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La Causerie Pont de l'Etoile - Avril 2020

La Gazette de PDE #5

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#5 – Avril 2020

la liberte commence ou l’ignorance

finit.

victor hugo


OU NOUS TROUVER

Reunions QG

EN RAISON DE LA CRISE

SANITAIRE LIEE A

L’EPIDEMIE DE COVID-

19, TOUTES NOS

REUNIONS AU QG SONT

MOMENTANEMENT

SUSPENDUES.

NOUS ESPERONS VOUS

RETROUVER SUR PLACE

TRES BIENTOT.

LA LUTTE CONTINUE.

https://www.facebook.com/pg/La-Causerie-Pont-de-lEtoile-

105098360966277

giletsjaunespontdeletoile@hotmail.com - Tel: 0629888626

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Solidarité Aubagne


Fable macronique

le paon, l’autruche et les poulets

Il y avait une fois un royaume de France

Evoluant aux côtés de ses contemporains

Un banquier jouvenceau, oui mais plein

d’élégance

Qui de son beau pays se rêvait souverain

Son air benjamin, informel, bien élevé

Plaisait aux citoyens, par la vieillesse lassée

Sa rhétorique désuète, et puis tantôt farceuse

Ravissait fort des nobles, et flattait bien la

gueuse

Et si jeune notre homme ne l’était qu’à moitié

Il faut savoir qu’usée, certes, était sa moitié

Car se voulant moderne ne prenant point

maîtresse

Il épousa la sienne malgré sa vieillesse

Mais même si la valeur n’attend point les

années

Et bien que le jeune banquier ait la gouaille

bien aisée

On ne s’improvise point chef d’un grand Etat

Et bientôt cet enfant, cet angelot remarqua

Que d’un noble ignorant, c’est la robe qu’on

salue

On ne l’admira bientôt, que d’un étron pas

plus

Après l’avoir léché, ils le lâchent et le lynchent

Comme fut souvent les hommes gâtés comme

des enfants

Jupiter bientôt n’ont pas plus à leurs yeux

Que l’aspect fatigué d’une simple corde à

nœud

Mais le jeune banquier, sûr de lui, plein de

frime

Pour continuer de plaire à ses chers

richissimes

Pressa la populace tant et tant comme citron

Qu’elle en prit la couleur, aussi celle des

mignons,

Le jeune freluquet tout à ses réjouissances

Ne remarquât pas la moindre différence

Heureux dans son palais, il est loin du tracas

Sa mégère dépensant son or à tour de bras

Rien n’est pour elle trop beau, vaisselle, tissus,

bibelot

Le peuple avait bien faim, elle leur tournait le

dos

Ils s’offrirent mieux encore, les rois des

animaux

Des daims, ils les appellent, ho seigneur qu’ils

sont beaux

Et pendant que le peuple assemblé dans les

rues

Vers son précieux palais pleins de rage se rue

Notre jeune banquier à l’égo invincible

Qui de la bourse des pauvres s’était fait une

cible

Refuse encore d’entendre le grondement

sonore

Comme celui d’une rivière quand de son lit

elle sort

Aucun barrage n’y fait si elle est bien dehors

Et les poussins alors se mettent à crier

Empêchant les puissants dans leur couche de

ronfler

Mon roi, faites les taire, par pitié muselez-les

Ils meurent de faim ils crient, et nos nuits sont

gâchées

Ho sire, regardez-les, leur piètre éducation

Ne leur sert même pas à crever sans un son

Mourrez chichement, dites, et mettez la

sourdine

Leur râle lorsqu’ils trépassent est une porte

qui couine

Ils sont là, ils se tordent comme ils sont

ridicules

Ces illettrés ignobles dans la boue gesticulent


Mes amis, n’ayez crainte, leur répond le rusé

Ils leur arrivent parfois un peu fort d’aboyer

Mais ce sont mes mouton, mes agneaux, mon

troupeau

Ils finiront d’eux-mêmes par rentrer bien au

chaud

Mais voici maintenant qu’ils retournent les

carrosses

Et détruisent les maisons, deviendraient ils

féroces ?

Alors le grand seigneur dans une allocution

Le dos bien droit, tendu comme une

institution

Les deux mains pleines de doigts, bien à plats

sur la table

Leur jeta quelques miettes avec un air

aimable

Croyant en faisant taire leur petit estomac

Calmer aussi la rage dans leur cœur scélérat

Je ne vous ai pas compris, je ne vous écoutais

point

Récita-t-il au peuple qui serait les poings

A renard endormi rien ne tombe dans la

gueule

Retournez au labeur je vous trouve bien

veules

Ha vous aimez la rose ? Supportez en l’épine

Mais ne troublez donc point la quiétude

citadine

Dans notre ordre social chacun reste à sa

place

Vous voulez en changer ? Je vous ris à la face

Cassez, cassez, cassez et nous reconstruirons

Et je vous répondrais de la bouche de mes

canons

Vous voulez un discours ? Je peux en écrire

cent.

