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IFREMER<br />

Les règlements et l’état des stocks de poissons<br />

Le<br />

Éphéméroptères ou Éphémères - du<br />

grec ephêmeros = qui dure un jour -<br />

sont apparus au Carbonifère, il y a<br />

environ 280 à 350 millions d'années. Ils se trouvent<br />

partout où de l'eau douce et oxygénée est durablement<br />

présente. Ce sont les plus anciens insectes ailés<br />

de la planète qui survivent encore aujourd'hui. L’une<br />

de leurs caractéristiques est qu'ils ne peuvent rabattre<br />

leurs ailes sur leur corps.<br />

Les imagos n’ont pas de bouche pour se nourrir et ne<br />

peuvent donc vivre que quelques heures (rarement<br />

quelques jours), juste le temps de s’accoupler puis<br />

de pondre afin de se perpétuer.<br />

Les larves vivent dans l’eau pendant très longtemps -<br />

une à plusieurs années dans les régions tempérées,<br />

plusieurs semaines sous les tropiques - où elles respirent<br />

comme les têtards, grâce à des branchies externes.<br />

Elles subissent une vingtaine de mues pendant<br />

lesquelles les ébauches alaires se développent progressivement.<br />

La larve à son dernier stade (le subimago)<br />

est capable de voler et va muer encore une<br />

fois pour se transformer en imago.<br />

Les rivières et les étangs de La Réunion abritent une<br />

foule de petits insectes qui attirent les Libellules.<br />

Les adultes, qui sont très agiles, ont une vue perçante<br />

leur permettant de capturer des insectes en plein<br />

vol. Ils peuvent également attraper de petites araignées<br />

posées sur l’herbe, et même s’en prendre à<br />

d’autres libellules. Ils sont aussi capables de parcourir<br />

des distances considérables pour changer de mare<br />

et coloniser ainsi de nouveaux habitats.<br />

d’eau.<br />

Les larves respirent grâce à de longues trachéobranchies<br />

abdominales latérales. Elles sortent de l’eau<br />

pour se nymphoser à l’air libre dans un cocon enfermé<br />

dans une petite loge de terre.<br />

Les Dytiques ont un corps hydrodynamique luisant et<br />

lisse, avec une tête enchâssée dans le thorax. Les<br />

pattes postérieures utilisées comme rames portent<br />

une rangée dense de soies qui augmente leur surface<br />

active lorsqu’ils nagent ; les pattes intermédiaires<br />

très courtes servent surtout de stabilisateur. Ils volent<br />

et se déplacent facilement de point d’eau en<br />

point d’eau à la nuit tombée ; ils marchent<br />

(rarement), ils nagent, ils plongent et ils peuvent<br />

rester sous l’eau longtemps grâce à leur réserve<br />

Les larves vivent dans l’eau où elles respirent grâce à<br />

des branchies (internes ou externes), ainsi qu’à travers<br />

leur peau. Ce sont de redoutables prédatrices<br />

qui se dissimulent dans la végétation immergée ou<br />

s’enfouissent partiellement dans les sédiments pour<br />

guetter leurs proies ; elles pratiquent également la<br />

chasse à l’approche. Elles capturent pratiquement<br />

tout ce qui bouge du moment que ce n’est pas trop<br />

gros (insectes, alevins, têtards, vers…), en déployant<br />

à la vitesse de « l’éclair » un organe préhensile complexe<br />

communément appelé masque, à l’extrémité<br />

duquel se trouvent des crochets mobiles.<br />

Les Gyrins se déplacent à la surface en tournoyant<br />

très rapidement, mais en cas de danger ils plongent<br />

et se cachent au fond où ils peuvent respirer grâce à<br />

une bulle d’air emprisonnée sous les élytres. Leurs<br />

yeux sont remarquablement adaptés au milieu et<br />

leur permettent de voir parfaitement à la fois en<br />

dessous et au dessus de la surface. Ils volent très<br />

bien, pouvant ainsi changer facilement de point<br />

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