CIO, médias, sponsors, etc.<br />

Sécurité, bénévoles<br />

MINIMUM<br />

MAXIMUM<br />

Athlètes, personnel encadrant<br />

Hôtes hébrergés<br />

Événements préalables<br />

*<br />

Nuitées brutes, sans ajustements pour tenir compte du crowding-out, y compris les nuitées lors des événements préalables.<br />

ESTIMATION DES EFFETS ÉCONOMIQUES<br />

DES JEUX OLYMPIQUES D’HIVER EN SUISSE<br />

Chiffre d’affaires<br />

(en mio CHF)<br />

Valeur ajoutée brute<br />

(en mio CHF)<br />

Emploi en EPT 2<br />

Tour. 1 Budget Total 3 Tour. 1 Budget Total 3 Tour. 1 Budget Total 3<br />

Effet direct<br />

Min. 410 1’260 1’670 190 650 840 2’720 5’350 8’070<br />

Max. 670 1’510 2’180 310 780 1’090 4’430 6’400 10’830<br />

Effet indirect<br />

Min. 660 1’910 2’570 320 940 1’260 2’660 7’920 10’580<br />

Max. 1’080 2’290 3’370 530 1’130 1’660 4’340 9’470 13’810<br />

Total effet direct + indirect<br />

Min. 1’070 3’170 4’240 510 1’590 2’100 5’380 13’270 18’650<br />

Max. 1’750 3’800 5’550 840 1’910 2’750 8’770 15’870 24’640<br />

Impôts<br />

Recettes fiscales CHF<br />

Total<br />

Min. 200<br />

Max. 270<br />

1<br />

Dépenses touristiques des spéctateurs. Les effets de déplacement de la fréquentation touristique ne sont pas pris en compte.<br />

Pour la candidature Grisons 2022, ceci représenterait environ 20% de l’ensemble des nuitées (280 000).<br />

2<br />

Volume de travail généré<br />

3<br />

Les chiffres d’affaire à l’étranger ne sont pas mentionnés et aucun effet n’est calculé.<br />