Je peux même faire en sorte que vous

m’aimiez quand je mens

Je vous endormirai à grand coup

d’entourloupe

Car c’est toute une armée que je garde sous

ma coupe

Vous vous fatiguerez et rentrerez aux

champs

Bien avant que je tremble pauvres petites

gens

Il est vrai que le paon peut oser faire

l’autruche

Se pavaner gaiement tout en gâtant sa

cruche

Mais si un jour lassé comme le peuple citron

Son armée de poulets abandonne le patron

Alors le jeune souverain saura bien entendu

Que même sur un trône en or, on est bien

que sur son cul

L’injustice est une graine que plantent les

puissants

Et qui pousse sans peine dans les yeux de

leurs enfants

Elle leur apprend la haine et à serrer les

dents

Elle leur fournit le bois, le manche et même

la lame

Elle fait durcir leurs muscles et dévore leurs

âmes

S’ils perdent des batailles

Ils reviennent à la charge

On les traite de racailles

On s’étonne qu’ils enragent

Donnez-leur le bâton

Ils relèvent le menton

Opposez-leur des chars

Ils reviennent plus tard

Ils se tairont dix ans, vingt ans, trente ans

peut-être

Mais toujours la révolte finit par renaître

Regardez en arrière dans notre propre

histoire

Car c’est là que se cachent les leçons et

l’espoir….

Elodie POUX


Pour

rigoler

Sibeth ndiaye

La pierre richard

du gouvernement

Le meilleur des

mondes du travail

Suite à un arrêt temporaire des chantiers pour

trouver une solution afin de protéger les

ouvriers du Coronavirus, Muriel Pinocchio,

ministre du chômage, fait l’éloge des

fédérations patronales du bâtiment : « Quand

un syndicat patronal dit aux entreprises

« arrêtez d’aller bosser, arrêtez vos chantiers »,

ça c’est du défaitisme ».

Muriel serait-elle une conn**** ?

COVID

ROAD


C’est quoi le r. i. c ?

Referedum d’Initiative Citoyenne

Constituant - modification Constitution ;

Abrogatoire - annulation texte de loi ;

Législatif - adoption texte ;

Révocatoire - destitution membre d’une

institution.

Pourquoi le R.I.C.?

Pour garantir que les promesses

des candidats soient tenues.

Comment ça marche?

Proposition de loi par les citoyens;

Période de débats contradictoires et reflexion;

Votes.

https://www.ric-france.fr/

https://objectif-ric.org/

https://clic-ric.org/ric/

https://blogs.mediapart.fr/thomascoutrot/blog/080119/pour-un-ric-vraiment-citoyen


CREPUSCULE

Macron et les oligarques : l’enquête vérité - Juan BRANCO

« ….Ce texte vise à expliquer et à légitimer la colère qui s’est déployée.

Comprendre ce qui s’est joué. Il donne assise et raison à ceux qui se sont

mobilisés. Il permet de démontrer – le mot est fort, il est justifié - qu’ils ont eu

raison. Par les faits, loin de toute idéologie, il montre la nécessité d’un

mouvement qui a fait craindre à ceux qui possédaient qu’ils pourraient perdre ce

qu’ils avaient gagné… » Juan BRANCO

« Ce livre s'inscrit dans la tradition littéraire française des réquisitoires politiques.

Sous la plume enflammée d'un jeune homme formé pour intégrer les élites mais

croyant encore en la République, il dénonce et expose les preuves d'une

captation de la démocratie par des oligarques puissants, en faveur d'intérêts de

caste.

Et comment le président Emmanuel Macron en fut à la fois la créature et

l'instrument.

Le publier est un acte citoyen…. » Denis ROBERT

Présentation par Alain G.

« Ce livre est dédié à ceux qui n’auront jamais concédé leur dignité. Ceux qui, face à la

tentation du pouvoir et de la compromission, du mensonge et de l’intérêt, auront su

tenir sans céder. Dédié, il est à cette idée qui m’a fait naître, cette République postulant

l’égalité de ses enfants. Cette République qui a aspiré le monde, et qui sombre

maintenant entre des mains prostituées ».

