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Publication municipale

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Dans le même temps, quelques<br />

Talaudiérois, dont le coiffeur,<br />

décident de présenter aux<br />

municipales une liste dite<br />

indépendante dont le premier<br />

était ledit coiffeur du nom de<br />

Beyson et le dernier Monsieur<br />

Philibert. Perdante, mais pleine<br />

d’humour, la liste Philibert /<br />

Beyson (en photo ci-contre) considère<br />

que la victoire de Philibert Besson<br />

est un peu la sienne. <strong>Le</strong>s joyeux<br />

perdants montent, avec un car<br />

Collomb (à l’origine lui aussi<br />

de la liste), dans un restaurant<br />

de Haute-Loire pour y arroser<br />

copieusement leur défaite.<br />

Juste au-dessus, un grand<br />

bâtiment accueille de nombreux<br />

locataires parmi lesquels un<br />

représentant de commerce en<br />

postes de radio et aussi « La<br />

Georgette » (nom d’emprunt) qui<br />

enseignait la sexualité aux jeunes<br />

filles.<br />

Enfin, nous arrivons chez<br />

« Gardon », le boucher. Chaque<br />

année, pour la fête de Pâques, un<br />

bovin soigneusement décoré était<br />

placé devant la porte du magasin<br />

dans l’attente de son exécution<br />

prévue à l’abattoir qui se trouvait<br />

dans la cour. La boucherie était<br />

voisine du café de l’Algérie,<br />

ainsi nommé par le bistrotier en<br />

souvenir de son service militaire<br />

en Afrique. Plus tard, il deviendra<br />

le café Fleury et aujourd’hui un<br />

salon de coiffure.<br />

L’arrivée de l’électricité au<br />

quartier de la Sablière, chez<br />

Colcombet, permettra d’éclairer<br />

l’église, mais aussi le moulin<br />

à huile des frères Font. <strong>Le</strong>s<br />

descendants continuèrent de<br />

faire cuire les graines de colza<br />

qui embaumaient tout le quartier.<br />

« Avec un kilo de graines de colza,<br />

vous obtiendrez un litre d’huile »,<br />

disait le slogan de la maison.<br />

Un autre bâtiment très cossu au<br />

rez-de-chaussée était occupé<br />

par la famille Collomb dont les<br />

chevaux tiraient les voitures<br />

de voyageurs. Ce fut ensuite<br />

les autocars devenus Société<br />

Régionale des Transports.<br />

Un marchand de charbon œuvrait<br />

aussi ici. Sa représentation était<br />

assurée par le fils du Directeur<br />

des mines de la Chazotte.<br />

Enfin la maréchalerie Bariol créée<br />

vers 1885 était installée dans la<br />

petite rue qui conduit de l’école<br />

à l’église. Un descendant de<br />

son fondateur, Eugène Bariol<br />

épousa la fille du boucher de la<br />

Brayetière, Marcelle Charvolin. Ils<br />

formèrent un couple très connu<br />

et très apprécié qui cessa son<br />

activité en 1959.<br />

Aujourd’hui, avec les projets à<br />

venir, c’est une nouvelle page<br />

qui se tourne pour la place Ethon<br />

Wery et pour toute la commune.<br />

Il faut vivre avec son temps, et<br />

ces nouveaux aménagements<br />

embelliront notre entrée de ville.<br />

Article par M. Henri Delorme.<br />

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