25


IMPACT MÉDIATIQUE ET D’IMAGE<br />

Pour Sion, le Valais, les autres cantons organisateurs,<br />

et plus largement la Suisse, l’impact des Jeux d’hiver<br />

en termes d’image revêt une importance capitale,<br />

à l’heure où l’économie et le tourisme de montagne<br />

sont soumis à une concurrence féroce. L’organisation<br />

des Jeux permettrait de consolider et de valoriser,<br />

à l’échelle mondiale, l’image du Valais et de la Suisse<br />

comme destinations de prédilection pour le tourisme,<br />

hivernal en particulier.<br />

Le 15 novembre 2017, le Conseil fédéral a adopté la<br />

nouvelle stratégie touristique de la Confédération. Les<br />

grands événements tels que les Jeux d’hiver « Sion<br />

2026 » ont été identifiés comme un champ d’action<br />

prioritaire. Le Conseil fédéral reconnaît que « Sion<br />

2026 » est à même de stimuler le tourisme et le développement<br />

économique régional en Suisse. L’objectif<br />

est que les Jeux d’hiver permettent d’accélérer les<br />

réformes en cours et de réaliser des projets concrets<br />

avant que la manifestation ait lieu. La Suisse pourra ainsi<br />

se repositionner en tant que destination touristique<br />

en amont des Jeux et durant ces derniers.<br />

Les Jeux Olympiques sont la 4e manifestation sportive<br />

la plus médiatisée au monde. Cette diffusion mondiale<br />

et l’audience générée par les diverses compétitions<br />

constituent un vecteur inégalable de mise en valeur de<br />

nos destinations touristiques, de nos domaines skiables,<br />

de nos installations, ainsi que de nos paysages.<br />

Lors des Jeux 2014 de Sotchi, quelque 400 chaînes de<br />

télévision ont diffusé plus de 40 000 heures de sport,<br />

sans compter les 60 000 heures de retransmission sur<br />

Internet.<br />

On estime à environ 2,5 milliards le nombre de téléspectateurs<br />

pour les Jeux d’’hiver (2,1 milliards pour<br />

Sotchi en 2014). Quelle autre manifestation permettrait<br />

d’offrir au Valais et à la Suisse une telle audience ?<br />

Probablement aucune. Si 0.02% des téléspectateurs se<br />

déplacent en Suisse suite au JO, cela ferait 500’000<br />

visiteurs de plus par année ! Relevons encore que si<br />

l’attention des médias et les effets sur l’image sont souvent<br />

perceptibles à court terme, les effets sur la popularité<br />

peuvent se faire ressentir également à <strong>long</strong> terme.<br />

Pour la Suisse, l’organisation de ces Jeux constitue une<br />

réelle opportunité ! Elle permettrait de mettre en évidence<br />

sa tradition d’accueil, de même que ses valeurs<br />

d’ouverture et de tolérance. Il serait également possible<br />

de montrer au monde la capacité d’innovation de<br />

notre pays, en particulier dans les domaines de la transition<br />

numérique en lien avec les transports, la sécurité,<br />

le sport, etc. L’organisation de Jeux durables sur les<br />

plans économique, social et écologique permettrait à la<br />

Suisse de se positionner comme une nation qui assume<br />

ses responsabilités à l’échelle globale.


AUTRES IMPACTS<br />

> Environnement : en favorisant l’exploitation des installations<br />

existantes, les Jeux n’auront que de légères<br />

incidences sur la nature, le paysage et les forêts. Pour<br />

les installations temporaires, un souci particulier sera<br />

porté au respect de l’environnement et à la protection<br />

du patrimoine. En accueillant les premiers Jeux d’hiver<br />

selon l’Agenda 2020, le Valais et la Suisse pourront démontrer<br />