« CREPUSCULE nous éclaire – c’est son paradoxe – sur la face obscure de ce pouvoir

déliquescent. C’est d’abord un exercice de lucidité… »

Le PDF en accès libre, rendu gratuit par J. Branco

https://la-bas.org/IMG/pdf/crepuscule.pdf



NOVLANG – KESAKO ? PARTIE #1

George ORWELL, Réflexions sur la Guerre d’Espagne, 1942, traduction

Partie II

« (sur les atrocités de la guerre) ce qui m’a impressionné alors, et continue

depuis, est que l’on croit ou non dans ces atrocités uniquement en fonction

de prédilections politiques. […] à tout moment la situation peut se renverser

et les atrocités prouvées d’hier devenir un mensonge ridicule, simplement

parce que le paysage politique a changé. […] Il semble que la vérité devienne

mensonge quand vos ennemis la murmurent. »

Tout d’abord, qu’est-ce

qu’une langue ?

C’est un système de communication et

d’identification, par lequel on met en

commun des idées, des pensées par

l’intermédiaire d’un alphabet et de sons,

et qui évolue à la fois de manière

collective et individuelle, en fonction des

pratiques sociales. Ceci étant dit, puisque

la langue peut servir de marqueur collectif

ou individuel et permet l’expression de

sentiments et d’identité, elle a un certain

pouvoir. Les mots ne sont jamais neutres.

Si ce pouvoir peut construire et identifier

un individu et une société, peut-il les

déconstruire ?

Dans 1984

La Novlangue fait du langage un instrument de domination des masses.

Selon JEAN-JACQUES ROSAT, professeur de philosophie, éditeur et

spécialiste d’Orwell, pour atteindre ce but, il faut passer par deux

étapes:

>le langage doit être simplifié et appauvri : « On déshabille

les mots de toutes les significations secondaires. C’est

presque un monosyllabe, une idée. »

>de nouveaux mots très généralistes doivent être créés.

Ces mots vont englober tout un ensemble de concepts afin de les faire

disparaître dans cette nouvelle appellation.

Le pouvoir des mots est détourné par Big Brother pour maintenir la

masse dans l’ignorance, pour contrôler les foules, en réécrivant les

articles de journaux - métier de Winston, héros du roman.

SYME (personnage du livre)

« Ne voyez-vous pas que le véritable but du

Novlangue est de restreindre les limites de la

pensée ? A la fin nous rendrons littéralement

impossible le crime par la pensée car il n’y

aura plus de mots pour l’exprimer. »

SUITE DANS LE NUMERO DE MAI….

Jessica S.


QUELS SONT VOS DROITS EN GARDE A VUE ?

En premier lieu, vous devez être informé de votre placement en

garde à vue et des droits dont vous disposez dans cette situation.

L'ensemble de ces droits doit vous être énoncé verbalement ou

par la remise d'un imprimé qui les détaille.

Vous devez être informé de la qualification (nature) des faits qui

vous sont reprochés, de la date et du lieu où ces faits auraient

été commis.

Vous avez le droit de faire prévenir un proche et votre

employeur.

Vous avez le droit d'être examiné par un médecin, qui vérifiera la

compatibilité de votre état de santé avec la garde à vue.

Si vous avez des problèmes de santé et si vous suivez un

traitement, nous vous conseillons de vous munir d'une copie de

votre ordonnance et de tout document faisant état de vos

problèmes. Si vous avez été victime de violences, dites-le au

médecin pour qu'il puisse en constater la trace.

Vous avez le droit d'être assisté d'un avocat. Vous pouvez vous

faire assister par un avocat de votre choix ou par un avocat de

permanence qui appartient à la liste de droit pénal d'urgence du

Barreau de Marseille. L'avocat vous entendra d'abord pendant

un entretien confidentiel qui ne dépassera pas une demi-heure.

Vous pourrez alors lui exposer les éléments de contexte et de

personnalité qui lui permettront de vous défendre au mieux. Si

vous avez été victime de violences, il faut bien évidemment lui en

faire part. L'avocat vous assistera ensuite pendant toutes les

auditions. Il pourra à la fin de chaque audition vous poser des

questions ou formuler des observations.

Vous pouvez, avant la prolongation de la garde à vue s'il y a lieu,

consulter les procès-verbaux de garde à vue (en pratique, c'est

votre avocat qui le fera).

Vous pouvez, avant la prolongation de la garde à vue s'il y a lieu,

consulter les procès-verbaux de garde à vue (en pratique, c'est

votre avocat qui le fera).

Vous pouvez répondre aux questions qui vous sont posées, faire

des déclarations ou vous taire.

NOUS ATTIRONS VOTRE ATTENTION SUR LE FAIT QUE SI VOS

DROITS NE VOUS SONT PAS NOTIFIES, OU SI L'ON VOUS REFUSE

D'EXERCER L'UN QUELCONQUE DE CES DROITS, CELA EST DE

NATURE A ENTRAÎNER LA NULLITE DE LA GARDE A VUE ET DE

TOUS LES ACTES SUBSEQUENTS !