qu’il est possible d’organiser une telle manifestation<br />

en réduisant au minimum les atteintes à l’environnement<br />

afin de laisser une nature et un paysage<br />

intacts.<br />

> Société, culture et Jeux paralympiques : les Jeux renforcent<br />

les valeurs olympiques et les traditions suisses<br />

(par ex. en réactivant l’esprit pionnier des générations<br />

précédentes) ainsi que la cohésion dans les villes hôtes,<br />

voire dans tout le pays. L’ensemble de la Suisse sera<br />

donc impliqué sous une forme ou une autre en amont<br />

des Jeux d’hiver. Les Jeux permettent un dialogue autour<br />

de thèmes importants (par ex. le développement<br />

durable, l’innovation, le concept de bénévolat, l’avenir<br />

dans les montagnes, etc.).<br />

Grâce à la construction ou la rénovation d’infrastructures<br />

accessibles aux personnes handicapées, ils améliorent<br />

en outre l’accessibilité des sites de compétition<br />

et des infrastructures pour ces personnes. Les villes<br />

hôtes et la Suisse gagnent ainsi en attractivité touristique<br />

à <strong>long</strong> terme aux yeux des personnes handicapées<br />

ou des personnes âgées à mobilité réduite.<br />

> Sport et excellence : le sport bénéficie d’un encouragement<br />

supplémentaire en vue des Jeux, notamment<br />

dans le domaine du sport de performance et de la relève.<br />

Il en résulte une amélioration des performances<br />

sportives (par ex. «host nation effect», médailles olympiques),<br />

de l’efficacité du système du sport d’élite et<br />

des compétences en matière de performances (par ex.<br />

gestion des connaissances). Le sport populaire et les<br />

autres sports peuvent également profiter des effets de<br />

contagion.<br />

> Innovation et technologie : la préparation et l’organisation<br />

de Jeux olympiques d’hiver génèrent de<br />

nouvelles connaissances dans des domaines divers<br />

qui peuvent être mises à profit de manière très variée<br />

dans les villes hôtes et dans le reste de la Suisse : par<br />

ex. des innovations en matière de technique, d’organisation,<br />

de sciences et de management du sport, de<br />

digitalisation ou d’éducation et de recherche (hautes<br />

écoles, transfert de connaissances notamment). Les<br />

Jeux constituent ainsi une opportunité unique pour le<br />

Valais techologique.<br />

27


8<br />

CE QUI EST SÛR EN 2018 ET CE QUI<br />

EST ENCORE OUVERT POUR 2026…<br />

A ce stade, l’état d’avancement du dossier de candidature « Sion<br />

2026 » a été salué par le CIO, en comparaison avec d’autres dossiers<br />

internationaux. Ce témoignage est une reconnaissance de<br />

l’excellent travail fourni jusqu’à présent par le comité de candidature<br />

et tous les partenaires impliqués.<br />

Les Jeux se tiendront toutefois dans 8 ans, et la ville hôte sera<br />

désignée à l’automne 2019. Il est dès lors inévitable que le dossier<br />

soit appelé à évoluer. Des adaptations seront apportées suite aux<br />

discussions en cours avec les autorités communales, cantonales<br />

et fédérales concernées, ainsi qu’avec le CIO. De nombreuses<br />

discussions ont déjà eu lieu avec ce dernier ; elles se multiplieront<br />

encore dans les semaines et mois à venir, la phase dite de<br />

«dialogue» du processus de candidature du CIO ayant débuté<br />

mi-octobre 2017.<br />

Ce processus et l’évolution inévitable que connaîtra le projet ont<br />

été largement pris en compte dans l’établissement des budgets<br />

de la manifestation, établis selon le principe strict de la prudence.


Les infrastructures et les sites : la grande majorité des<br />

sites prévus pour accueillir les épreuves des Jeux d’hiver<br />

sont arrêtés. Les seules interrogations au niveau des infrastructures<br />

sportives portent sur le saut à skis et le patinage<br />

de vitesse. Pour le saut à skis, le tremplin actuel<br />

d’Engelberg fait figure d’option si l’installation temporaire<br />

prévue à Kandersteg ne pouvait pas être construite.<br />

Quant au patinage de vitesse, les épreuves pourraient se<br />

tenir au Pays-Bas, au cas où l’utilisation d’une future halle<br />

industrielle à Aigle ne pourrait pas se concrétiser. Une délocalisation<br />

qui entre tout-à-fait dans l’esprit de l’Agenda<br />

2020 du CIO, qui vise à favoriser l’installations d’équipements<br />

existants, fussent-ils situés hors du pays hôte.<br />

> Les finances : les différents budgets ont été établis selon<br />

le principe de la prudence, et intègrent notamment<br />

plus de 200 millions de francs de réserve. Il est cependant<br />

inévitable qu’un budget établi presque 9 ans avant<br />

la manifestation présente des opportunités et des risques<br />

financiers qu’il faudra prendre et compte et gérer lors des<br />

travaux de préparation ultérieurs.<br />

Les principales opportunités résident dans les recettes<br />

provenant des contributions du CIO, qui ont été budgétées<br />

en tenant compte des prévisions prudentes de ce<br />

dernier. L’expérience des éditions précédentes des Jeux<br />

montre en effet qu’elles pourraient s’avérer supérieures à<br />

ce qui est prévu. Des opportunités existent aussi du côté<br />

des dépenses : l’organisateur bénéficiera en effet d’une<br />

flexibilité accrue pour adapter le concept aux possibilités à<br />

disposition et aux prestations supplémentaires qui seront<br />

offertes ces prochaines années par le CIO dans le cadre de<br />

l’Agenda 2020.<br />

Au niveau des recettes, l’apport des sponsors nationaux<br />

constitue le principal point d’interrogation dans la mesure<br />

où il dépend de la situation économique générale et de<br />

l’état du marché du sponsoring au moment où se dérouleront<br />

les Jeux. Du côté des dépenses, on peut toujours<br />

craindre des coûts imprévisibles à prendre en compte<br />

dans le cadre de la concrétisation de la planification. Il<br />

convient de les réduire au maximum en mettant en place<br />

des structures stratégiques et opérationnelles adaptées<br />

et en créant des instruments de contrôle des coûts et de<br />

discipline budgétaire.<br />

> La sécurité : à ce stade, les études de faisabilité démontrent<br />

que la sécurité pourra être assurée conformément<br />

au budget prévu. Il est cependant impossible de<br />

prédire 8 ans à l’avance quelle sera la situation sur le plan<br />

de la sécurité à l’horizon 2026. C’est pourquoi les experts<br />

mandatés par la Confédération et les cantons ont fondé<br />

leurs calculs et leurs réflexions sur une situation comparable<br />

à celle d’aujourd’hui. Le risque de surcoûts dus à<br />

l’aggravation de la situation sur le plan de la sécurité a été<br />

pris en compte via une majoration de 30% par rapport aux<br />

coûts budgétés.<br />

> L’aspect politique : le système démocratique suisse prévoit<br />

que le peuple puisse se prononcer sur certains investissements.<br />

Ce sera notamment le cas, dans certains<br />

cantons, pour ceux prévus dans le cadre du projet « Sion<br />

2026 ». Les Valaisans se prononceront le 10 juin 2018 sur<br />

l’octroi ou non du crédit d’engagement de 100 millions<br />

de francs. Dans la commune de Kandersteg (BE), où un<br />

tremplin de saut à skis provisoire est prévu, un scrutin est<br />

fixé au 8 juin 2018. Dans le canton de Berne, la population<br />

pourrait voter vers fin 2018, début 2019, selon ce qui décidera<br />

la Grand Conseil. Si les Bernois refusent le projet,<br />

ils n’empêcheront pas les organisateurs de louer leur patinoire<br />

pour autant. En revanche, aucun scrutin populaire<br />

n’est prévu dans le canton de Vaud.<br />

29


9<br />

RÉPONSE AUX ARGUMENTS DES OP-<br />

POSANTS ET QUESTIONS GÉNÉRALES<br />

FINANCEMENT<br />

COMBIEN COÛTERONT LES JEUX ?<br />

Selon le budget, l’organisation des jeux coûtera 1,98 milliard de<br />

francs et rapportera 1,15 milliard (contributions du CIO, sponsoring,<br />

billetterie et licences). Le budget alloué à la sécurité s’élève<br />

à 303 millions de francs et une enveloppe de 100 millions est<br />

prévue pour les infrastructures spécifiques aux Jeux olympiques.<br />

QUELLE SERA LA FACTURE POUR LE VALAIS ?<br />

Le canton entend accorder son soutien financier à l’organisation<br />

des Jeux olympiques d’hiver jusqu’à concurrence de 100 millions<br />

de francs au maximum, soit 60 millions pour le subventionnement<br />

des infrastructures durables construites pour les Jeux<br />

olympiques et 40 millions pour la prise en charge des frais de<br />

sécurité publique.<br />

A COMBIEN SE MONTE LE SOUTIEN DE LA CONFÉDÉRATION ?<br />

En date du 18 octobre 2017, le Conseil fédéral a décidé de soutenir<br />

les Jeux olympiques d'hiver 2026 à concurrence d’un milliard<br />

francs (994 millions). Ce montant inclut le déficit de financement<br />

dans le budget d’organisation (612 millions), la réserve du budget<br />

de réalisation (215 millions), la participation de la Confédération<br />

aux coûts de sécurité dans l’espace public (129 millions), aux<br />

infrastructures dans le cadre de la conception des installations<br />

sportives d’importance nationale (30 millions) et à la phase de la<br />

candidature (8 millions).<br />

CE MILLIARD INVESTI PAR LA CONFÉDÉRATION POURRAIT<br />

ÊTRE MIEUX UTILISER AILLEURS (CAISSES MALADIES, SUB-<br />

SIDES, SUBVENTIONS, ETC.) ?<br />

Cet argent était prévu pour l’organisation d’une exposition nationale,<br />

puis il a été attribué aux Grisons pour leur projet de<br />

JO, qu’ils ont refusé. Maintenant, il est attribué au projet « Sion<br />

2026 ». Si on le refuse, il servira à d’autres projets (les grandes<br />

villes de Suisse sont intéressées à en organiser une). Dans tous<br />

les cas, cet argent ne sera pas mis dans autre chose qu’un grand<br />

événement en Suisse.