Si une telle violation de vos droits est commise, il faut le faire

mentionner ou le mentionner vous-même sur le ou les procèsverbaux

que l'on vous demandera de signer.

Refusez toute audition en l'absence d'un avocat. Si les policiers

insistent pour vous entendre hors de la présence d'un avocat,

exercez votre droit au silence, refusez de signer le PV et indiquez

la raison de ce refus par écrit.

Nous vous invitons par ailleurs à refuser prélèvement biologique

et relevé d'empreintes digitales même si ces refus constituent

des infractions pénales. L'Etat français a été condamné par la

Cour européenne des droits de l'homme pour avoir infligé une

peine à un militant associatif qui avait refusé d'être ainsi fiché

(arrêt Aycaguer contre France, 2017). Invoquez à l'appui de votre

refus l'article 8 de la Convention européenne des droits de

l'homme sur le respect de la vie privée.

Pour finir, la durée de la garde à vue est de 24 heures,

renouvelable une fois. Lors du renouvellement de la garde à vue,

vous avez droit une fois de plus à un examen médical et à un

entretien confidentiel avec votre avocat.

Alain G.


"La pauvreté est l’état et la condition

sociale de l’individu qui n’a pas de force de

travail en réserve ou, en d’autres termes, pas

de biens ou de moyens de subsistance autres

que ceux procurés par l’exercice constant du

travail dans les différentes occupations de

la vie. La pauvreté est donc l’ingrédient le

plus nécessaire et indispensable de la

société, sans lequel les nations et les

communautés ne pourraient exister dans

l’état de civilisation. C’est le destin de

l’homme. C’est la source de la richesse, car

sans pauvreté, il ne pourrait y avoir de

travail ; et il ne pourrait donc y avoir de

biens, de raffinements, de conforts, et de

bénéfices pour les riches."

PATRICK COLQUHOUN


DE LA REVOLTE A LA SOLIDARITE

Depuis maintenant presque deux ans, les citoyens

Français à travers différents corps de métiers et

formes (gilets jaunes, stylos rouges, blouses blanches,

sapeurs-pompiers, avocats et j’en oublie certainement),

ont été nombreux à rejeter la politique politicienne dans

laquelle le citoyen est le dernier maillon d’une chaine qui

n’arrête pas de s’agrandir –

- Tellement les inégalités sont flagrantes;

- Tellement les injustices sont prégnantes;

- Tellement la reconnaissance est bafouée….

Pour autant nous avons découvert, un peuple de France

toujours présent, nous l’avons observé lorsque les gilets

jaunes sont sortis dans la rue pour exprimer leur

mécontentement.

Aujourd’hui nous le voyons également prendre

conscience des conditions de travail des soignants, des

personnels au contact des personnes âgées, ceux

travaillant dans la vente, l’entretien etc… et apporter à

toutes ces strates son soutien moral, matériel, financier,

permettant que le confinement puisse se faire dans les

meilleures conditions possibles.

Mais où sont l’Etat et ce

gouvernement !!!!

Effectivement depuis la crise sanitaire, les personnels de

santé sont importants, ceux sur lesquels le

gouvernement a répondu par la répression il y a encore

quelques semaines lorsqu’il demandait des moyens

supplémentaires, de la reconnaissance. Aujourd’hui on

leur promet monts et merveilles, des moyens, des

primes et de la considération.

FOUTAISES !

Cette gestion de crise sanitaire vient une nouvelle fois

mettre la lumière les incompétences du gouvernement,

les prises de décision à retardement, les contradictions

d’un membre à l’autre du gouvernement. C’est la

cacophonie, on ne comprend plus rien, on ne sait plus

où on va et pourtant, nous allons droit au mur.

Comment peut-on accepter que la France, 5 ème

puissance mondiale, se retrouve dans une gestion

sanitaire comparable aux pays soi-disant sousdéveloppés

?

Rendez-vous compte, nous n’avons pas assez de

masques pour nos soignants. Les personnels de santé se

retrouvent à mendier auprès des infrastructures ou

parfois même des citoyens pour pouvoir exercer dans de

bonnes conditions.

Heureusement que la grande famille de la santé, qui se

bat depuis des années pour avoir des moyens

supplémentaires, pour que l’hôpital public ne meurt pas,

est présente pour gérer au mieux cette crise sanitaire

sans précédent,

Heureusement qu’ils ont eu le soutien moral de

l’ensemble des citoyens, contrairement aux politiques

en place.

Heureusement que les citoyens Français font preuve de

solidarité, d’engagement et d’encouragement pour les

soutenir.

Enfin malgré tout, nous sommes encore là en attendant

la fin du confinement et peut être une prise de

conscience de ce peuple meurtri par cette gestion

déplorable.

Nous serons vigilants et nous n’oublierons jamais.

Ahmed C.

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