Et n’oublions pas qu’en soutenant le projet « Sion 2026 »<br />

cet argent est bien investi puisqu’il permettra de créer des<br />

emplois, de dynamiser notre image de pays et de canton<br />

touristiques et de fédérer tout un pays derrière le plus<br />

grand projet sportif que la Suisse puisse accueillir.<br />

Les Jeux olympiques sont des gouffres financiers.<br />

Pourquoi le projet « Sion 2026 » n’en serait-il pas un lui<br />

aussi ?<br />

On parle beaucoup des dépassements de budget des<br />

Jeux olympiques, or ces dépassements interviennent<br />

surtout dans le budget d’investissement au niveau des<br />

infrastructures. D’ailleurs, les budgets organisationnels<br />

n’ont pas été dépassés pour toutes les éditions des Jeux<br />

ces 20 dernières années. Ce qui a posé problème par le<br />

passé, c’est le budget des infrastructures. Or, pour Sion<br />

2026, ce budget est très faible par rapport à d’autres éditions<br />

des Jeux, et se monte à seulement 100 millions de<br />

francs d’investissement étant donné que la plupart des<br />

infrastructures sportives et non-sportives sont déjà existantes.<br />

Rien à voir avec les milliards dépensés pour Sotchi<br />

par exemple.<br />

QUI PAYERA LA NOTE EN CAS DE DÉPASSEMENT DE BUDGET ?<br />

Par le passé, les déficits des Jeux olympiques résultaient<br />

essentiellement des investissements dans l’infrastructure.<br />

En se basant principalement sur des infrastructures existantes,<br />

le projet « Sion 2026 » permet de limiter ce risque.<br />

En outre, les budgets COJO et hors-COJO ont été établis<br />

avec la plus grande prudence, et contiennent des réserves<br />

importantes. Si par pure hypothèse, ces réserves étaient<br />

insuffisantes et que de surcroît la garantie complémentaire<br />

de la Confédération s’avère insuffisante (215 millions<br />

de francs), - cas très improbable -, c’est alors l’association<br />

organisatrice qui répondrait du déficit.<br />

En cas de OUI le 10 juin, est-ce que le contribuable valaisan<br />

payera plus d’impôts ?<br />

Le financement du montant global de 100 millions (60<br />

pour les investissements d’infrastructures durables et 40<br />

pour les frais de sécurité) est prévu sous la forme d’un crédit<br />

d’engagement avec la création d’un fonds spécial, dont<br />

la dotation pourra se faire durant les années précédents<br />

2026, selon une cadence à définir en fonction des moyens<br />

financiers à disposition de l’Etat. A relever que 100 millions<br />

de dépenses représentent 2,5% d’un budget actuel de dépenses<br />

de l’Etat du Valais, fonctionnement et investissement<br />

confondus. Aucune augmentation d’impôts n’est à<br />

prévoir à cause des Jeux.<br />

31


SÉCURITÉ, MOBILITÉ, INFRASTRUCTURES<br />

Les coûts de sécurité sont sous-évalués (303 millions). La<br />

facture se montait à 1 milliard pour les Jeux de Vancouver.<br />

Tout d’abord la situation géographique de la Suisse et du<br />

Valais est incomparable avec celle de Vancouver, qui devait<br />

en plus protéger ses frontières maritimes. La sécurité<br />

est une priorité absolue pour les organisateurs et les<br />

études de faisabilité démontrent qu’elle pourra être assuré<br />

dans le budget prévu. Le budget prévoit d’ailleurs des réserves<br />

de 30% au cas où la situation sécuritaire devait se<br />

détériorer d’ici 2026.<br />

Est-ce que les infrastructures actuelles sont suffisantes<br />

pour accueillir les Jeux ?<br />

Oui, l’offre d’infrastructures de transport et hôtelières est<br />

suffisante pour accueillir les athlètes, les spectateurs et la<br />

famille olympique.<br />

En tout et pour tout, les infrastructures à construire sont :<br />

le village olympique (qui sera construit indépendamment<br />

des Jeux de toute manière), un anneau pour le patinage<br />

de vitesse (temporaire) et éventuellement le grand tremplin<br />

de saut à ski, même si pour ce dernier d’autres options<br />

existantes sont aussi en discussion.<br />

Le village olympique est prévu à Sion, pourquoi ce changement<br />

? Pourquoi avoir renoncé au village olympique de<br />

Collombey ?<br />

Le projet de Collombey n’était pas suffisamment avancé<br />

pour remplir les exigences posées par la Confédération<br />

pour l’été 2017. Il n’entre donc plus dans les plans de Sion<br />

2026.<br />

L’option du village à Sion est une option optimale, puisque<br />

les athlètes qui y logeront seront proches de leur site de<br />

compétition. Son utilisation post Jeux est également garantie,<br />

puisque ce développement immobilier s’inscrit<br />

dans la planification de la ville de Sion. Par ailleurs, seul un<br />

tiers de 4800 athlètes seront logés à Sion. Les autres seront<br />

logés à proximité des différents sites de compétition,<br />

dans chaque canton participant, dans des hôtels existants<br />

ou dans de nouveaux établissements.<br />

ENVIRONNEMENT<br />

Les Jeux olympiques auront un impact néfaste sur<br />

l’environnement.<br />

Le projet « Sion 2026 » veut démontrer qu’il est possible<br />

d’organiser des Jeux olympiques qui soient financièrement<br />

sains et respectueux de l’environnement dans un<br />

petit pays comme la Suisse.<br />

En outre, grâce aux excellentes infrastructures sportives<br />

déjà existantes en Suisse, il ne serait pas nécessaire de<br />

procéder à de gros investissements pour créer de nouvelles<br />

infrastructures sportives pour l’organisation des<br />

Jeux olympiques en 2026. Par conséquent, l’impact sur la<br />

nature est faible.<br />

A l’heure du réchauffement climatique, est-ce bien raisonnable<br />

de miser sur les sports d’hiver ?<br />

Les études n’indiquent pas forcément qu’il va moins neiger,<br />

mais que la neige tombera moins en altitude plus<br />

basse. Il y aura donc encore de la neige dans les Alpes,<br />

et des régions entières de notre pays qui continueront de<br />

miser sur ce facteur, tout en développant des alternatives<br />

4 saisons. La visibilité de notre pays grâce aux Jeux 2026<br />

servira de vitrine pour promouvoir le tourisme quatre saisons.<br />

Il n’est pas question d’opposer l’un à l’autre mais de<br />

développer des projets porteurs pour toutes les saisons.<br />

En ce qui concerne l’enneigement artificiel, nous pourrons<br />

profiter de Sion 2026 pour développer des moyens encore<br />

plus écologiques de produire de la neige.<br />

IMPACT ÉCONOMIQUE ET TOURISTIQUE<br />

L’impact économique et touristique des Jeux sur la ville<br />

hôte est contesté par certaines études. Pourquoi en serait-il<br />

autrement pour Sion et le Valais ?<br />

Il est vrai que dans le cas de grandes villes à la renommée<br />

internationale, l’impact des JO est moindre sur<br />

leur notoriété. Il en va autrement pour des villes moins<br />

connues, comme peut l’être Sion. Sans les Jeux, les noms<br />

de Lillehammer ou Nagano ne seraient aussi connus<br />

aujourd’hui.


Les Jeux « Sion 2026 » ne vont pas permettre d’accroître<br />

durablement le nombre de nuitées.<br />

Selon une étude mandatée par Swiss Olympic, entre 1,5<br />

et 2,4 millions de nuitées sont attendues durant la période<br />

des Jeux. A titre de comparaison, le Valais a compté,<br />

pour l’année touristique 2016/2017 (novembre à octobre)<br />

3’876’303 nuitées.<br />

L’affluence sera considérable. Et cela ne prend pas en<br />

compte les milliards de téléspectateurs (2,5 milliards) qui<br />

découvriront notre canton et ses paysages somptueux à<br />

la télévision. Si 0.02% d’entre eux se déplacent en Suisse<br />

suite au JO, cela ferait 500’000 visiteurs de plus par<br />

année !<br />

Dans tous les cas, les effets des JO sur le tourisme ne seront<br />

mesurables qu’à <strong>long</strong> terme.<br />

La tenue des Jeux durant la période touristique peut toutefois<br />

engendrer un effet d’éviction pour la clientèle habituelle,<br />

qui renoncerait à venir dans la région durant cette<br />

période, sans solution de remplacement. S’il convient de<br />

ne pas occulter cet effet possible, les moyens d’en limiter<br />

l’ampleur existent, notamment au travers d’un marketing<br />

ciblé et de la gestion des clients réguliers. La digitalisation<br />

que vit le secteur touristique et la finesse toujours plus<br />

grande que cette dernière offre dans la personnalisation<br />

du marketing et de la communication auprès de la clientèle<br />

permettra de mettre en œuvre un plan de communication<br />

à l’attention de cette dernière, pour lui proposer<br />

des alternatives.<br />

Les porteurs du projet parlent sans cesse de «Jeux à taille<br />

humaine ». Est-ce vraiment raisonnable quand on connaît<br />

l’ampleur d’un tel événement ?<br />

Tout d’abord, il faut savoir que les Jeux d’hiver sont environ<br />

trois fois plus petits que ceux d’été. Ils regroupent<br />

environ 2800 athlètes de 90 pays, qui participent à une<br />

centaine d’épreuves. Ils attirent environ 10 000 représentants<br />

des médias et quelque 25 000 bénévoles apportent<br />

leur soutien aux organisateurs. Bien entendu, viennent se<br />

greffer là autour les accompagnants, spectateurs sur les<br />

sites des épreuves ou encore forces de l’ordre.<br />

Quand on parle de dimension humaine, on parle de Jeux<br />

raisonnables dans leurs coûts, construits dans une approche<br />

de développement durable, et qui soient une vraie<br />

fête populaire. Cette dimension humaine s’oppose au gigantisme<br />

des derniers Jeux (ceux de Sotchi par exemple<br />

qui ont coûté des dizaines de milliards). Ce retour à des<br />

Jeux à taille humaine est encouragé par le CIO dans son<br />

Agenda 2020.<br />

L’image du CIO est malmenée avec les affaires de corruption<br />

entre autres. Son Agenda 2020 est une tentative de<br />

se racheter une image, mais n’a aucun effet concret.<br />

Il est vrai que l’image du CIO n’est pas bonne. Même si certains<br />

points sont à améliorer, il ne faut pas oublier que le<br />

CIO met aussi en œuvre de nombreux programmes ayant<br />

un impact énorme sur les sportifs du monde entier : il redistribue<br />

plus de 90% de ses revenus, soit près de 4 millions<br />

de dollars par jour, aux fédérations internationales,<br />

aux comités nationaux olympiques, etc. Swiss Olympic<br />

bénéficie d’ailleurs aussi de ces contributions.<br />

Par rapport à l’Agenda 2020 et à la volonté du CIO de<br />

promouvoir des Jeux d’un nouveau type, plus rationnels,<br />

les effets sont déjà perceptibles. Il suffit de voir les candidatures<br />

retenues de Paris et Los Angeles pour les Jeux<br />

2024 et 2028, qui s’appuieront sur 90% d’infrastructures<br />

existantes. Une nouvelle dynamique est en route, et « Sion<br />

2026 » peut en être une des locomotives en organisant les<br />

premiers Jeux d’hiver selon l’Agenda 2020.<br />

VOTATIONS<br />

Que se passe-t-il en cas de refus lors des votations populaires<br />

?<br />

Sion et le Valais sont au centre du dispositif des Jeux, qui<br />

ont toutefois une vocation nationale. Au cas où la population<br />

valaisanne devait s’opposer au principe des Jeux en<br />

refusant le crédit d’engagement le 10 juin 2018, la candidature<br />

« Sion 2026 » ne pourrait pas voir le jour. Dans les<br />

autres cas de figure, des solutions se limitant à la mise à<br />

disposition des infrastructures sportives ont été étudiées<br />

et paraissent réalisables.<br />

33


10<br />

LE COMITÉ DE SOUTIEN<br />

(LISTE DES CO-PRÉSIDENTS, SECRÉTARIAT DE CAMPAGNE,<br />

COMITÉ DE CANDIDATURE, SWISS OLYMPIC, ETC.)<br />

COMITÉ DE SOUTIEN<br />

POUR LA CAMPAGNE<br />

Il comprend des représentants<br />

du sport, de l’économie,<br />

de la recherche, du<br />

tourisme, de la culture.<br />

Ses 14 co-présidents sont :<br />

Pirmin Zurbriggen<br />

Champion olympique de<br />

descente à Calgary<br />

Sophie Lamon<br />

Vice-championne olympique<br />

d’escrime par équipe<br />

à Sydney<br />

Karin Perraudin<br />

Présidente de Valais/Wallis<br />

Promotion<br />

Pierre-Alain Grichting<br />

Entrepreneur<br />

Felix Ruppen<br />

Ancien président du Grand<br />

Conseil valaisan<br />

Stéphane Coppey<br />

Président de Monthey, président<br />

de la Fédération des<br />

communes valaisannes<br />

Beat Rieder<br />

Conseiller aux Etats<br />

David Crettenand<br />

Député, président d’Avenir<br />

Ecologie<br />

André Roduit<br />

Directeur de Gastrovalais<br />

Diego Clausen<br />

Député<br />

Berno Stoffel<br />

Président des remontées<br />

mécaniques valaisannes<br />

Philippe Nantermod<br />

Conseiller national<br />

Franz Ruppen<br />

Conseiller national<br />

Arsène Duc<br />

Directeur du Valaisia Brass<br />

Band<br />

Jean-Michel Bonvin<br />

Directeur de Greenwatt SA<br />

Gérald Métroz<br />

Sportif d’élite paralympique<br />

Romy Binner Hauser<br />

Présidente de la commune<br />

de Zermatt<br />

Markus Schmidt<br />

Président de l’Association<br />

hôtelière valaisanne<br />

Gerhard Schmidt<br />

Recteur du Collège de<br />

Brigue<br />

Serge Metrailler<br />

Directeur de l’association<br />

valaisanne des<br />

entrepreneurs<br />

Vincent Riesen<br />

Directeur de la Chambre<br />

valaisanne de commerce et<br />

d’industrie<br />

COMITÉ DE<br />

CANDIDATURE :<br />

PRÉSIDENT<br />

Jürg Stahl également<br />

président de Swiss Olympic<br />

VICE-PRÉSIDENTS<br />

Frédéric Favre<br />

Conseiller d’Etat<br />

Hans Stöckli<br />

Conseiller aux Etats (PS)<br />

MEMBRES DU BUREAU<br />

EXÉCUTIF :<br />

Roger Schnegg<br />

Directeur de Swiss Olympic<br />

Matthias Remund<br />

Directeur de l’Office fédéral<br />

du sport (OFSPO)<br />

SECRÉTARIAT DE<br />

CAMPAGNE :<br />

La coordination de la<br />

campagne est assurée par<br />

la Chambre valaisanne de<br />

commerce et d’industrie.


11<br />

LIEN VERS PLUS D’INFORMATIONS<br />

(WEB, FB, TWITTER, ETC.)<br />

Contenus liés à la campagne pour le OUI<br />

Site internet Sion 2026 OUI: https://oui-sion2026.ch<br />

Facebook: https://www.facebook.com/<strong>Sion2026</strong>oui<br />

Twitter: https://twitter.com/sion2026oui<br />

Instagram: https://www.instagram.com/sion2026oui<br />

Youtube: https://www.youtube.com/channel/<br />

UCTh0kjs6mhXDu3x3JkL7pmw<br />

Comité de soutien : https ://fr.surveymonkey.com/r/<br />

<strong>Sion2026</strong>OUI<br />

Contenus institutionnels<br />

Site internet Sion 2026: https ://sion2026.ch/<br />

Facebook : https ://www.facebook.com/SionJO2026/<br />

Twitter : https ://twitter.com/sion_2026?lang=fr<br />

Swiss Olympic : http ://www.swissolympicteam.ch/fr/<br />

Projet2026/Informations.html<br />

Site de la Confédération : https ://www.baspo.admin.ch/<br />

fr/aktuell/themen--dossiers-/olympische-winterspiele-schweiz-2026.html<br />

35


« PRENONS LE RISQUE<br />

DE RÉUSSIR »<br />

« Sion 2026 » est une opportunité unique pour le Valais, et la<br />

Suisse, d’initier un retour à des Jeux olympiques raisonnables,<br />

les premiers organisés selon l’Agenda 2020 du CIO, mais aussi<br />

de rendre les Jeux d’hiver à leurs origines, aux Alpes, là où ils<br />

sont nés.<br />

« Sion 2026 » est un projet différent, un projet de rupture par<br />

rapport aux dernières éditions de Jeux d’hiver, à l’opposé de<br />

ce qu’a été Sotchi. Après la course au gigantisme, le CIO souhaite<br />

des Jeux à taille humaine. « Sion 2026 » a toutes les qualités<br />

pour incarner ce renouveau.<br />

En misant essentiellement sur des infrastructures existantes,<br />

qui seront modernisées, « Sion 2026 » permettra de mettre en<br />

valeur notre patrimoine sans le dénaturer en minimisant les<br />

nuisances écologiques. Ce choix stratégique s’appuie sur un<br />

budget d’infrastructures raisonnables, largement moindre de<br />

ceux d’autres éditions, et élimine le risque de faire des Jeux<br />

« Sion 2026 » un boulet financier pour les générations futures.<br />

Planifier un événement d’une telle envergure 8 ans avec<br />

l’échéance est un vrai défi. Les porteurs du projet ont travaillé<br />

depuis de nombreux mois pour ficeler un dossier cohérent<br />

et solide, sur la base duquel le Conseil fédéral prévoit de débloquer<br />

1 milliard de francs pour permettre l’organisation des<br />

Jeux dans notre pays et notre canton. Une preuve de plus du<br />

sérieux de cette candidature.<br />

Alors certes, il reste certaines questions ouvertes auxquelles<br />

les opposants se raccrochent. Mais soyons réalistes, à 8 ans<br />

de l’échéance, il est impossible de tout prévoir. Nous devons<br />

composer avec une part de risque. Le risque que tout ne soit<br />

pas parfait, certainement. Le risque qu’un autre dossier de<br />

candidature remporte le vote du CIO, peut-être. Et le risque<br />

de réussir dans tout cela ? C’est celui-là que nous voulons<br />

prendre !


Réussir, pour organiser une grande fête populaire au cœur des<br />

Alpes.<br />

Réussir, pour faire de « Sion 2026 » les premiers Jeux d’hiver<br />

d’une nouvelle ère, celle du retour aux valeurs olympiques de<br />

fair-play, d’excellence, de modestie aussi.<br />

Réussir, pour fédérer tout un canton et un pays derrière un<br />

projet d’envergure internationale.<br />

Réussir, pour donner à toute une génération la possibilité de<br />

s’enthousiasmer pour un projet qui laissera un héritage positif<br />

dans notre canton.<br />

Réussir, pour positionner le Valais comme une destination de<br />

rêve en matière de sports d’hiver et donner également les impulsions<br />

nécessaires à une transition réussie vers un tourisme<br />

quatre saisons.<br />

Réussir, pour faire rayonner le Valais à l’échelle planétaire, en<br />

donnant l’image d’un canton dynamique, novateur, capable de<br />

mettre en œuvre des solutions durables pour sa société, son<br />

économie et son environnement.<br />

N’ayons pas peur de réussir. Soyons fiers de notre canton, de<br />

son patrimoine, de ses paysages. Osons exposer le Valais aux<br />

yeux du monde entier dans ce qu’il a de plus beau et de plus<br />

authentique.<br />

Le 10 juin, votons OUI au crédit d’engagement de 100 millions<br />

de francs en faveur de « Sion 2026 » !

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